Le gluten brille par son absence dans l’alimentation de certaines personnes. Tout le monde ou presque connaît quelqu’un intolérant au gluten. Dernièrement, on entend plutôt parler des produits et régimes sans gluten. Mais, qu’est-ce que c’est ? Pourquoi voit-on toujours plus de personnes adopter un régime sans gluten ? Le font-ils par choix ou par contrainte ?
Régime sans gluten : d’accord, mais d’où provient le gluten ?
Le gluten provient de certaines céréales comme le blé, l’orge, l’épeautre et le seigle.
Pour être plus précis, c’est une protéine présente dans l’endosperme des grains, donc à l’intérieur de la graine. Ce complexe protéique est composé de gliadine et de gluténine.
Les propriétés du gluten
Cette protéine possède une « viscoélasticité », c’est-à-dire qu’elle lie les aliments et aide les pâtes à gonfler avec la levure. Elle est pratique pour la cuisine et les industries agro-alimentaires utilisent souvent cette propriété-là pour optimiser leurs aliments et la texture de leurs produits.
Dans quoi trouve-t-on du gluten ?
Notre alimentation est très riche en gluten, puisque nombreux aliments contiennent du blé, de l’orge, de l’épeautre ou du seigle. Pensons aux farines, aux flocons, aux pains, aux gâteaux et viennoiseries… En fait, le gluten est partout !
On le retrouve aussi dans la nourriture industrielle, sous des formes auxquelles on ne penserait pas et dans dans les produits qui ne sont pas sensés en contenir. En voici quelques uns :
Liste non exhaustive des produits contenant du gluten :
Ferments lactiques (blé), Arômes (blé), Malt d’orge, Sirop de glucose, Agents anti-agglomérants, Amidon (de blé, orge etc.), Dextrose, Extrait de malt, Épaississants (les E140), Maltodextrine, Vinaigre de malt, Dextrose de blé, Seitan (produit fait à bas de gluten)
Au sujet de l’avoine, les avis divergent. En effet, certains types d’avoine pourraient contenir du gluten. Pour les produits laitiers, quelques fromages et certaines crèmes en auraient aussi. Les charcuteries seraient également des produits en contenant, tout autant que les yaourts au chocolat. La vigilance est donc de mise pour ces produits.
Le gluten, ennemi alimentaire ?
Le gluten, ça a l’air assez sympa, mais seulement si on le digère. C’est là que se trouve le problème principal. Les personnes souffrant d’intolérance ou de la maladie de coeliaque (maladie auto-immune) se trouvent atteintes de diverses affections : maux de ventres, vomissements, diarrhées graisseuses, amaigrissement… Dans le pire des cas, cela provoque une mauvaise absorption de vitamines, et donc des carences.
L’intolérance peut survenir à tout âge et la meilleure manière de la détecter est de consulter un médecin. Le seul traitement efficace est un régime excluant totalement le gluten, à vie.
La tendance du régime sans gluten
Ces derniers temps, les médias évoquent souvent les régimes sans gluten et pas seulement à cause des intolérances, mais parce que cela aurait certaines propriétés. Ce régime pourrait être amincissant, ou encore faire mieux digérer, voire guérir certaines pathologies inflammatoires. Alors infos ou intox ?
Beaucoup de personnes célèbres et sportifs de haut niveau se mettent au sans gluten, certains à cause de leur intolérance, d’autres parce que cela faciliterait leur digestion, leur provoquerait une sensation de légèreté et les ferait maigrir ! Si pour les intolérants, le bien-être s’améliore en supprimant l’ingrédient problématique, pour les autres est-ce vraiment justifié ?
Gluten – débat et polémique
Une véritable polémique s’est installée.
– Certains spécialistes recommandent aux non-intolérants de ne pas changer de régime alimentaire, car cela pourrait les mener à des carences.
– D’un autre côté, les personnes cessant de manger du gluten affirment se sentir vraiment mieux, tant sur le plan digestif que sur le plan des poussées inflammatoires comme celles de l’arthrite, par exemple. Le Dr Jean Seignalet dans son libre L’alimentation ou la 3e médecine, en est l’apôtre depuis 1996.
