Investissements publics en panne, Green bons en hausse
Alors certes, le financement par le biais des obligations n’est pas nouveau, mais ce qui change c’est que désormais il y a un mot clé qui domine tout : la transparence qui repose sur des principes (sélectivité, contrôles, critères environnementaux…) qui ont l’approbation des fonds d’investissement ISR eux-mêmes.
Alors que les investissements publics se font plus rares, surtout en France, les Green bonds pourraient bien être la voie privilégiée qui rendra possible la mutation énergétique à grande échelle de notre économie. Toutefois, il faudra se méfier des effets de mode qui pousseraient certains émetteurs à qualifier de Green bonds des obligations normales mais habillées de vert par une communication de type greenwashing. C’est d’ailleurs pour éviter les dérives qu’une charte a été proposée par un certain nombre d’acteurs financiers importants.
Eviter le « Pale green bond »
Deux autres dangers guettent ce nouveau secteur : le « vert pale » et la cacophonie. Il y a d’une part un manque de standardisation évident : il y a 11 termes différents qui désignent les Green bonds. Et d’autre part, il y a un manque de précision sur ce qui est « vert ». Sean Kidney du Climate bonds Initiative confirme le risque de souscrite à des obligations « vert pale » (pale green bonds) qui financeraient des projets dont l’ambition environnementale serait trop basse pour avoir un réel impact positif sur l’environnement.
Il reste que la transition énergétique a désormais son véhicule financier…. à condition que la rigueur soit de mise. Et la France n’est pas en retard ; elle représente 50 % des émetteurs et 50 des investisseurs.
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Les Green bonds principles
Publiés en janvier 2014, créés par 4 établissements* et soutenus par 25 banques, les Green Bonds Principles donnent des lignes directrices sur les éléments à respecter lors de l’émission d’un Green Bond, aident les investisseurs à obtenir l’information pour évaluer l’impact environnemental de leur projet, et facilitent la structuration des transactions par les banques arrangeuses, via la promotion de standards de marché.
*Bank of America Merrill Lynch, Citi, Crédit Agricole CIB, JPMorgan Chase & Co.
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Je crois que beaucoup de cette argent n’ira pas à que fin d’énergie renouvelable .
Il y a des choses qui sont pas claire nous allons produire plus d’énergie que nous aurons besoin .
Actuellement beaucoup d’éoliennes sont en service mais son à l’arrêt .
S’est encore une mascarade pour voler l’argent du contribuable .
Je vous dis vous méfiez pour ceux veulent investir dans tel projet comme il est expliqué
Tout projet d’investissement peut comporter des inconvénients. Certaines entreprises essaient effectivement de détourner les Obligations Vertes, de faire ce qu’on appelle le « greenwashing », c’est-à-dire tenter de faire passer un projet pour plus écologique que ce qu’il est. Mais il ne sert à rien de croire que tous les projets sont malhonnêtes, que toutes les tentatives d’améliorer la situation sont des « mascarades pour voler l’argent du contribuable ». D’abord les Green Bonds ne sont pas l’affaire du gouvernement, donc ne concernent pas le contribuable en tant que tel. N’importe quelle entreprise peut émettre des obligations économiquement et écologiquement responsables plutôt que des obligations classiques. D’ailleurs il y a une forte demande de la population pour ces obligations et cette pression oblige les investisseurs à repenser leurs projets en des termes plus responsables.