Haaaaa, le fruit rouge ! Quelle joie d’en découvrir en écartant un feuillage un peu épais qui le dissimulait à votre vue. Et un autre et encore un autre… et vous voilà rapidement avec un bol plein à ramener chez vous. N’hésitez pas à inviter les fruits rouges dans votre jardin, ils ne vous décevront pas.
Fruit rouge : des astuces de plantation pour les gourmands
Autant commencer par le plaisir… Si vous affectionnez les fruits rouges, inutile d’en planter des dizaines de chaque variété. En effet, à un fruit rouge succède un autre fruit rouge, et ce sur toute la saison !
Les fraisiers ouvrent le bal au printemps, rapidement suivis par les framboisiers puis tous les autres allant des cassis aux groseilles, puis aux mûres à la fin de l’été pour recommencer avec fraisiers et framboisiers si vous avez planté des variétés remontantes.
En en plantant seulement quelques pieds de chaque, vous pourrez donc en cueillir et en manger sur pied presque tout au long de l’année.
Qui sont les fruits rouges ?
Si les fruits rouges cultivés désormais sont issus de nombreux cultivars productifs avec des variétés particulièrement adaptées à certains terroirs, ce sont, à l’origine, des fruits des bois. Cette information est à garder en tête lorsque vous les cultiverez, car elle vous donne une idée assez simple, mais efficace de leurs besoins.
Les besoins des fruits rouges
En règle générale, les fruits rouges, dont les vertus sont nombreuses, apprécient les sols frais tout au long de l’année. N’hésitez donc pas à les pailler comme il se doit, ils vous en remercieront.
Ils apprécient également les sols relativement riches, vous pouvez donc leur apporter du fumier bien mûr ou du compost de qualité une fois l’automne arrivé.
Les framboisiers
Pour les framboisiers, si le paillage est tout bonnement essentiel, leur taille est également un élément clef de leur production.
Pour ce faire, taillez à ras les branches qui ont fructifié dès la récolte pour les variétés non remontantes, et à l’automne pour les variétés remontantes.
Les mûriers
Rustiques, les mûriers n’ont besoin que d’un apport en fumier à l’automne même si la chose ne leur est pas vitale.
Leur croissance rapide et les épines particulièrement piquantes vous pousseront assez naturellement à les palisser pour faciliter la récolte !
Les cassissiers et les groseilliers
Les deux se bichonnent de la même façon. Paillez-les correctement une fois le printemps bien installé et une fois la saison passée, taillez les plus vieux rameaux pour n’en laisser qu’une petite dizaine maximum.
Les fraisiers
Si des fraises tu veux récolter, n’espère pas le faire sans avoir paillé ! À la plantation, n’hésitez pas à pailler les fraisiers de telle manière qu’ils ne se voient même plus trop…
En début de saison et si vos fraisiers vous semblent un peu fragiles, il faudra prendre votre mal en patience et éliminer les 2 ou 3 premières fleurs sur chaque pied pour que le fraisier se concentre sur son développement et non la production de fruits. Il rattrapera son retard plus tard en donnant des fruits plus gros et plus goûteux !
Les myrtilliers
Les myrtilliers sont exigeants et leur culture n’est pas à la portée de tous. Ils ont à la fois besoin d’un peu d’ombre, mais de soleil tout de même, d’un bon paillage, mais surtout d’une terre qui leur convienne, ce qui est plus délicat.
Plantez-les donc à l’automne dans une terre acide comme de la terre de bruyère par exemple, que vous mélangerez avec un humus forestier (vous pouvez par exemple préparer un compost de feuilles un an avant la plantation).