L’avis de la diététicienne :
Si ces patients anti-gluten affirment se sentir mieux, pourquoi les priver de leur satisfaction ? L’essentiel est qu’ils sachent s’alimenter correctement en composant avec les céréales sans gluten comme le riz, le quinoa, le fonio, et le millet par exemples ; et qu’ils soient vigilants à ne pas avoir de carences.
Choisir de pas manger de gluten si on n’est pas allergique ne se fait donc n’importe comment. Quelques soient les convictions personnelles, il faut mettre en place une alimentation équilibrée et sans carence qui nécessite une bonne connaissance des aliments alternatifs au gluten. En restant tolérant envers ceux qui ne sont pas convaincus des bienfaits de cette éviction…
A LIRE : Conseils de pro pour manger sans gluten
Page suivante : Les produits sans gluten
C’est toujours le même problème concernant la non utilisation du gluten, issus de sa fabrication a base de farine…Mais suite aux dégénérescences des cultures des blés grâce aux pulverisations des cultures par des produits made in USA , mosantonien,
voila d’où proviennent ces ennuis depuis, comme par hasard, apres les pulvérisations de produits toxique? qu’on s’amuse , n’est-ce pas ?
L’intolérance au gluten ne serait elle pas due au glyphosate? Facile d’incriminer le gluten alors que se sont plutôt les quantités de glyphosate qui sont augmentées en fin de croissance des céréales afin de favoriser les rendements et alimenter les poches des vendeurs de glyphosate. En tout cas les symptômes sont curieusement identiques à ceux de l’empoisonnement au glyphosate.
« Et voilà le gluten.
Après les satellites artificiels qui dérèglent le temps, l’éclairage fluorescent qui fait perdre les cheveux, voilà la solution de tous nos maux : ne plus manger de gluten…..
Ah, qu’il est bon de trouver une solution simple pour résoudre notre mal-être. »
C’est clair! Et tu verras que dans quelques temps on nous dira que fumer est mauvais pour la santé! Au moindre cancer des poumons: bah ca c’est la cigarette.
L’intolérance au gluten ne serait elle pas due au glyphosate? Facile d’incriminer le gluten alors que se sont plutôt les quantités de glyphosate qui sont augmentées en fin de croissance des céréales afin de favoriser les rendements et alimenter les poches des vendeurs de glyphosate. En tout cas les symptômes sont curieusement identiques à ceux de l’empoisonnement au glyphosate.
En savoir plus sur http://www.consoglobe.com/gluten-regime-sans-cg#AQvztFiBogfQCJFZ.99
Le pain ancien était fair avec du blé ancien, qui n’a plus rien à voir avec celui d’aujourd’hui. Toutes les variétés de céréales, de légumes, de fruits que l’on mange aujourd’hui sont sélectionner par des grands groupes comme Monsanto. Les agriculteurs sont obligés de leur acheter leurs semences, les anciennes semences sont interdites.
Sinon, non les végétariens, vegetaliens ou vegan ne sont pas plus sujets aux carences que ceux qui mangent des animaux, la raison? Ceux ci se sentent concernés par ce qu’ils mangent, ils varient les aliments bcp plus, mangent une palette d’aliments bcp plus large et non pas que du riz, des patates, des pates ou haricots vert « en accompagnement ».
Ne plus vouloir manger d’animaux n’est pas une lubie de pays riche, mais plus une évolution. Nous pouvons trouver dans notre pays absolument tout comme aliments, la viande n’est pas nécessaire, alors pourquoi continuer à massacrer des millions d’animaux nourrit aux OGM, bourrés d’antibiotique(l’élevage bio n’y coupe pas, c’est obligatoire), ce qui pourrit les sols et la mer ( marées vertes en Bretagne), déforestation en Amazonie pour la culture du soja ogm qui sert à nourrir les animaux et surtout qui appauvrit les pays pauvres comme l’Afrique ou leurs cultures de céréales sont exportés massivement vers nos pays pour nourrir les animaux d’élevage…et pas les africains. Mais bon « la viande c’est trop bon ».
Quant au gluten, qu’est ce que ça peut faire si les gens veulent arrêter, le principal est qu’ils se sentent mieux, et ca be regarde qu’eux.
