Voici un éditorial sur un sujet qui nous concerne tous sans exception : l’eau !
Appelée aussi « or bleu », l’eau est une ressource précieuse et représente un enjeu toujours aussi vital au 21ème siècle. Tandis que des réponses tentent d’être trouvées à l’échelle planétaire, comme à la conférence de Johannesburg en 2002, la France a depuis longtemps engagé son administration sur les problématiques de gestion de l’eau. Pour que la population puisse avoir accès à l’eau potable sur l’ensemble du territoire, comment s’organise aujourd’hui la maîtrise de cette ressource stratégique ?
Le partage de l’eau sur Terre
Au niveau international, il a été décidé d’installer des plans nationaux de gestion intégrée et efficiente des ressources en eau (GIRE). Pour atteindre les objectifs visés, il faudra desservir 900 millions de personnes en eau potable et 2,6 milliards en assainissement d’ici à 2015.
Mais les enjeux de cette précieuse ressource se décline selon les conditions géopolitiques des régions. Dans les pays développés par exemple, les services en charge de l’exploitation du réseau peuvent être confrontés aux problèmes des recouvrements. On peut toutefois affirmer que les inégalités mondiales persistent au regard du partage des ressources hydriques, un rapport de l’ONU dénonçait en 2009 déjà la gestion.
- Eaux usées municipales recyclées dans le monde
- Litres d’eaux usées rejetées dans la nature dans le monde
En France, une mobilisation de tous les acteurs
Dans l’hexagone, l’accès à l’eau potable ne pose heureusement plus problème. En revanche, d’autres problématiques liées aux enjeux de l’eau apparaissent. C’est notamment le cas de la conservation des milieux naturels, du partage de la ressource dans un territoire, ou encore du recouvrement des redevances et la juste application du principe de « l’eau paie l’eau ». Selon les caractéristiques des 8 districts hydrographiques de métropole, des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), déterminent les orientations générales.
Plusieurs organismes interviennent dans la gestion de ces priorités,
la coordination est assurée par la mission interministérielle de l’eau.
Sur le territoire, les directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), service déconcentré du ministère chargé du développement durable assure la cohérence de la mise en oeuvre de la politique de l’eau.
Pour l’aider dans son action, elle peut notamment compter sur le réseau des agences de l’eau mais également sur l’Office national des eaux et milieux aquatiques. L’Onema est chargé de la surveillance de l’état des eaux et de l’évaluation des milieux aquatiques.
La politique de l’eau de nos jours
En 2009 on dénombrait près de 31 500 services publics d’eau et d’assainissement ! !
La gestion directe par la collectivité territoriale compétente concernait alors 41 % de la population française. Pour répondre au maximum aux attentes des usagers-citoyens, les pouvoirs publics étendent engagent les acteurs économiques à intervenir dans la gestion de ces enjeux.
Ainsi depuis 2010, EDF travaille en collaboration avec les services des préfectures, l’Onema et l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, pour préserver la ressource et son cadre naturel. Ces missions représentent environ 35 millions d’euros d’investissements et 14 millions d’euros d’aides.
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Editorial proposé par Jack Mos
Combien d’eau douce sur Terre ?
Actuellement l’approvisionnement en eau dans le monde entier est à 80% sous régie public. A l’opposé d’autres pays européens la quasi-totalité de la gestion du service d’eau est confiée au privé en France. Même aux USA seulement 20% de l’eau est géré par le privé alors que c’est un pays connu pour sa politique ultra-libérale ! Il faut aussi savoir que l’eau est le 3em secteur le plus corrompu après l’armement et le BTP … Alors que c’est une ressource vitale pour l’humanité. Que font nos gouvernants pour moraliser tout cela, où trempent-ils aussi dans cette corruption, ceci expliquerai cela ?
plus d’infos pour un retour en régie de l’eau sur activeau.fr/retour-regie-eau
Oui à part que l’ONEMA est pieds et mains liés et à donc peu de pouvoir…surtout si ils essaient de verbaliser les grands pollueurs…comme EDF ou AREVA !!!!