Le débat sur le gaz de schiste n’est ni neuf ni clos. Mais il connaît un rebond, poussé par l’actualité géopolitique et économique.
Le gaz de schiste, les pour et les contre se renforcent
Qu’il s’agisse des partisans ou des opposants au gaz de schiste, chacun trouve dans l’actualité récente des arguments nouveaux qui renforcent son argumentation et ses convictions.
D’un coté, on constate le prix énorme que fait peser le passage au tout renouvelable sur l’économie, notamment en Allemagne.
Chez notre voisin, des voix s’élèvent pour dénoncer le prix de l’énergie payé par les particuliers et les industriels. Les mêmes dénoncent le recours massif au charbon qu’entraîne en Allemagne l’abandon du nucléaire et notent au passage que le gaz de schiste serait, malgré tout, moins nocif que le charbon en termes d’émission de CO2 et d’impact sur le réchauffement climatique.
Toujours du coté des pro-gaz de schiste, il y a ceux qui notent que les écarts de compétitivité entre les pays qui l’exploitent et comptent bien en profiter (USA, Grande-Bretagne, …) et les autres, rend le refus de son exploitation de plus en plus difficile à justifier.
D’autant plus que sont mis en avant les nombreux progrès techniques qui permettent de forer et extraire du gaz de manière bien moins nocive qu’il y a quelques années (aux États-Unis).
Le chômage n’est pas le seul argument invoqué : on évoque aussi la modernité en soulignant que refuser de ne serait-ce que d’explorer pour savoir (s’il y a ou non du gaz de schiste) est une attitude anti-scientifique, voire obscurantiste. Ceux-ci réclament donc un débat fondé sur une meilleure analyse de la situation et une volonté de savoir avant de refuser ou d’accepter cette source d’énergie.
La géopolitique intervient dans le débat énergétique
Les derniers renforts viennent de la géopolitique et d’Ukraine. Le calcul est le suivant : il faut se dégager de la dépendance croissante des Européens au gaz russe et aux caprices de Poutine et de Gazprom.
Actuellement, les Américains envisagent d’autoriser l’exportation de gaz américain pour prendre la place du gaz russe…et aider l’Europe à diversifier ses approvisionnements. Si cela était le cas, cela accentuerait les importations d’énergie des Etats-Unis qui, du fait du gaz de schiste, ont trop de charbon. Le charbon américain inonde l’Europe depuis trois ans et ce charbon bon marché rend l’exploration du gaz de schiste européen moins attractive !
Gaz de schiste – l’état des lieux
La France et la Bulgarie sont les 2 seuls pays à avoir interdit la fracturation hydraulique. Il y a des moratoires en Allemagne, Irlande, Danemark, République tchèque, et la réglementation a été renforcée en Autriche et en Lituanie, alors que des régions de l’État espagnol l’ont également interdite.
La fracturation hydraulique a été interdite dans les États du Vermont, New Jersey, New York, et dans des municipalités au Colorado, Texas, Ohio, Pennsylvanie et Caroline du Nord. Elle est autorisée partout ailleurs.
Suite > les opposants aux gaz confortés eux aussi
La fracturation hydraulique existe déjà pour l’extraction du grès.(source Xénius Arte). Mais chut!… C’est comme pour le « reste », Subit et Tais-toi
Si l’extraction du gaz de schiste est adopté, j’invite les dirigeants et décideurs de venir s’installer avec leur famille près d’une zone de travail. On verra qui acceptera ! Facile de polluer la planète quand on se moque totalement des conséquences désastreuses de ces horreurs ! Ont-ils des enfants, des petits-enfants ?
Pour ou contre, vous ne savez même pas si il y a du gaz de schiste en France. Commencez par POLLUER, ensuite vous aurez le droit de PLEURER.
Il y en a ! Mais peu rentable dans l’immédiat et pas du tout dans le long terme. Une occasion de prendre du fric devant les tribunaux. Ça s’est rentable.
