Une interdiction peu logique, selon la plupart des apiculteurs
Une majorité d’apiculteurs et d’associations de protection de l’environnement ont réagi à la nouvelle de manière négative. La lutte contre les frelons se fait alors à l’aide de pesticides, lesquels représentent un danger important pour les abeilles elles-mêmes. C’est pourquoi les apiculteurs veulent le retour du dioxyde de soufre dans le cadre de la lutte contre le frelon asiatique.
Ils expliquent que la molécule est bien moins toxique que la plupart des insecticides courants. Elle congèle les frelons comme elle congèle les molécules toxiques dans les caves à vin où elle est le plus utilisée. Le dioxyde de soufre présent en plus l’avantage de permettre la destruction des nids, plus rapide qu’une attaque envers quelques individus.
Une décision révocable ?
L’agence de sécurité alimentaire se penche actuellement sur la question et doit donner son avis prochainement au ministère de l’Ecologie. Le frelon asiatique est présent dans la majorité des départements et conquiert sans cesse de nouveaux territoires du fait de son fort taux de reproduction. Les spécialistes estiment que l’Europe entière sera bientôt colonisée. Les apiculteurs, eux, s’estiment dans l’impuissance face à ce phénomène.
Exemple d’une campagne d’éradication du frelon asiatique en Vendée :
> Suite : L’arme anti-frelon approuvée par l’Anses
il me semble que chez moi nous avons des frelon asiatique enorme .plus de 3 cm qui rentre dans la terre de mon jardin.pouvez-vous me donner des adresse afin de m en debarrasse je suis sur marseille 13012 merci
Bonjour !
essayez de contacter l’Agence pour le développement de l’apiculture provençale, ils pourront probablement vous aiguiller au mieux (adapi.itsap.asso.fr/)
Tout à fait favorable à l’utilisation du SO2 pour l’extirpation de cet envahisseur asiatique ; on l’utilise bien dans l’élaboration du vin sans problèmes(s).
Très favorable à l’usage du SO2 pour eliminer le frlon asiatique.Je n’ai pu d’abeilles dans mon jardin malgré les nombreuses fleurs semées ou plantées.Je ne vois plus que des quantités phénoménales de bourdons sur les fleurs de mes 3 pieds de tournesols géants, pas une abeille.Sur les fleurs de consoude pareil.fleurs de courgettes pollinisées par les bourdons.Là aussi plus d’abeilles.Vive le SO2
J’ai beau chercher partout, dans l’article et les commentaires, mais je n’ai rien trouvé sur le MOTIF de l’interdiction.
– Soit le décideur a dit NON parce qu’il était mal luné ce jour là
– Soit il s’est appuyé sur des résultats d’études sérieuses, moyennant quoi l’interdiction est justifiée et valable.
Les apiculteurs ( dont je fais partie) n’ont pas la science infuse, et peuvent se tromper ( ou pas …) sur l’emploi du SO2.
Il serait bon d’entendre les deux parties avant de juger……….
Notre collection d’incompétents en col blancs s’est encore manifestée ! Ces gens qui ont le cul bien calé dans le fauteuil de leur bureau climatisé’ (pollution), à 1000 lieux du terrain, sont ceux qui décident pour les professionnels du terrain !
Et quand on pense que toutes les décisions vitales de notre pays passent par les mains de ces rigolos ! Il faudrait que cesse cette bureaucratie d’incapables et que soit laissé à chaque professionnel le soin de faire son travail avec sa conscience !
Ils ont besoin de montrer qu’ils sont là et qu’eux seuls décident. On appelle cela un monde civilisé !
Ce sont des incompétents, loin de tout et de tout le monde…
Rien n’est leur problème, et c’est là le gros problème !
Alors comme ils sont trop bien payés, il faut qu’ils justifient leurs salaires en prenant des décisions contraires à l’intérêt du plus grand nombre !
Je vais me répéter mais la destruction au dioxyde de souffre montera bien vite ses limites en ce sens qu’elle laisse sur le terrain un grand nombre d’ouvrières non impactées. Cela représente un réel danger pour le voisinage d’une part mais ce mode de destruction pratiqué sur un nid mature laisser échapper beaucoup de futures fondatrices.
Bien encadré et utilisé par des professionnels, pourquoi ne pas essayer ce moyen de lutter contre cette espèce invasive?
Mon oncle, il y a bien longtemps, l’utiliser via du souffre qu’il faisait brûler pour désinfecter ses barriques et les volcans en dégagent de grandes quantités.
Problème majeur: il participe beaucoup à l’augmentation des pluies acides.
