La Réserve de Biosphère Gran Pajatén nous montre qu’un petit pas peut faire un chemin. L’initiative d’un groupe de paysans péruviens pour préserver la forêt et reprendre le terrain aux cartels de la cocaïne, a conduit au développement d’un projet insolite qui se traduit aujourd’hui en une réserve naturelle et culturelle unique.
L’aventure du Gran Pajatén est la preuve que la préservation d’un écosystème vital pour notre planète via le développement socio-économique des populations locales, est possible et bénéfique pour tous.
Le collectif PUR Projet est à la base de la reforestation et la conservation du Gran Pajatén. En 2008, ils ont planté le premier arbre selon les principes d’agroforesterie dans le village de Santa Rosa au Pérou. L’idée de base était de créer des liens entre les grandes entreprises et les petits producteurs, dans le but de réduire l’impact écologique des premiers et d’améliorer les conditions de vie des seconds, dans la continuité de la politique d’Alter Eco, marque de commerce équitable qui achetait à cette époque, du cacao aux producteurs du village. Mais c’est surtout l’importance donnée à la plantation d’arbres qui a influencé la réussite du projet.
PUR Projet et les petits producteurs ont réussi à lever des fonds auprès des entreprises désireuses de s’engager pour le climat et le bien-être des populations : Vittel, Ben & Jerry’s, Caudalie, entre autres, décident alors de planter des millions d’arbres. Les pépinières fleurissent et les producteurs de cacao sont patiemment formés à l’agroforesterie, de la plantation aux suivis des arbres sur le long terme.
Chaque arbre planté est enregistré par GPS, afin d’étudier ses apports écosystémiques sur l’eau, le sol, le climat, la biodiversité. PUR Projet amène ainsi la population locale à comprendre l’importance de l’agroforesterie communautaire, et sa capacité à tenir éloignées les mafias de la cocaïne qui ont terrorisé la zone durant de nombreuses années : une force de frappe pacifique, grâce à un modèle économique pérenne et écologique.
Le Gran Pajatén est aujourd’hui planté de plus de trois millions d’arbres
Plus de trois millions d’arbres ont été plantés dans cette zone isolée de l’Amazonie andine péruvienne, et déjà, les petits producteurs locaux profitent d’une amélioration de leur niveau de vie.
La reforestation n’était cependant que le début de la révolution dans cette région. Elle a naturellement amené à la conservation forestière. Les producteurs se sont progressivement organisés en associations et coopératives pour engager les démarches d’enregistrement d’une zone de conservation de forêt primaire de 300.000 hectares en amont de leurs parcelles.
Finalement, ils se sont regroupés en une fondation de droit local afin de coordonner la gestion durable de cette zone et d’acquérir une visibilité à l’échelle nationale et internationale.
Leurs actions aboutissent en 2014 : la zone est certifiée projet de conservation forestière REDD+. C’est la reconnaissance officielle du « Biocorredor Martin Sagrado », projet communautaire de réduction de la pression sur la forêt à travers de modèles économiques alternatifs.
Le Gran Pajatén, parrainé par Marion Cotillard
Des figures de haut vol soutiennent ce projet exemplaire : Marion Cotillard et Bertrand Badre (CFO de la Banque Mondiale) deviennent respectivement en 2011 et 2015 marraine et parrain du projet.
En mars 2016, l’UNESCO couronne le tout : sous l’action coordonnée des producteurs et de l’État péruvien, l’UNESCO annonce à Lima l’enregistrement d’une zone de 2,4 millions d’hectares comme Réserve de Biosphère, c’est-à-dire « site de soutien pour la science au service de la durabilité », qui concilie la conservation de la biodiversité et son utilisation durable.
La Réserve de la Biosphère Gran Pajatén est la première à avoir un Patrimoine Mondiale mixte, naturel et culturel, en Amérique du Sud. Au centre, le Parc National du Rio Abiseo préserve le site archéologique Gran Pajatén, comparable au Machu Picchu.