Vous n’avez pas tout compris à l’évidence.
Malgré votre commentaire toujours RESOLUMENT CONTRE!!!!!
Pour ou contre, vous ne savez même pas si il y a du gaz de schiste en France. Commencez par sonder, ensuite vous aurez le droit de parler.
Pour sonder il faut faire de la fracturation hydrolique donc c’est interdit.
Une chose est sure c’est que l’on a pas la configuration géologique des USA et que la plus part des régions françaises sont bien peuplées, il ne reste pas de grands espaces pour ce faire.
Au nom de la compétitivité, de la croissance, … (ou pour notre bien de consommateur) et en conformité avec le « grand marché transatlantique » devant lequel le gouvernement va se soumettre, pourrons-nous encore dire non ?
Observez comment les choses sont menées avec le nucléaire…
contre !! Il suffit de regarder les conséquences de l’exploitation des gaz de schiste à tout va aux USA pour comprendre que les bénéfices vont surtout aux exploitants et non aux citoyens.
Pour la France, les gisements soit disant intéressants se trouvent dans la région parisienne, notamment en BEAUCE. En sachant que la rentabilité d’un puit de gaz de schiste décline de 50% au bout d’1 an, combien de terres cultivables seront condamnées pour quelques années de sursis énergétique.
La sobriété énergétique est la solution à développer.
Bonjour,
êtes vous allé voir aux USA avant de parler?
CONTRE:
Pollution visuelle: multiplication des puits, la récupération du gaz étant aléatoire, multiplication de voies d’accès entre les puits.
Pollution de l’eau: par les produits chimiques injectés (liste non divulguée, cocktails brevetés ).
Pollution atmosphérique: Trafic routier (camions) surmultiplié et émission d’échappement en conséquence. Dès les essais et surtout en cas de fin d’exploitation le gaz continue de diffuser à travers le sol.
Pollution « sismique » possible: léger tremblement de terre en Angleterre, arrêt d’exploitation pour deux ans.
Pollution « humaine »: accaparement de terres cultivables, nappes phréatiques durablement polluées, eau impropre à la consommation, rasage exprès « à l’allumette » (robinets chalumeaux) etc…
Rentabilité aléatoire: en Pologne l’exploitation a été suspendue pour coût trop élevé.
Création d’emplois: aux USA avoisine 1 emploi par puit une fois l’exploitation établie.
Pollution « procédurière »: en cas d’empêchement d’exploitation, une fois les essais commencés, l’entreprise demande des dommages et intérêts calculés sur un potentiel estimé du gisement. Ça se généralise!
POUR:
Euh: Rien, je ne vois RIEN.
Absolument et résolument contre.
Bonjour
Que de bonnes paroles inutiles. Aller aux USA avant de parler.
CONTRE ABSOLUMENT!…
Bonjour,
Absolument contre, mais pourquoi?
Vous devez avoir un commentaire à moi en attente de modération si vous pouviez jeter un petit oeil merci 🙂
voilà c’est fait (se sont les hyperliens qui bloquent)
Pas de soucis je connais ça, je vous remercie Jean-Marie.
Contre absolument
Que les gens qui sont pour le gaz de schiste regarde gazland en fr sur youtube… ils changeront vite d’avis, à moins que leur santé soit secondaire.
Et puis le gaz de schite n’est pas rentable, ce sont les PDG eux même qui le disent (.ladepeche.fr/article/2013/01/11/1533771-le-gaz-de-schiste-n-est-pas-rentable-ce-sont-les-patrons-d-exxon-et-de-total-qui-l-avouent.html)
A quoi bon vouloir absolument polluer et bousiller notre environnement si c’est pour gagner des miettes ?
Bonjour,
Vous dites donc d’accord pour le charbon, plus polluant que le gaz!! Nous ne sommes pas encore prêt pour les énergies renouvelables.