Depuis plusieurs mois, un projet pharaonique se prépare en Afrique : une Grande Muraille Verte. L’objectif : lutter contre la progression du désert sur les terres africaines et la désertification. Qu’en est-il de ce projet ? Est-il viable ? Le point sur la mystérieuse Grande Muraille Verte (GMV)
Grande Muraille Verte : de Dakar à Djibouti
En Afrique, le désert gagne sur les zones exploitées par l’Homme. Cette désertification que connaissent les pays de la zone sahélo-saharienne peut être expliquée par un déficit pluviométrique aggravé par le déséquilibre écologique et une dégradation de la qualité des sols.
11 pays de la zone sahélo-saharienne réagissent. Ils ne veulent plus laisser le désert empiéter sur des zones qui devraient être cultivées ou verdoyantes : la diversité biologique de la zone et la sécurité alimentaire des habitants sont mis à mal. Plusieurs programmes ont déjà été mis en place à échelle nationale, régionale ou locale, sans les résultats escomptés. D’où l’idée d’un projet international contre par l’avancée du désert.
Le Sahara, une bande de 4 830 kilomètres de long
4 830 kilomètres de long, 9 065 000 km² : le Sahara est le plus grand désert chaud du monde et gagne chaque jour un peu plus de territoire. De la Mauritanie à l’Algérie, de la Libye à l’Egypte, du Maroc au Niger, de la Tunisie au Mali, au Sénégal, au Tchad ou encore au Soudan, le Sahara est une problématique qui concerne 11 pays, pays qui doivent composer avec les conditions climatiques sévères et particulières du désert. Si le Sahara et le Sahel (zone en bordure du Sahara) sont des zones arides, plusieurs endroits abritent des ressources en eau importantes souvent partagées entre plusieurs pays comme le bassin du lac Tchad, le bassin sénégalo-mauritanien ou encore le système aquifère…
Si les pays cités précédemment peuvent compter économiquement sur les réserves d’hydrocarbure présentes sur leurs terres, ils ont besoin d’un accès plus important et plus simple à l’énergie, comme l’électricité par exemple.
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suite > Grande Muraille Verte : onze pays autour d’un même projet
Waw ! je n’en reviens pas qu’on se décide à faire qqch pour la nature ! et projet commun à plusieurs pays en plus ! comme quoi…
WAW !
Pourvu que tout soit bien pensé et que ce formidable projet puisse se réaliser et donner l’impulsion à d’autres pays
Projet très intéressant s’il ne s’évère une excuse supplémentaire à la déforestation d’autres zones et s’il sensibilise les politiques à l’urgence d’une attitude globale d’éco-responsable. Autre « hic », car on ne vit pas au « pays de Candy » : l’argent alloué à ce projet ne doit pas être détourné, ni permettre pots de vin ou sur-facturation.
La GMV est un projet ambitieux auquel on ne peut qu’adhèrer… s’il est chapeauté par une haute autorité intègre.
Projet intéressant s’il ne donne pas une excuse supplémentaire à la déforestation dans d’autres zones et s’il sensibilise les politiques à l’urgence d’une attitude éco-responsable. Autre hic dans un monde qui n’est pas celui de « Candy » : l’argent alloué à la GMV ne va-t’il pas être détourné, permettre pots-de-vin et sur-facturations?
La GMV reste un projet ambitieux auquel on ne peut qu’adhèrer… mais chapeautée par une haute autorité intègre.
J’ai 47 ans, j’ai eu ce projet pour le Sénégal car j’y habité, j’avais 11 ans.Il s’agissait dans mon idée de reverdir la vallée du Ferlo, qui est coincée entre le fleuve Sénégal,le fleuve ferlo et le lac de Guiers. On aurait commencé par planter des plantes a croissances rapides (bambous)qui aurait fixé les sols et l’humidité, et qui aurait servi de base à la plantation d’arbre plus grand, formant foret.Il y aurait eu une usine de dessalement de l’eau de mer à Richard Toll (relié à une pipe line pompant l’eau dans la mer) avec l’énergie solaire,il y a des techniques simples et économiques. Paul Emile Victor, disait que si on planté autour de la ville de Djedad (Arabie Saoudite, eau d’un iceberg) une foret de 25 km de long sur 2 de large, il pleuvrait au bout de 2 ans, 2m d’eau par an ….
Si on arrêtait la déforestation cela résoudrait pas mal de problèmes en Afrique ainsi qu’en Amérique du sud en particulier pour la désertification.
Enfin, un grand projet positif ! quelque chose de porteur ! qui permet aux populations de vivre, de rester chez eux, d’avoir une relation équilibrée avec la nature ! Certes il y aura toujours des râleurs, et des douteurs, des « y’a qu’à », mais ici ils vont profiter du soleil pour reverdir. N’oublions pas que le désert avance aussi parce que les populations locales déboisent pour avoir du bois pour cuire les aliments… Une bonne nouvelle dans une période plutôt pas gaie… 😉
Quelle idée aussi intéressante que surprenante!!Bien sur que c’est génial mais parviendra t-on à surpasser tous les problèmes politico-socio-économiques, dans des régions gravement atteintes de maladies, de secheresse,de famines , de guerillas et de guerres éthniques et autres fléaux naturels ou humains!!
Mais il faut être optimiste et si cela peut aussi éviter des exodes de populations…………
Mais qui soutient REELLEMENT le projet??????
Ce projet est formidable dans son principe mais il faut espérer que la végétalisation n’entrainera pas un assèchement des ressources locales en eau. Peut-être serait-il préférable d’envisager une irrigation complémentaire en eau de mer dessalée qui elle est abondante mais coûteuse bien sûr et c’est là que peut intervenir l’aide internationale.
Quant on voit ce qui se construit dans les émirats cela donne des idées.
Danielle
Le projet est ambitieux et peut-être utopique mais tout est est bon à faire et à prendre plutôt que de rester sans réaction devant les défis environnementaux.
Excellent projet à tous points de vue. Dommage que les habitants du sahel aient attendu d’être à l’agonie pour réagir. Mais c’est valable aussi pour les Américains qui signeront les accords de dépollution quand ils mourront par milliers.