Avec le retour des beaux jours, un beau plateau de fruits de mer sur le littoral vous tente ? Attention aux allergies…
Une allergie qui ne se soigne pas
Elles concernent plus de monde que l’on ne pourrait l’imaginer : selon l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), les allergies alimentaires concernent 3 % de la population française, et plus encore les enfants (environ 8 %). De plus en plus répandues, elles sont au quatrième rang mondial des maladies les plus fréquentes, avec les allergies respiratoires. Chez les enfants, seuls cinq aliments sont en fait responsables de 79 % des allergies alimentaires : arachide, lait de vache, moutarde, oeuf, et poisson.
Quid des crustacés ? Le risque n’est pas à négliger, surtout s’il n’est pas dans vos habitudes d’en consommer au quotidien. Savez-vous seulement si vous y êtes allergique ou non ? L’allergie aux crustacés ne se soignant pas, la seule solution est d’éviter d’en manger. Mais quels en sont les risques, et quels en sont les symptômes exacts pour réagir sans perdre de temps ?
D’abord une phase de sensibilisation
En fait, l’allergie alimentaire aux crustacés est liée à un allergène, la tropomyosine, que l’on trouve dans certains fruits de mer et mollusques. Mais que vous les mangiez crus ou cuits n’y changera absolument rien : la protéine des crustacés ne sera de toutes façons pas détruite par la chaleur. Rien n’y fera : le système immunitaire de votre organisme va considérer la protéine allergène comme nocive et réagir en conséquence.
Vous avez déjà mangé des crustacés et des fruits de mer sans avoir été malade ? Dans un premier temps, votre organisme n’a peut-être tout simplement pas réagi. En effet, une telle allergie commence toujours par une phase de sensibilisation, asymptomatique, lors du premier contact avec l’allergène. Ce n’est que la fois suivante que l’allergie deviendra symptomatique.
Des symptômes faciles à reconnaître
Sachez que, si vous êtes allergique aux crustacés, vous serez sans doute également sensible la consommation d’autres aliments, tels les mollusques (poulpe, escargot…). De même, vous serez tout aussi sensible aux plats contenant de la chair de crustacés, tel le surimi ou la bisque. En principe, les crustacés figurant sur la liste des 14 allergènes à déclaration obligatoire du règlement INCO (information du consommateur), leur présence sera indiquée sur les emballages et étiquetages.
Quels sont les symptômes d’une telle allergie ? Ils diffèrent clairement de ceux d’une intoxication alimentaire classique, avec un degré de sévérité variable selon votre sensibilité. Vous pouvez ainsi souffrir de maux de ventre et de diarrhées, mais aussi d’urticaire voire de vomissements. Mais dans les cas les plus graves, la victime d’allergie pour souffrir de bronchospasme, de difficultés respiratoires, voire d’un oedème de Quincke. Une situation grave dans laquelle on peut devoir en venir à effectuer une injection d’adrénaline ou d’épinéphrine.
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