Si tout ça dérange certains c’est surtout parce que ca les met face à leur bêtise et en plus il n’y connaissent rien mais font semblant de s’y connaître.
HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA. Les Bobos hipster me feront toujours marrer.
Le gluten n’est pas un aliment nocif si on le tolère. Toute fois en cas de maladie coeliaque, les troubles vont jusqu’au décès de la personne concernée. Si certaines personnes veulent s’en privé libre à eux mais les personnes atteinte de cette maladie souffre de terrible douleurs en cas d absorption. C’est très différent de ceux qui le font par choix.
« Le gluten n’est pas un aliment nocif si on le tolère »
Faux, le gluten augmente la perméabilité intestinale et donc ouvre grand les portes à de nombreuses maladies !
Et voilà le gluten.
Après les satellites artificiels qui dérèglent le temps, l’éclairage fluorescent qui fait perdre les cheveux, voilà la solution de tous nos maux : ne plus manger de gluten…..
Ah, qu’il est bon de trouver une solution simple pour résoudre notre mal-être.
Le chômage, les divorces, les mœurs dissolus, l’absence de vision claire de notre avenir n’ont aucune influence sur notre santé. Ne cherchez pas, c’est le gluten…..
Bien sur que l’intolérance au gluten existe, mais chez un très petit nombre de personnes…..
Enfin, si cela console certaines personnes, tant mieux, mais il ne faudrait pas qu’en adoptant une alimentation déséquilibrée, ces personnes ne souffrent de carences bien plus graves, et surtout, entraînent des enfants avec elles…..
Ce n’est pas moi qui le dit, c’est le professeur Henri Joyeux, éminent cancérologue de renommée mondiale :
Les conseils essentiels d’Henri Joyeux pour éloigner le cancer et les maladies chroniques
Nous portons tous en nous des cancers potentiels, explique Henri Joyeux. Des cellules dormantes qui possèdent un potentiel de transformation cancéreuse. Voire de minuscules tumeurs peut-être, tapies, endormies. Alors ne les réveillons pas et ne les stimulons pas par de mauvaises habitudes alimentaires ou des comportements dangereux. Il conseille donc d’éviter autant que possible 3 types de produits :
les viandes rouges et les charcuteries,
les produits laitiers,
le gluten.
1 – La viande doit redevenir un aliment spécial
C’est exactement ce que prône un tout récent rapport des Nations unies pour l’environnement, pour des raisons évidemment écologiques. Mais ce qui vaut pour la planète vaut pour notre écologie personnelle : il nous faut réduire drastiquement notre ration de viande. Cela nous évitera bien des acides gras saturés et des complications. L’idéal est de revenir à l’alimentation des années 50, juste avant que nos habitudes alimentaires ne basculent du végétal à l’animal. Manger de la viande exceptionnellement et de préférence blanche, dans des plats où celle-ci n’est pas l’ingrédient principal. Priorité aux légumineuses (attention au mode de cuisson, qui doit rester léger), avec des petites bouchées de viande. C’est aussi ainsi que l’on se nourrit encore dans les pays les plus démunis et l’on ne s’en porte pas plus mal malgré la pauvreté.
2 – Laissez les produits laitiers aux veaux… Les sécrétions des mamelles de la vache sont bonnes pour le veau. Pour l’enfant, la nature a fait le sein maternel. Retenons que les produits laitiers contiennent trois familles de facteurs de croissance :
les EGF : facteurs de croissance épidermique,
les TGF : facteurs de croissance de transformation (squelette, articulations, muscles…),
les IGF : facteurs de croissance de l’insuline.
Ces trois facteurs de croissance sont dangereux pour l’être humain. Encore une fois, ils sont destinés au veau. Or un veau, un an après sa naissance, pèsera avec ce régime 350 kg quand un petit d’homme atteindra 5 kg… Ces facteurs de croissance ne sont pas détruits par le mode de conservation UHT, l’ultra haute température (consistant à porter le lait à 140° pendant 3 à 4 secondes) et vont attaquer notre foie, notre pancréas, nos muscles… Nos grands-mères faisaient mieux : en faisant bouillir le lait jusqu’à obtenir une crème, elles éliminaient ces facteurs de croissance.
