Freiner l’avancer du désert
Tout cela pour répondre à un objectif premier, celui de lutter contre l’avancée perpétuelle du désert sur les terres habitées et cultivées, mais aussi de conserver la biodiversité propre à ces zones au climat spécifique et conserver ou réhabiliter les sols afin de pouvoir ensuite les exploiter. D’un point de vue plus durable, la réhabilitation de bandes de végétation tout au long de la zone Saharo-Sahélienne a pour objectif l’amélioration des capacités de séquestration du carbone.
La mise en place de ces différents aspects du projet doit normalement avoir pour effet de réduire l’érosion des sols et de restructurer ceux qui sont dégradés, tout en améliorant le taux de reforestation des pays concernés par la GMV. Le projet doit également freiner l’exode rural, restaurer la biodiversité végétale et animale, diversifier les cultures et l’élevage et améliorer le niveau économique et sanitaire des zones.
Les acteurs du projet GMV
Sont concernés par le projet Grande Muraille Verte la communauté internationale préoccupée par les différents mécanismes de Développement propre que l’on peut proposer aux pays en voie de développement, les Etats traversés par le désert, qui voient l’espace occupé par les forêts diminuer d’année en année, les collectivités locales qui ont intérêt à relancer les productions agricoles, les producteurs primeurs qui ont besoin de matière naturelle première, les entrepreneurs privés, les structures d’enseignement et de recherche et surtout les populations qui ont besoin que le désert recule pour plus de végétation afin de vivre, se nourrir, se chauffer etc.
Qu’en est-il du projet GMV aujourd’hui ?
La mise en place du projet GMV est long… Et pour cause, mettre en place 7.000 kilomètres de verdure, sur 15 kilomètres de large, le tout traversant onze pays demande beaucoup de tractations, de discussions qui freinent le projet. En 2010, l’Agence panafricaine de la Grande Muraille Verte a été créée. Il s’agit d’un organisme chargé d’harmoniser le projet transcontinental et le faire avancer, d’autant qu’en 2010, 96 millions d’euros ont été attribués au financement de la muraille verte par le Fonds pour l’environnement mondial.
Des groupes se sont déjà rendus sur place pour observer la pousse et le rendement des premières plantations et faire participer à ce grand projet les populations qui, à terme, auront en partie la responsabilité de continuer à faire vivre la GMV.
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suite : le projet GMV montré du doigt
Waw ! je n’en reviens pas qu’on se décide à faire qqch pour la nature ! et projet commun à plusieurs pays en plus ! comme quoi…
WAW !
Pourvu que tout soit bien pensé et que ce formidable projet puisse se réaliser et donner l’impulsion à d’autres pays
Projet très intéressant s’il ne s’évère une excuse supplémentaire à la déforestation d’autres zones et s’il sensibilise les politiques à l’urgence d’une attitude globale d’éco-responsable. Autre « hic », car on ne vit pas au « pays de Candy » : l’argent alloué à ce projet ne doit pas être détourné, ni permettre pots de vin ou sur-facturation.
La GMV est un projet ambitieux auquel on ne peut qu’adhèrer… s’il est chapeauté par une haute autorité intègre.
Projet intéressant s’il ne donne pas une excuse supplémentaire à la déforestation dans d’autres zones et s’il sensibilise les politiques à l’urgence d’une attitude éco-responsable. Autre hic dans un monde qui n’est pas celui de « Candy » : l’argent alloué à la GMV ne va-t’il pas être détourné, permettre pots-de-vin et sur-facturations?
La GMV reste un projet ambitieux auquel on ne peut qu’adhèrer… mais chapeautée par une haute autorité intègre.
J’ai 47 ans, j’ai eu ce projet pour le Sénégal car j’y habité, j’avais 11 ans.Il s’agissait dans mon idée de reverdir la vallée du Ferlo, qui est coincée entre le fleuve Sénégal,le fleuve ferlo et le lac de Guiers. On aurait commencé par planter des plantes a croissances rapides (bambous)qui aurait fixé les sols et l’humidité, et qui aurait servi de base à la plantation d’arbre plus grand, formant foret.Il y aurait eu une usine de dessalement de l’eau de mer à Richard Toll (relié à une pipe line pompant l’eau dans la mer) avec l’énergie solaire,il y a des techniques simples et économiques. Paul Emile Victor, disait que si on planté autour de la ville de Djedad (Arabie Saoudite, eau d’un iceberg) une foret de 25 km de long sur 2 de large, il pleuvrait au bout de 2 ans, 2m d’eau par an ….
Si on arrêtait la déforestation cela résoudrait pas mal de problèmes en Afrique ainsi qu’en Amérique du sud en particulier pour la désertification.
Enfin, un grand projet positif ! quelque chose de porteur ! qui permet aux populations de vivre, de rester chez eux, d’avoir une relation équilibrée avec la nature ! Certes il y aura toujours des râleurs, et des douteurs, des « y’a qu’à », mais ici ils vont profiter du soleil pour reverdir. N’oublions pas que le désert avance aussi parce que les populations locales déboisent pour avoir du bois pour cuire les aliments… Une bonne nouvelle dans une période plutôt pas gaie… 😉
Quelle idée aussi intéressante que surprenante!!Bien sur que c’est génial mais parviendra t-on à surpasser tous les problèmes politico-socio-économiques, dans des régions gravement atteintes de maladies, de secheresse,de famines , de guerillas et de guerres éthniques et autres fléaux naturels ou humains!!
Mais il faut être optimiste et si cela peut aussi éviter des exodes de populations…………
Mais qui soutient REELLEMENT le projet??????
Ce projet est formidable dans son principe mais il faut espérer que la végétalisation n’entrainera pas un assèchement des ressources locales en eau. Peut-être serait-il préférable d’envisager une irrigation complémentaire en eau de mer dessalée qui elle est abondante mais coûteuse bien sûr et c’est là que peut intervenir l’aide internationale.
Quant on voit ce qui se construit dans les émirats cela donne des idées.
Danielle
Le projet est ambitieux et peut-être utopique mais tout est est bon à faire et à prendre plutôt que de rester sans réaction devant les défis environnementaux.
Excellent projet à tous points de vue. Dommage que les habitants du sahel aient attendu d’être à l’agonie pour réagir. Mais c’est valable aussi pour les Américains qui signeront les accords de dépollution quand ils mourront par milliers.