L’Amazonie brûle. À cause de la politique dévastatrice menée par Jair Bolsonaro au Brésil, le « poumon de la planète » est en proie à des incendies visibles depuis São Paulo, pourtant à 2.500 km de là. La déforestation est quatre fois plus importante que l’année précédente : un désastre écologique qu’il est primordial d’éviter.
Que faire pour éviter la déforestation en Amazonie ?
La réaction sur les réseaux sociaux a été importante : en écho à l’incendie de Notre-Dame, le hashtag #prayforamazonia a été adopté pour évoquer la catastrophe. Mais va-t-on simplement se mettre à genoux et prier ? Il existe des gestes bien plus efficaces à adopter au quotidien, qui peuvent avoir un impact sur la déforestation en Amazonie s’ils sont adoptés en masse.
Pour lutter contre la déforestation, on consomme moins de viande
On le dit et on le répète, la consommation de viande issue de l’élevage industriel a un impact énorme sur l’environnement ! Le bétail élevé en intérieur est en effet nourri avec des végétaux (soja notamment) issu… des terres déforestées du Brésil notamment. En diminuant sa consommation de viande, on diminue automatiquement l’importation de soja en provenance du Brésil et la course des agro-industriels pour la destruction de la forêt amazonienne.
Selon nous, c’est le premier geste à réaliser pour sauver l’Amazonie, le plus efficace et le plus facile à faire au quotidien.
On évite le bois issus des forêts tropicales
Une autre cause de la déforestation en Amazonie ? Le trafic de bois illégal. Les plus grands arbres, les bois précieux comme le teck, font l’objet de coupes sauvages dans la forêt, provoquant des dégâts sur la faune et la flore environnantes.
Comment l’éviter ? Il est nécessaire de prendre soin de n’acheter que du bois issu de sources certifiées. Privilégiez également les essences locales comme le pin ou le hêtre plutôt que des bois exotiques. On achète de préférence du bois et du papier certifié FSC. Ouvrez l’oeil lorsque vous achetez vos meubles !
On achète des produits équitables d’Amazonie
Les communautés présentes en Amazonie (amérindiens, pêcheurs, cueilleurs…) sont les garantes d’une gestion durable de la forêt amazonienne. Ils prélèvent les ressources dont ils ont besoin pour vivre en préservant la faune et la flore. Il est important de soutenir ces populations. On le fait en achetant des produits bio et équitables en provenance d’Amazonie. Quelques exemples ? Le guarana, petit fruit énergisant, les noix d’Amazonie, ou encore le coeur de palmier à consommer équitable.
On soutient les ONG qui militent pour la défense de l’Amazonie
Si, en France, nos moyens d’action sont limités, des associations se battent sur le terrain pour défendre la forêt amazonienne et les peuples indigènes qui y vivent. Un autre geste pour tenter de sauver l’Amazonie est de soutenir financièrement ces ONG. Quelques exemples ? Greenpeace mène un travail de fond depuis des années pour préserver l’Amazonie ; l’association Forêt Vierge est celle qui soutient l’action du grand chef Raoni ; enfin, l’ONG Survival International lutte pour les droits des peuples indigènes.
On signe des pétitions pour sauver la forêt amazonienne
Signer des pétitions a-t-il un réel impact sur les décisions mondiales ? On peut en douter, toujours est-il que c’est le moyen le plus rapide pour montrer son adhésion à une cause et le faire savoir. En ce qui concerne la sauvegarde de la forêt amazonienne, une pétition, lancée sur le site change.org le 21 août, a déjà rassemblé près de 2,5 millions de signatures. On vous invite à la signer pour montrer votre soutien.
Signez la pétition : Stoppons l’incendie de la forêt amazonienne
De même, les partages d’informations sur les réseaux sociaux peuvent avoir un impact pour changer les choses : vous pouvez partager cet article pour informer vos proches !
Illustration bannière : Incendies en Amazonie © Pedarilhos
ECOSIA
Article très intéressant qui nous rend un peu moins impuissant devant ce désastre… je rejoins Cyril pour son idée de planter des arbres, et je viens de lire une bonne idée: garder les noyaux des fruits, les laver, et les jeter un peu partout lors des balades en campagne… il parait qu’en Thaïlande, cela a reboisé certains endroits du nord de ce pays!!
Merci pour votre article, cependant vous oubliez une chose essentielle : planter des arbres, fleurs, arbustes, plantes etc.. Nous même. Nous ne pourrons jamais compenser la perte de biodiversité d’une foret primaire comme l’Amazonie. Et il faudrait des dizaines, voir des centaines d’années pour que tout redevienne comme avant. Il nous faudra donc beaucoup de temps, mais nous pouvons et devons ( tenter de ) replanter dès maintenant. Faites des boutures, plantez sur votre balcon, une parcelle de terre vide, gardez vos noyaux, de partout et n’importe où, demandez conseils, à la famille, amis, voisins, agriculteurs, formez vous en ligne comment faire, il faut faire ce geste et persévérer dans la durée. Nous avons besoin de l’aide, des efforts et du courage de chacun pour faire face à ce défi universel. Faisons de notre mieux.
Pour « concurrencer » le teck il y a une essence trop peu utilisée à mon gout, c’est le robinier (aussi appelé acacia, connu pour son miel). Niveau résistance en extérieur il sert à faire les piquets des prés, qui restent plantés dans la terre 365 jours par an pendant plusieurs dizaines d’années. Si les meubles en robinier peuvent être plus chers que ceux en teck, c’est qu’ils sont fabriqués par des ouvriers rémunérés et pas par des gamins en semi esclavage.
La meilleure solution est, tant que la forêt Amazonienne n’a pas été remise comme elle était avant, celle de boycotter à 100 % TOUTE MARCHANDISE QUI VIENT DU BRÉSIL, y compris les minerais de fer qu’on pourrait acheter tout simplement en Russie, bien plus près de nous que le Brésil……… ce n’est tout de même pas normal qu’une seule personne décide de la réduction de l’oxygène que la terre entière respire………. et l’ONU, qui brasse des milliers de milliards, que fait-il pour le monde ????? silence total…..