2 – Trois produits laitiers par jour : la voie royale vers la maladie chronique
Se gaver de produits laitiers, c’est donc se gaver d’hormones de croissance inadaptées à notre organisme. Ce n’est pas un hasard si les nouveaux traitements en cancérologie passent pas des thérapies ciblées sur le tissu tumoral, des anti-angiogéniques, autrement dit des anti-facteurs de croissance. A quoi bon consommer ces facteurs de croissance pour se soigner après avec leurs antagonistes ?
Et que penser des recommandations du Programme National Nutrition Santé 2011-2015 qui impose encore 3 produits laitiers par jour pour les enfants comme pour les adultes ?
Pour le calcium ? Les produits laitiers nous en apportent 3 fois trop. Sachant que le calcium n’est absorbé qu’à 35% par notre métabolisme, le reste va aller calcifier notre squelette, nos articulations, irriter notre côlon. Avec arthroses, maladies auto-immunes et cancers à la clé.
Pour le sucre ? Le lactose entraîne de « lactolisme » pour reprendre l’expression d’Henri Joyeux !
3 – Réduire ou supprimer le gluten
En transformant génétiquement notre froment (les épis montaient bien plus haut dans les champs de blé des années 50), l’agriculture intensive nous a exposés à des dangers qui ne cessent de croître. Vous êtes toujours ballonné, vous avez des gaz, une mauvaise excrétion ? Vous êtes plutôt souvent fatigué ? Vous souffrez peut-être de la maladie coeliaque. Facile à déceler soi-même : il suffit de se passer pendant 15 jours :
de pain, même complet,
de pâtes,
de pizzas,
de viennoiseries et autres biscuits.
Si au bout de 15 jours les symptômes diminuent ou disparaissent, c’est que l’on est intolérant ou allergique au gluten. Le gluten des produits à base de blé, de maïs, de seigle, d’orge, mais aussi de kamut ou d’épeautre favorise la porosité intestinale. Autrement dit l’intoxication générale de nos organes : les mauvaises molécules comme celles du lait, au lieu d’être évacuées par notre côlon, vont aller réveiller nos cellules à potentiel de cancérogénicité. Et détruire notre système immunitaire, d’où l’explosion des maladies auto-immunes. Attention en particulier au pain moderne qui outre sa pauvreté nutritionnelle nous apporte presque à lui seul la quantité de sel dont notre organisme a besoin au quotidien. Salez vos plats par dessus et on connaît le résultat…
C’est aussi ainsi que l’on se nourrit encore dans les pays les plus démunis et l’on ne s’en porte pas plus mal malgré la pauvreté.
Arretons de manger tout court et on sera tous en bonne santé.
« maladie DE coeliaque » LOL perdu « coeliaque » n’est pas un monsieur !
Encore une tête de linotte qui a écrit l’article : niveau crédibilité c’est pas terrible. A-t-elle compris ce qu’elle écrit ?
Et une fois n’est pas coutume sur ce site, aucune référence crédible associée à l’article, ça brasse de l’air… Merci à « anonyme » de l’avoir complété de façon intelligente et circonstanciée.
résumé d’une étude américaine publiée récemment (février 2015) dans la revue Nutrients :
Faut-il éviter le gluten pour être en bonne santé, et surtout faut-il l’éliminer dans les maladies auto-immunes ? D’après un article paru dans Nutrients, la gliadine du gluten augmente la perméabilité intestinale chez tous les individus, qu’ils soient intolérants au gluten ou pas. La perméabilité intestinale est un facteur-clé dans le déclenchement des réactions inflammatoires et des maladies auto-immunes, car elle favorise le passage anormal dans l’organisme, depuis le tube digestif, de fragments de protéines ou antigènes qui pourront déclencher une réponse du système immunitaire.
Le gluten se trouve dans le blé, l’orge, le seigle. La gliadine est une protéine immunogénique du gluten. Certaines personnes sont intolérantes au gluten (maladie céliaque) et doivent l’éviter. D’autres sont sensibles au gluten et présentent des symptômes qui peuvent ressembler à ceux d’une intolérance. Le régime sans gluten permet la disparition de ces symptômes.
