Selon une étude mise en place par GreenFlex et l’Ademe publiée lundi 01 juin, 23,7 % des sondés se disent désengagés face aux problématiques liées à l’écologie, alors qu’ils n’était que 15 % pour l’année précédente. Une donnée inquiétante face à la conférence internationale sur le climat de Paris qui aura lieu en décembre prochain.
Désintérêt pour l’écologie : comment en est-on arrivé là ?
A six mois de la COP21, ce chiffre va mettre à mal les optimistes de l’environnement et de l’écologie. Pour la réalisation de cette étude, GreenFlex et l’Ademe ont sondé, d’octobre à décembre 2014, 3500 personnes formant un échantillon représentatif de la population française.
Quand l’écologie n’est plus une priorité
Ces personnes ont répondu à quelque 120 questions adressées par internet ou par voie postale, ce qui a permis de dresser une typologie des Français en matière de consommation durable.
Toujours selon cette étude, 19,3 % des sondés pensent qu’agir pour l’environnement n’en vaut pas la peine que si cela leur fait gagner de l’argent. Elles n’étaient que 14,4 % l’année dernière, pour cette même étude.
Alors que la loi sur la transition énergétique, portée par Ségolène Royal ministre de l’Ecologie, a été adoptée par l’Assemblée Nationale le 26 mai dernier, seules un cinquième des personnes interrogées (19,6 %) sont très soucieuses des problèmes liés à l’environnement.
Des Français qui ont de moins en moins envie de se sacrifier
Le nombre de personnes prêtes à consentir des sacrifices dans leur vie de tous les jours pour la protection de l’environnement s’élèvent à 41,2 % contre 44,5 % en 2014. Parallèlement, on assiste à une radicalisation et à une fracture grandissante de la société, soit les Français sont de plus en plus impliqués dans leur mode de consommation soit ils le sont de moins en moins. Cette étude, révèle quatre grandes tendances :
- La baisse significative du nombre d’impliqués dans l’environnement et la consommation responsable.
- Le désengagement de la part des hommes contre une part grandissante du nombre de femmes impliquées.
- Les groupes les plus impliqués le sont encore plus.
- Un nouveau groupe se renforce : les rétractés (les personnes désengagées) sont très hostiles au sujet.
Des chiffres qui font froid dans le dos et sont peut-être la cause d’une politique qui ne met pas en application ce qu’elle propose, mais également par les difficultés économiques que rencontre la population française.
Pourquoi être négatif et prendre le même titre que le journal le Monde ?
Voyons le côté positif et changeons le titre :
« Trois français sur quatre s’intéressent à l’écologie »…
A force de toujours culpabiliser les consommateurs et les taxer à tour de bras, les gens en ont ras le bol de l’écologie, et de plus nos dirigeants sont loin de montrer l’exemple, écolos en tête, car c’est fait comme je dit pas comme je fait (l’exemple d’un sénateur »écolos en plus » avec 18000€ de pv avec une voiture de fonction), de plus les gens qui ont peu de moyen vont faire attention, ceux dont l’argent n’est pas un problème s’en foutent royalement.
3 français sur 4 s’intéressent à l’écologie ? Moi c’est cette information qui m’étonne.
En même temps faire de 3500 personnes une échantillon représentatif de 67 millions d’habitants, je ne trouve pas ça pertinent 😉
C’est bien sa le probleme : c’est de ne pas « s’étonner » de la bonne manière.
1/4 qui ne s’y interesse pas, c’est déja beaucoup trop, et c’est bien sa qui doit choquer tout le monde
La est la raison et le sens de l’article : interpeller et faire changer les choses, et non pas se contenter et se dire « cool, 3 francais sur 4 s’y interessent »