Selon le dernier rapport de l’Alliance pour la Santé et l’Environnement (HEAL) et Health Care Without Harm (HCWH) publié le 14 septembre 2010, la réduction des émissions de gaz à effet de serre interne de 30 % à la place de 20 % d’ici 2020 permettrait d’économiser entre 1,2 et 3,5 milliards d’Euros de coûts de santé publique par an, en France…
Quand moins de pollution rime avec économies…
Une hypothèse des plus logiques quand on sait qu’en Europe, les maladies respiratoires sont une cause majeure de mauvaise santé. En effet, qui dit réduction des émissions de gaz à effet de serre, dit réduction de la pollution atmosphérique et donc baisse de la mortalité et du nombre d’asthmatiques…
Ainsi, les chiffres sont surprenants : tandis qu’en France, on économiserait 1,5 million de jours d’activité en moins, en Europe, ce chiffre s’élève à 13 millions. Par ailleurs, on épargnerait aux malades 1,2 million de jours de consommation de médicaments pour problèmes respiratoires.
Au total, un objectif de réduction de 30 % des GES pour l’UE, permettrait des économies de coûts de santé qui seraient de 30,5 milliards d’euros…
Voici ce que l’on appelle de très bons arguments pour inciter à une adoption de cet objectif de 30 % lors des prochains rendez vous européens consacrés au climat.
Aujourd’hui, l’Union européenne s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20 % d’ici à 2020, mais envisage d’aller plus loin pour atteindre les fameux 30 % à condition que d’autres pays industrialisés la suive…
Santé et qualité de l’air en chiffres
En Europe, environ 230 000 personnes meurent prématurément chaque année, 30 millions de personnes souffrent d’asthme et d’autres maladies respiratoires chroniques selon le CPME (Comité Permanent des Docteurs Européens).