Lire : Sensibilité au gluten : disparition de certains anticorps avec un régime sans gluten
Dans cette étude, des chercheurs américains ont étudié l’effet de la gliadine sur la perméabilité intestinale de patients intolérants ou sensibles au gluten, ainsi que chez des témoins. Contrairement aux personnes souffrant de la maladie céliaque, les personnes sensibles au gluten n’ont pas d’augmentation d’auto-anticorps contre la transglutaminase (un test permettant le diagnostic de la maladie céliaque). La réponse immunitaire chez les patients sensibles au gluten diffère donc de celle des intolérants au gluten, d’où l’idée que les similarités entre patients sensibles et intolérants proviennent d’un problème intestinal commun.
Les chercheurs ont étudié les réponses des systèmes digestif et immunitaire chez 4 groupes de personnes : des patients céliaques « actifs » (qui mangeaient du gluten depuis au moins deux mois), des patients céliaques en rémission (avec un régime sans gluten depuis au moins un an), des patients sensibles au gluten mangeant du gluten depuis au moins deux mois et des témoins avec un régime contenant du gluten. Les chercheurs ont réalisé des endoscopies et récupéré des échantillons de biopsies. Ils ont mesuré l’augmentation d’une protéine anti-inflammatoire (l’interleukine-10), une molécule qui calme la réponse immunitaire dans l’intestin.
Résultats : suite à une exposition à la gliadine, la perméabilité intestinale a augmenté chez tous les sujets, même ceux qui ne semblaient pas sensibles au gluten. Les patients qui étaient soit intolérants soit sensibles au gluten avaient tous une augmentation plus importante de la perméabilité intestinale que des patients intolérants en rémission. En même temps, les échantillons des céliaques qui suivaient un régime sans gluten avaient le moins de changement dans la perméabilité intestinale. Ceci signifie qu’un tissu intestinal qui est régulièrement exposé au gluten réagit plus fortement qu’un tissu intestinal qui n’a pas été exposé au gluten pendant un certain temps.
La barrière intestinale fait partie du système de surveillance immunitaire : dans un épithélium intestinal sain, la barrière intestinale est censée être imperméable aux macromolécules comme la gliadine, grâce aux jonctions serrées qui existent entre les cellules. Une mauvaise barrière intestinale pourrait jouer un rôle dans des maladies immunitaires.
Lire : Les additifs favorisent la perméabilité intestinale et l’auto-immunité
Par ailleurs, les niveaux de la protéine anti-inflammatoire IL-10 étaient plus élevés chez les témoins que chez les personnes sensibles au gluten ou intolérantes, ce qui suggère que leur système immunitaire a plus de ressources pour combattre l’inflammation liée au gluten.
Les résultats de l’étude suggèrent que l’exposition au gluten conduit à une altération de la fonction de barrière intestinale aussi bien chez les patients céliaques que ceux sensibles au gluten.
Lire : La sensibilité au gluten n’est pas un mythe, elle existe bel et bien
L’avis de LaNutrition.fr. Le Pr Jean Seignalet avait conçu son régime hypotoxique sans gluten ni laitages sur le principe que le gluten augmente la perméabilité intestinale et peut donc favoriser le passage de fragments protéiques qui déclenchent chez certains inflammation et auto-immunité. Parmi ces pourvoyeurs d’antigènes figurent en bonne place les protéines laitières. Raillé par les médecins, le régime Seignalet a pourtant permis à des dizaines de milliers de patients de trouver un soulagement. Cette étude confirme le bien-fondé des travaux du Dr Seignalet. Elle est un encouragement pour les personnes souffrant d’auto-immunité ou de maladies inflammatoires chroniques, à faire l’essai d’un tel régime pendant quelques semaines.
Source
Hollon J, Puppa EL, Greenwald B, Goldberg E, Guerrerio A, Fasano A. Effect of gliadin on permeability of intestinal biopsy explants from celiac disease patients and patients with non-celiac gluten sensitivity. Nutrients. 2015 Feb 27;7(3):1565-76. doi: 10.3390/nu7031565.
Si l’on se sent mieux sans gluten (ballonnements, digestion etc…) pourquoi pas? Encore faut-il en avoir les moyens, les produits sans gluten étant très coûteux. Perso, j’achète la farine de petite épeautre qui ne contient que 7% de gluten pour faire mon pain.
