Les chiffres de l’agriculture biologique du Gers
Le Gers est une terre de polyculture. Mais elle occupe la 1ère place nationale pour les grandes cultures menée en bio. En effet, le département y représente à lui seul 10 % de la collecte nationale.
Et le département est également :
– 1er pour la surface en céréales bio (maïs, blé…),
– 1er en oléagineux bio (colza, tournesol…),
– 1er en protéagineux bio (petits pois, soja…),
– 5ème pour la surface totale en bio,
– le 1er département de Midi-Pyrénées en nombre d’exploitations biologiques,
– au 3ème rang régional en surfaces consacrées à l’agriculture biologique.
Et pour arriver à de telles prouesses, la filière bio gersoise peut compter sur le soutien de partenaires clés.
La filière bio gersoise soutenue par un fort réseau de partenaires
Le fort maillage de partenaires qui oeuvrent conjointement pour développer l’agriculture biologique n’est sûrement pas étranger au développement de la filière bio dans le Gers. Alliant leurs synergies, ils permettent au département de voir la vie en bio.
Des partenaires institutionnels de taille
Parmi les soutiens sur lesquels peut compter le bio, on compte la Chambre de Commerce et d’Industrie du Gers. Elle a d’ailleurs à sa disposition deux agences : Gers Développement et Gascogne Vallée.
Le Conseil Général apporte également son soutien, à travers notamment de la mise en place d’un « pack bio » pour les entrepreneurs. Ce pack a pour but d’aider à la reconversion en bio et le portage de foncier agricole pour l’installation de maraîchers et arboriculteurs bio.
La Chambre d’Agriculture du Gers contribue également au développement de la filière. Ses services productions « fermières » et productions « agro biologiques » organisent les filières de production et viennent en appui technique aux producteurs.
Des scientifiques qui appuient le développement bio grâce à la recherche
Le CRITT-CTCPA (Centre Technique de la Conservation des Produits Agricoles) et son équipe d’experts, son sur le pied de guerre pour développer la filière bio.
Le CREAB (Centre de Recherche et d’Expérimentation en Agriculture Biologique), au niveau régional, apporte aussi son savoir-faire, ainsi que les deux laboratoires départementaux d’analyse agricole et viticole.
Des collaborations pertinentes
Afin de développer des partenariats, un système d’entraide ainsi que des relations commerciales, un annuaire des producteurs bio a été mis en place. Le Conseil Général s’est donc occupé de mettre en place un annuaire bio du Gers.
Des locaux moins onéreux : le bon calcul
Pour lancer son entreprise, le foncier est une charge non négligeable. Conscients de cette donnée, les AGROPARC, qui sont des modules pour accueillir les entreprises bio, se développent. Il y en a deux – bientôt trois – à Auch et à Seissan. La Zone Industrielle de Lafourcade, à Gimont, en pleine expansion, accueille également les entrepreneurs en quête du local idéal.
Un appui solide du GABB32
Parmi les soutiens institutionnels, on compte aussi le GABB32 (Groupement des Acteurs Biologiques et Biodynamiques du Gers). Il oeuvre sur plusieurs domaines.
Il mène des actions auprès des collégiens et des lycéens, il organise des rencontres avec le grand public et lance régulièrement des colloques. 560 producteurs ont déjà été touchés sur les deux éditions de 2012. Cette association reconnue d’Intérêt Général mène auprès des agriculteurs des missions techniques permettant le développement ainsi que la conversion des exploitations en bio.
Comme l’indique Jean-Jacques Garbay, nouveau président du GABB32 « nous assurons, entre autres, un soutien technique à la conversion en bio par des diagnostics et des simulations pour les producteurs en réflexion. Nous accompagnons également les transferts agronomiques auprès des agriculteurs conventionnels. Au total, nous avons ainsi formé, directement ou indirectement, près de 600 producteurs en 2012 ».
L’agriculture biologique gersoise à de Bio jours devant elle
Le Gers, 1er département agricole en France, a donc compris qu’il faut valoriser son territoire et la qualité de sa production.
Soucieux des traditions qu’il fait perdurer à travers des produits phares comme le foie gras ou l’Armagnac, il a su saisir l’opportunité de revitaliser son agriculture et de lui faire prendre le tournant du bio.
Soutenu par les acteurs majeurs Gersois, le département a su imposer sa griffe et faire du bio, un outil de développement capital. Souhaitons donc à l’agriculture biologique gersoise qu’elle ait de « bio jours devant elle » !
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D’accord le gavage c’est pas gentil pour les canards , mais la vie dans le Gers est douce et les humains y sont très agréables
décidément nous sommes plusieurs à avoir la même idée, et pour cause: le cahier des charges du bio inclut le bien-être animal. Alors, on se moque de qui en parlant de canards ou d’oies gavés…
Tout le monde ne gobe pas les sornettes des publicistes!
Ce département veut sans doute redorer son blason, l’éthique bio est incompatible avec le gavage des oies. La plupart des pays européens interdisent cette torture. Mais il y a certainement une poignée d’agriculteurs bio sincères et honnêtes.
Ce département veut s’en doute redorer son blason,l’éthique bio est incompatible avec le gavage des oies; La France est un des rares pays européens a autoriser cette torture. Mais il y a certainement quelques honnêtes et sincères agriculteurs bio.
Le Gers, une terre bio ? Vous oubliez que c’est la région du gavage du canard et de l’oie pour obtenir, après des souffrances inimaginables, l’aberration du foie gras, qui n’est ni plus ni moins un foie malade dont certains se régale.
Pendant l’Inquisition et jusqu’à ce que la « Question » pour obtenir la vérité soit abolie, on pratiquait le « supplice de l’eau » sur les prisonniers. Ce serait inimaginable de reprendre cette torture sur les hommes mais la plupart trouve normal qu’on l’applique sur des milliers animaux innocents. Alors modérez votre enthousiasme sur la qualité de vie dans le Gers ! Imaginez que vous vous réincarniez en canard ou en oie dans cette région.