Maintenant, puisque l’on sait dresser des rapaces, pourquoi ne pas utiliser la bondrée apivore comme auxiliaire de lutte contre cet insecte.
Une fausse bonne idée?
Au vu de cet article, je suis entièrement d’accord avec les apiculteurs qui, eux, connaissent mieux les dangers de cet insecte très dangereux pour les abeilles notamment. Ils ont prouvé l’efficacité du dyoxide de souffre dans les nids des frelons asiatiques pour l’éradiquer petit à petit et stopper son invasion ; donc : POURQUOI l’interdire ? et préconiser les insecticides qui détruisent tous les insectes environnants ? c’est probablement encore une fois la décision d’un petit chefaillon qui ne connaît rien à ce problème ; pour ce faire ce sont les apiculteurs qu’il faut écouter, eux sont aux « premières loges » et subissent de plein fouet les méfaits de ces frelons !
Comme toujours, ces têtes bien pensantes sont à côté de la plaque! Pourquoi faire simple?(avec moins de toxicité)Elles interdisent un produit qui minimiserait pour un résultat efficace!Mais non! INTERDIT…
Elles vont surement trouver mieux et bien sûr plus toxique!!!Quand il sera trop tard, la marche arrière ne sera plus d’utilité!Je ne suis pas apicultrice, ni n’en connait, C’est juste une réaction de bon sens pour le bien de notre avenir…Quand allons nous enfin avoir des gens compétant pour gérer tous dangers qui menacent ???
ça c’est une excellente question…!!!!!!!!!!!!!!
QUAND ???????
Réponse : peut être un jour…. quand il sera… trop tard !!!
de toutes façon si nous avons un nid il faut qu’il soit détruit si ont passe une tondeuse a gazon un motoculteur trop prés (ou autre) ont peu se faire tuer alors arrêter de nous pleurer la mort d’un oiseau qui pourrais ca me fait penser a certains écolo qui veule une peinture même si elle est toxique ou allumer un feu avec un pneu etc . d’autre part certains pompier cpi centre de 1er intervention le font (volonté du maire c’est le cas dans notre village ou je suis pompier et conseiller municipal)
les pompiers n’interviennent plus pour les nids, on le sait par expérience, ils nous renvoient sur les pros, ils ont des listes il suffit de leur demander
nous avons commencé en 2010 par la destruction par un professionnel, tous les ans c’est la surveillance, 2012 on a réussi dès le départ à l’anéantir nous même, sous toiture et petit, 2013 dès le début autour de notre bassin, on essaie de repérer le premier frelon qui est très gros et qui commence le nid, seul le 1er nous permet de repérer, tous les jours on surveille le jardin, la maison etc… c’est une vigilance de tous les jours, car nous mettons des fleurs(jachère fleurie) pour les abeilles et nous aimerions les garder!!
Bonjour,
Pour répondre à LABOIS, vous pouvez vous rapprocher de la FREDON (Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles)de votre région, qui répertorient les nids et coordonne la lutte (attention, dans certaines région, ces mission sont confiées au GDSA).
Pour en revenir au débat sur le SO2, il est vrai qu’il est toxique pour l’homme en utilisation (d’ou l’intérêt de réserver la destruction à des professionnels)mais n’a aucun impact sur l’environnement, contrairement à la permethrine qui est une vrai catastrophe avec une rémanence de plusieurs jours. La dernière note de service concernat la lutte contre le frelon stipule qui faut laisser le produit agir 72h!!!! Autrement dit, dans ce laps de temps, des oiseaux peuvent avoir envie de se nourrir des frelons morts et s’intoxiquer ou pire, le nid peut se décrocher et tomber dans un cours d’eau (vu que les frelons s’installent à proximité), je vous laisse imaginer si celui-ci tombe dans la cour d’une maison ou dans une école… D’autant que je doute fortement que (tous)les désinsectiseurs vont se déplacer une deuxième fois pour décrocher le nid. Donc pour répondre à ce cher Francis, pourquoi faire sale quand ont peut faire propre?
Bonjour,
Désolé mon cher Florian, 1/2 cm3 de perméthrine, c’est loin de faire « sale ». Un nid qui se décrocherait? (c’est rarissime), tomberait dans un cours d’eau, la cour d’une maison, d’une école… pire encore, une école …. maternelle…. pffff! J’ai beau chercher je ne trouve pas plus angoissant!
Dans le même registre, une bouteille de dioxyde de souffre qui fuite dans le véhicule de l’intervenant, le conducteur du véhicule asphyxié traverse l’autoroute et percute une camion citerne contenant un produit chimique hautement toxique sur le périphérique d’une grande ville …pfffff!