Je remarque qu’il n’y a que dans les pays où l’on mange à sa faim que ces phénomènes (cru, végétarien, sans laitages etc…) deviennent courants voir idéologiques pour certains, avec tout ce que cela peut comporter de carences alimentaires surtout pour les vegans et à fortiori leurs enfants qui ont leur squelette et les muscles le soutenant à construire. Dans les pays où l’on meurt de faim, on ne se pose pas ces questions « existencielles »
Bien sûr, l’on peut ne plus vouloir manger de viande à cause des élevages intensifs et inhumains que subissent les animaux avant de venir dans notre alimentation. Je le comprends tout-à-fait. Mais on peut accepter de consommer des œufs et des laitages provenant d’élevage bio et respectueux de l’animal. Dans ce dernier cas, on pourrait considérer ces deux derniers aliments protéiques comme une « offrande » de leur part. N’oublions pas que nos lointains (très lointains) ancêtres n’étaient pas seulement cueilleurs comme le prétendent les adeptes du vegan mais également chasseurs.
chasser implique de posséder des armes même rudimentaires ; les tous premiers hommes ne sont pas apparus sur terre les armes à la main ; je ne les imagine pas coursant une antilope ou attaquant un mammouth ; ils mangeaient peut être de toutes petites bêtes genre insectes etc, des fruits qu’ils pouvaient cueillir, des feuilles et les racines qu’ils déterraient en tirant dessus et sans doute chapardaient-ils quelques oeufs ; grosso modo, il devaient avoir la nourriture des primates que nous sommes également
« l’essentiel est qu’ils sachent s’alimenter correctement en composant avec les céréales sans gluten »
Et qu’y a t’il dans les céréales sans gluten qu’on ne puisse trouver dans d’autres aliments en quantité suffisante?
Les macro et micro nutriments des céréales se trouvent partout ailleurs.
C’est aussi stupide de penser qu’on ne peut pas manger correctement sans céréales que de dire que dans l’absolu le végétarisme est un régime carencé !
Tout à fait d’accord avec toi anonyme, je ne vois pas en quoi le fait de retirer les céréales amènerait des carences, les micronutriments (vitamines, oligo éléments et minéreaux) sont peu présents dans les céréales d’autant plus qu’ils sont cuits mais pas contre on les trouve en abondance dans les fruits et légumes. Pour ce qui est des acides aminés, ils sont suffisants également dans les fruits et légumes. Toutes ces idées sont véhiculées pas les lobbies (industries agro alimentaires) il faut ouvrir les yeux
bonjour a tous
j ai fait une fibroscopie pour savoir si j etais intolerante au gluten … Je ne suis pas du tout avec le resultat negatif … Vu les ameliorations
constations depuis 4 mois sans gluten ( peau et muqueuses dessechees redevenues souples … oreille droite declaree inoperable par un orl 2dixieme a retrouve son audition a 80 pc … depression envolee … Respiration amelioree ) en bref je sens mon corps reprendre ses fonctions comme un bebe dont les fonctions deviennnent autonomes … C EST LE TOP …
JE ME DEMANDE SI LE FAIT QUE L EXAMEN AIT ETE PRATIQUE EN PERIODE D ARRET DU GLUTEN EMPECHE UN DIAGNOSTIC POSITIF …
J AI REESAYE AU BOUT DE 2 MOIS DE REPRENDRE PETIT A PETIT LE GLUTEN ET CA A ETE L HORREUR … CONSTIPATION … MAUX DE VENTRE ET AIE AIE AIE HEMORROIDES SONT REVENUES EN FORCE … ET C EST LA RAISON DE DEMANDE D AIDE A UN GASTRO ENTEROLOGUE POUR 1 FIBRO ET 1 COLOSCOPIE …
JE SORS DE LA CLINIQUE AVEC 1 SOULAGEMENT DE NON PROBLEMES GASTRIQUES MAIS HELAS AVEC TJRS MES PROBLEMES DE CONSTIPATIONS ET HEMORROIDES NON RESOLUES …
BIENHEUREUX CEUX QUI NE CONNAISSENT PAS CES DOULEURS TRES HANDICAPANTES … BON COURAGE AUX AUTRES …
ET PLUS JAMAIS DE GLUTEN …
le français consommait en moyenne 1kg de pain par jour en 1900 soit 5 fois plus
qu’aujourd’hui et sans faire des générations d’affaiblis ou d’intolérants.
hormis le cas des vrais malades , le problème n’est il pas essentiellement la sédentarité et la manque de variété de l’alimentation ?
