Francine Néago a passé sa vie auprès des primates, à tenter de les comprendre et de les protéger. Après des études de médecine et de primatologie à Paris, elle se spécialise dans l’étude des grands singes. En 1977, elle a vécu dans une cage du zoo de Singapour avec 18 orangs-outans pour étudier leur comportement et leur mode de communication. Elle a ensuite enseigné à l’UCLA, avant de repartir sur le terrain, notamment au Costa Rica.
En 2006, la primatologue coécrit un livre faisant des parallèles entre les comportements d’un orang-outan orphelin recueilli par ses soins et ceux d’un enfant humain. Elle fonde le sanctuaire de la vie sauvage Noé et son Arche – Noah and his Ark – situé à 3 kilomètres de Bukit Lawang en Indonésie. En 2011, elle a essayé de créer un centre du langage orang-outan à Sarawak, et a commencé à former des guides et des gardes dans un centre de réhabilitation des grands singes à Sepilok.
Installée à Sumatra depuis 15 ans, Francine Néago a développé un centre de secours pour les orangs-outans en danger. Elle a écrit plusieurs livres et a créé deux fondations pour venir en aide à ces grands singes.
Francine Néago : communiquer avec les orangs-outans pour les sauver
Francine Néago est célèbre pour avoir travaillé à décrypter le langage des orangs-outans et avoir réussi à communiquer avec eux. La primatologue a établi une méthode de « conversation » basée sur le langage des signes et sur un alphabet phonétique à partir de laquelle a été développé un logiciel pour apprendre à parler avec les orangs-outans.
Appel à soutiens pour sauver sa fondation
En décembre 2015, Francine Néago se voit contrainte de rentrer en France pour des raisons administratives, souhaitant renouveler ses droits au minimum vieillesse qui lui permettent de vivre décemment en Indonésie. Partie pour quelques jours, elle se retrouve bloquée dans la jungle administrative française et hébergée au Samu Social.
Aujourd’hui, la primatologue craint que sa fondation ne disparaisse entre temps et redoute de laisser « ses » animaux abandonnés plus longtemps. D’autant plus qu’elle nourrit aussi de nouveaux projets visant à soigner non seulement les orangs-outans, mais aussi les tigres et les éléphants de l’archipel.
Une mobilisation citoyenne massive
Nombreux sont les proches et les personnalités qui, touchés par le combat de cette grande dame démunie, se sont déjà mobilisés pour elle. Un groupe de soutien « Aider Francine » s’est constitué sur internet, réunissant entre autres l’écrivain Daniel Pennac, le service vétérinaire du Jardin des Plantes et des vétérinaires indépendants.
Ils proclament dans leur communiqué : « Nous sommes un comité de bénévoles émus par la précarité de la situation française de Madame Néago et motivés par ses valeurs et son savoir encyclopédique sur les orangs-outans et la faune sauvage ».
Par ailleurs, deux pétitions, rassemblant chacune plusieurs milliers de signatures, tournent et un appel aux dons a été lancé pour financer la création d’un centre de sauvegarde et de réintroduction des orangs-outans et de la faune sauvage à Sumatra.
Aujourd’hui, grâce à la mobilisation citoyenne, Francine Néago a pu quitter le Samu Social et réside désormais dans un hébergement privé à Paris. Les dons continuent à affluer pour son action.
Émue, elle a déclaré : « Cette solidarité qui se manifeste autour de moi et de mes actions est formidable et me touche beaucoup. ». Toutefois à présent, elle ne souhaite qu’une chose : pouvoir s’envoler au plus vite et retourner auprès de ses grands singes dans ce qu’il reste des forêts indonésiennes.
Consoglobe vous semblez publier ici une sacrée fake-news !! causette.fr/le-mag/lire-article/article-1449/francine-na-ago-histoire-d-une-intoxication-ma-diatique.html
Pensez à vérifier vos sources, surtout lorsqu’il s’agit de demander une aide financière, sous peine de perdre toute crédibilité de votre lectorat engagé!!
Bonjour
il faut écrire l’adresse et non se servir du lien mentionné dans le texte.
Bonjour au moins à vous…
Juste pour indiquer que le lien « www.aiderfrancine.org » renvoi vers une page qui n’existe pas…