Plus sérieusement, avec le dioxyde de souffre vous faites fausse route. Les professionnels sérieux vous décriront à quelle vitesse les futures fondatrices quittent la colonie à la moindre vibration pour vous donner rendez vous à l’année prochaine (ce qui ne peut être le cas avec un insecticide pulvérulent à effet de choc). Et je vais me répéter, ce mode de destruction est dangereux pour le voisinage car il laisse de nombreuses ouvrières irritables et virulentes avec tout ce qui passe aux abords pendant plusieurs jours.
Quand aux oiseaux qui mangeraient les larves… c’est pas très fréquent et de toutes façon, ils n’en mourraient pas.
1/2 cm3 d’insecticide pour éradiquer un nid de frelons asiatiques, comparé aux quantités employées ailleurs en agriculture, il faut relativiser, par rapport au nombre de bombes insecticides domestiques utilisées cet été il faut relativiser.
Ceux qui choisissent de faire pression pour que soit homologué l’emploi du dioxyde de souffre doivent bien peser le pour et le contre. Les apiculteurs en tout premier lieu devraient se garder de promouvoir le procédé car il n’est pas efficace…. mais bon, si on estime en haut qu’il faut vous donner raison, ce sera sûrement après mures réflexions. Attendons.
Bonjour,
ATTENTION… La destruction au dioxyde de soufre suppose une intervention uniquement nocturne. De jour, ce mode de destruction laisse bon nombre d’ouvrières sur l’ancien emplacement de la colonie et présente pour le voisinage un réel danger pendant plusieurs jours.
L’injection d’un nid (quelle que soit sa hauteur) avec une dose « mesurée » d’un demi cm3 de perméthrine en poudre, suivi de son décrochage le lendemain va exterminer la colonie toute entière sans laisser une seule ouvrière aux abords sans polluer outre mesure.
Quand on sait que la moindre vibration sur un nid mature entraîne immédiatement la dissémination des futures fondatrices, on se demande pourquoi faire aussi compliqué et prendre autant de risques avec le dioxyde de soufre.
Bonjour,
très intéressant. Quelle(s) méthode(s) préconisez-vous du coup ?
Je pensais que c’était clair….
L’injection d’un nid (quelle que soit sa hauteur) avec une dose « mesurée » d’un demi cm3 de perméthrine en poudre, suivi de son décrochage le lendemain va exterminer la colonie toute entière sans laisser une seule ouvrière aux abords sans polluer outre mesure….pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple.
Je suis complètement d’accord concernant la lutte contre les frelons Asiatique et j’aimerais savoir si il y en a qui ont été répertorie au Québec ?
Merci de me répondre .
Trop facile d’interdire, il ne sont capable que de deux chose imposer ou interdire, mais surtout pas solutionné. Asperger le nid d’essence et y mettre le feux, les autorités serait obliger de choisir entre deux maux
bonjour
injecté sous pression (dans un nid de frelons) le dioxyde de soufre se refroidit beaucoup en se détendant d’ou son effet réfrigérant important. Mais c’est surtout un toxique majeur, très puissant, son utilisation libre est potentiellement dangereuse pour l’environnement. Peut-être faudrait il réserver son usage à des professionnels comme les pompiers ?
Bonjour,
c’est sur ce genre de points que l’Agence de sécurité alimentaire va débattre. Le frelon est très difficile à supprimer, et il ne reste a priori aux apiculteurs que des méthodes très longues ou très nocives (les pesticides étant plus toxiques encore que le dioxyde de souffre, qui l’est effectivement, d’où son interdiction actuelle).
Article intéressant, merci 🙂
Mais si j’ai bien compris, il faudrait traiter chaque essaim indépendamment ? Ceci parait fastidieux vu la prolifération de l’insecte dans les régions du sud-ouest. Je confirme : il n’est pas plus agressif envers l’être humain (voir moins) que notre frelon autochtone, .
En effet, un photographe spécialisé dans les insectes me l’a confirmé, il est moins agressif envers l’humain que le frelon « classique ». Le problème majeur concerne les abeilles, et elles sont essentielles à la survie des végétaux :
http://www.consoglobe.com/fin-abeilles-fin-monde-1736-cg
Bonjour !
Est-ce qu’il existe une liste des N° de téléphones pour les autres régions ?
Merci
Bonjour,
pas à notre connaissance, mais peut-être qu’il existe des équivalents. Si vous l’apprenez, n’hésitez pas à partager ici même !