Bonjour Olive,
comparons ce qui est comparable : le pain de 1900 était-il le même que celui d’aujourd’hui ???
La culture moderne et industrielle des céréales, avec force pesticides, engrais chimiques et autres saloperies, rend la comparaison délicate entre 1900 et 2015 !
et comme dit le dicton : comparaison n’est pas raison !
Le gluten est un poison car il se colle aux parois des intestins, engendrant candida albicans qui trouent les intestins. Le porosité intestinales serait la base des maladies dégénératives et auto-immunes (travaux Dr Jean Seignalet…).
Céréales à bannir de votre alimentation !
le blé en 1900 était très différent du blé actuel ; les variétés de blé ont justement été sélectionnées pour avoir le plus de gluten possible ; et du gluten, les industriels en rajoutent partout(charcuterie, jambon, fromage, plats cuisinés etc)
Avant d’arrêter tout le gluten commencez par essayer de manger du pain avec un minimum de levure ! Une baguette blanche classique contient 10 g de levure de boulanger (très peu digeste sauf si elle a déjà fait son travail pendant de longues heures) et mes baguettes contiennent 0.2 g de levure de boulanger et ont poussé pendant une nuit ! Je peu vous garantir qu’elles sont 10 fois plus facile à digérer que la baguette classique !
fourapain.jeanlepine.com
Il ne s’agit pas de digestion mais de gluten ce qui n’a rien à voir
@Anonyme certaines personnes font des réactions à la levure, mais sans le savoir et attribuent ça parfois au gluten. Donc c’est aussi une piste a explorer en cas de problèmes assimilables au gluten.
Je suis effarée de constater que certaines personnes se mettent à manger sans gluten pour perdre du poids alors qu’elles ne sont pas intolérantes.
Obligée de manger sans gluten, sans lactose et le moins possible de sucre depuis 1 année suite à biens des problèmes de santé en aggravation depuis 5-6 ans, je trouve ce « régime » plutôt difficile à tenir lorsque l’on veut conserver une vie sociale : invitations, restaurants,vacances quasi impossibles à l’hôtel.
Sachez qu’après une période de perte de quelques kg, vous les reprendrez dès que vous mangerez à nouveau normalement. Alors réfléchissez avant de commencer, au risque de devoir maintenir cette manière de manger à vie parce que vous aurez déréglé votre corps, comme avec tout autre régime « minceur » d’ailleurs !
Cependant, pour tout ceux qui ont des soucis de digestion, migraines, fatigue, insomnies, problèmes de peau (acné, couperose, rosacée), alors effectivement, vous devriez vous y intéresser.
En une semaine, fini les maux de ventre après chaque repas, les gros coups de pompe durant la journée, les insomnies vers 3-4h du matin. Les migraines (qui duraient parfois 5 jours, malgré la prise de médicaments)se sont peu à peu estompées pour ne devenir plus que de simples maux de tête lors de changements de temps.
Bonjour,
Je mange sans gluten et sans produit laitier depuis 10 ans environ. Je n’achète aucun produit préparé dit sans gluten, car je remplace simplement par d’autres farines ou d’autres laits.
Faire soit même, limite tous les adjuvants cancérigènes que l’on trouve malheureusement fréquemment aussi dans les produits bios.
Plein de recettes faciles à la disposition de tous sur internet.
Personnellement je donne des cours de cuisine saine sans gluten, ni produits laitiers.
Bon appétit.
Bonjour, nous faisons un TPE (travaux personels encadrés) dans le cadre de nos études. Accepteriez-vous de nous donner un temoignage
Nous attendons votre réponse,
A bientôt,
Baptiste.