Il est à parier que l’histoire est loin d’être terminée pour les producteurs du village Santa Rosa et des alentours ; le succès reconnu de la coopération public-privé dans cette région ne laisse pas indifférent les investisseurs internationaux. PUR Projet travaille déjà sur des modèles qui permettront de reproduire cet effort de régénération des terres dégradées à l’échelle régionale et nationale.
Les particularités de la réserve de biosphère Gran Pajatén
La réussite de ce projet est exceptionnelle à plusieurs titres :
1. Un projet à gouvernance 100 % local
Il regroupe aujourd’hui plus de dix coopératives agricoles, associations villageoises et environnementales, soit plus de 10.000 bénéficiaires directs et indirects. Ensemble, ils gèrent les activités des différents programmes de reforestation et de conservation.
2. Une participation exemplaire des autorités locales et nationales
Le Gouvernement de la région de San Martin est lui aussi impliqué dans ce projet depuis son démarrage. Il a délivré aux organisations, des contrats de concession sur 400 000 hectares, et a porté le dossier pour l’enregistrement en zone de Biosphère auprès de l’UNESCO, avec le soutien du Ministère de l’Environnement et des Ressources Naturelles du Pérou.
Le Gouvernement vient de signer un engagement pour la plantation de 40 millions d’arbres supplémentaires. Les autorités locales et nationales souhaitent ainsi étendre l’impact des projets sur toute la région de San Martin pour en faire un modèle de développement durable.
3. La mobilisation du secteur privé a permis de mobiliser des soutiens financiers massifs et pérennes
Les projets de PUR Projet (Alto Huayabamba, Jubilacion Segura, Biocorredor Martin Sagrado) sont financés à 100 % par des contributions volontaires d’entreprises privées. Celles-ci souhaitent réduire leur empreinte environnementale (climatique, eau, biodiversité, sociale…) en participant à ces projets à impacts positifs multiples. La réussite du Gran Pajatén prouve que la préservation du climat et des écosystèmes peut passer par la mobilisation du secteur privé.
bonjour,
depuis quelques mois, j’ai n’aucune de communication de la part du 4 pour 1000 et mon compte a été bloquée. Je na sais pas pourquoi. Si possible, permettez- moi de réactiver mon compte pour que je puisse présenter fruit de notre travail. Avec cordialement.
Présentation :
Je m’appelle RANDRIAMALAZA ANDRE,
PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION VALAZOMBY qui situe dans le fokontany de befontsy, commune rurale d’Antsahamena, district d’Andapa, région de SAVA.
CONTACT : +261 34 69 903 40
32 64 025 60
COURRIEL: mandrilaza@gmail.com
Situation géographique :
Befontsy est englobé dans la foret de la commune d’antsahamena qui situe entre la limitrophe de district d’Andapa et de Maroantsetra.
Elle possède encore des grandes réserves forestières de la nation et surtout de la partie nord de Madagascar qui est sous dirigeant de la
W.C.S (Makira).
L’association a été crée du 13 octobre 2014 par la volonté des cultivateurs qui unissent de leurs forces pour chercher de développement de la commune et de protéger de l’environnement dont qui subie d’une immense de dégradation actuelle.
En faite en tant que riverain, vu les défaillances qu’elle n’a pas de politique communale pour le développement (PCD), d’une part et d’autre pour récupérer des ajournements depuis des longues années.
L’association a crée des mesures précis et efficaces en faveur de ce projet pour protéger de l’environnement, lutter contre la pauvreté, renouveler et construire des infrastructures publiques, car l’association constate que la cause majeure de cette dégradation forestier dans cette zone est de la pauvreté et de l’ignorance.
INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE :
1/ Dégradation des forestières de la commune
Lieu du fkt Surface total Surface
exploité Surface non exploité
Befontsy 6 401 Ha 1 231Ha 5 170 Ha
Betaindrafia 3 477Ha 2 100ha 1 377Ha
Betsomaoanga 3 640 Ha 2 830Ha 810 Ha
Ambinany 3 210 Ha 2 940Ha 210 Ha
Antsahamena 2 980 Ha 2 920Ha 60 Ha
Ambodiangezoka 6 240 Ha 2 980 Ha 3 260 Ha
Mahadera 3 470 Ha 1 240 Ha 2 230 Ha
Besariaka 6 580 Ha 1 390 Ha 5 180 Ha
TOTAL 35 998Ha 17 O17 Ha 18 927Ha
Par exemple : le cas du fokontany Bifontsy seulement, il détruit de 2000ha de foret / an dont 1/ 4 sont des forets primaires.
CAUSES Principaux
La pauvreté :
SOLUTION : lutte contre la pauvreté (Projet à base d’AGR : (Activité de Génératrice de Revenue).
L’ignorance : Car le 90% de la population est n’arrive pas ni lire ni écrire.
Solutions :
• A court terme :(Sensibilisation, et de formation avec les mesures d’accompagnements adéquates sur la protection de l’environnement.
• Loin terme : Construction et réhabilitation des infrastructures scolaires dans les fokontany de la commune.
Difficultés des voies routières :
L’association constate aussi d’une cause principale d’affermir que la commune est de la difficulté des voies routières. Ainsi qu’elle propose ceux solutions suivantes :
1 : Construction des voies routières par HUMO pour faciliter le transport et d’introduire de développement dans cette zone ; c’est-à-dire les voies entrent les fokontany de la commune et le district entre la commune d’Antsahamena.
Mais avent tous, le développement sans santé, n’est pas vraie développement d’une part, et d’autre vu la situation géographique très isolé, nous demandons si possible de réaliser:
1: La construction d’hôpital C.S.B.II réglementaire est primordiale car il y a des personnels victimes par des différents maladies par an.
Le plus dominant qui entraine des incidents graves de la commune par an sont des Paludismes, Diarrhées, et aussi des accouchements, qui entrainent des innombrables des décès.
Voici le tableau qui montre la défaillance de l’hôpital durant trois ans successifs (suivant d’un simple archive par la curiosité d’un personnel riverains à Bifronts.)
années cas graves évacues sauvé décédé observations
2014 12 3 9 02 : Arrivés l’hôpital
2015 10 8 2 Nul n’arrivés à l’hôpital
2016 11 4 7 03 Mordus à l’hôpital
total 33 15 18 5 : Mordus à l’arriver de l’hôpital
2 Solution adéquate sur la dégradation massive du coté de l’environnemental est à basé en :
– Culture de la vanille,
-Culture de cacaos
-Cultures de girofle
-Cultures de café
-Puis élevage des apicultures…
3 – Construction des voies routières,
4- Construction des barrages et d’irrigations…. afin que l’environnement protégé et le pouvoir d’achat amélioré après 5 à 6 ans de projet.
Pour l’association, l’effort de valazomby durant trois ans de son existence ne cesse d’évoluer même qu’elle n’assez des moyens financières, et voici le tableau qui montre de ses efforts.
Année effort Taux de réussite observations
2014 Fondé l’ASSOCIATION 50% Pas de financement
2015 Sensibilisation sur la protection de l’environnement et sécurité des produits agricole (vanille) 50% Positif
Demande de l’amélioration des infrastructures scolaires 4% Réaction faible
Demande de renforcement des instituteurs qui y travail 20% Réaction améliorée
2016 Création de VOI pour protéger de l’environnement 100% Encourageant
2017 Créer un projet et cherche un bayer financer de ce projet Encourageant
2018 Début du projet au plu tard Espérant
CONCLUSION:
La commune a besoin de développement fort, rapide et durable pour rattraper de ses retards depuis le biotope de siècle et d’avoir une chance de même statue aux autres communes de la nation. MERCI.