Arrêtez de raconter des âneries. Tous ceux qui défendent le gluten ne sont pas crédibles. Vous êtes dans l’industrie ou l’artisanat et vous avez peur pour votre gagne-pain (tiens, lapsus…).
20 a 30% pourraient être allergiques et pour tous les autres ce sont des pb gastriques, fatigue (tiens j’ai rien fait aujourd’hui mais suis rincé) et maladies genre auto-immunes. Renseignez-vous au lieu de garder la tête dans le sable, ou la farine.
Moi j’ai une maladie auto immune et j’étais un gros mangeur de pain, viennoiseries et tout le toutim. On va voir si au bout d’un an j’ai moins de crises (syndrome sec, glandes lacrymales pour l’instant). 6 crises en 2014. La dernière début janvier. Nouvelle alimentation depuis mi-mars (max de fruits et légumes, bio en très grande majorité). Pour le moment pas de crise. Ouais un peu plus cher mais pas tant sue ca et puis se goinfrer de fruits c’est mieux que de se taper 1 paquet de gâteaux, un paquet Haribo, coca, un cm do de merde etc…bon courage et surtout renseignez-vous sur Internet car a la télé il faut rêver pour entendre ca. Les amis boulangers, innovez… vous n’êtes pas le premier maillon mais c’est a vous que le commun achete sa baguette.
Bonjour,
Lorsqu’on a un réel problème avec le gluten, il faut attendre six mois au minimum avant d’en ressentir els bienfaits (preuves à l’appui:par exemple, le taux de certaines vitamines qui remontent enfin – tout en prenant des vitamines chaque jour mais je parle des vrais intolérants-
Les vitamines remontent car il n’y a plus ce phénomène de malabsorption, et donc les intolérants(généralement maigres) sont heureux car, absorbant mieux, ils reprennent quelques kilos. L’absence de gluten ne fait en aucun cas maigrir: c’est simplement que les gens vont remplacer le pain et les biscuits par des fruits, souvent, adopter une autre alimentation. Bref, mon message s’adresse à vous Elisabeth: ne faites rien sans avis médical et franchement si je n’étais intolérante avec quel plaisir je retrouverais le goût du pain, des gâteaux!(qui ne sont aps aussi bon en gluten free).Ne vous précipitez pas suite à un seul message, personne ne perd du poids en cessant le gluten. Merci à Michel pour cet article très intéréssant 🙂
« Ne faites rien sans avis médical »
moi, je fais tout sans l’avis médical : plus de poisons comme sucre industriel, sel, céréales, lait et viandes…
majorité de fruits et légumes pour lesquels le corps humain et nos cellules sont faites.
depuis 5 ans de ce régime, adieu médecins et pharmacies que je voyais tous les mois auparavant… je ne suis plus leur « client » obligé.
se renseigner sur internet : alimentation physiologique et hygiènisme
désolé pour les faute de frappe
mis a part les allergis connues, le gluten serait en cause dans les cas de diabete de type 2,
dans 95 % des cas de maladie d’ alzeimer,
on trouve sur le net des tas d’ articles allant dans ce sens,
le soucis, si tout le onde supprimait le gluten, ce serait la principale activité cérealière qui ferait faillite,
à mediter …..
Et le milieu medical ! Laboratoires pharmaceutiques, etc.
Absolument pas allergique au gluten (j’ai fait des tests), j’ai décidé d’essayer ce régime pour perdre les 4 kg que je n’arrivais pas à perdre en me privant pourtant de beaucoup de choses.
Le résultat est absolument extraordinaire. Non seulement j’ai perdu ces quelques kilos agaçants mais je me sens incroyablement mieux : plus légère, plus dynamique, plus calme et surtout je n’ai plus aucune remontées gastriques la nuit même après un repas un peu plus riche que d’habitude. Attention, Il faut attendre au moins 4 à 5 semaines pour en voir le bénéfice. Je fais des gâteaux et des tartes salées avec d’autres farines et c’est aussi bon.
super initiative , que je vais mettre en œuvre pour perdre qqs kgs en trop ! Mais faut il vraiment l éliminer entièrement de l alimentation ,et n est ce pas trop compliqué , et si on consomme des produits avec gluten quand on ne peut pas faire autrement ,a t on le même résultat ? merci du retour