Après une campagne de harcèlement médiatique, Greenpeace a poussé le géant de l’agroalimentaire Nestlé à renoncer à l’huile de palme et à s’engager dans une politique de "zéro déforestation"
Un clip Kit Kat pour interdire l’huile de palme
"À chaque fois que vous faites la pause KIT-KAT et mordez dans une barre de
chocolat de Nestlé, vous contribuez à la destruction de la forêt tropicale
indonésienne". Nestlé utiliserait de l’huile de palme issue de la destruction des forêts tropicales
et des tourbières indonésiennes pour la fabrication de certains de ses produits,comme les barres Kit-Kat. Nestlé serait ainsi un accélérateur de la disparition des orangs-outans et accélère les changements climatiques.
Une publicité Kit Kat anti huile de palme de l’ONG a recueilli près de 1,5 million de de visites en Angleterre selon Greenpeace qui annonce avoir également collecté 200.000 e-mails de soutien ainsi que des centaines d’appels téléphoniques et d’innombrables messages sur Facebook.
- Avec ces messages, le groupe Nestlé à reçu le message 5 sur 5 : la multinationale ne peut plus ignorer la sensibilité du public concernant la déforestation due à l’huile de palme. La politique d’achat de fabrication de ses produits ainsi que l’achat de ses cartons et papiers doivent être revus.
Combinée à d’autres campagnes qui se sont déroulées en même temps en Allemagne, en Chine ou en Indonésie, cette publicité à mis l’état major de Vevey sous pression.
Bannir les approvisionnements en huile de palme
Les militants de Greenpeace ont rencontré à plusieurs reprises les dirigeants de Nestlé pour discuter des problèmes avec l’approvisionnement en huile de palme et des approvisionnements en papier. Ces discussions ont abouti encore plus vite que Greenpeace ne l’attendait : Nestlé s’est rapidement engagé à mener une «politique globale de zéro déforestation».
Nestlé à mise au point un programme qui vise à identifier et à supprimer toutes les sociétés qui ont ont un rapport avec la déforestation dans sa chaîne d’approvisionnement. Nestlé s’est engagé à acheter 50 % d’huile de palme labellisée RSPO en 2011 puis 100 % en 2015.
Seul bémol le label RSPO autorise l’utilisation de certains herbicides et la destruction de forêts
secondaires et ne fait donc pas l’unanimité.
- Le but est d’arriver à proposer des produits «sans empreinte de déforestation". Parmi les entreprises visées et bannies, lr géant indonésien Sinar Mas, de sinistre réputation et abandonnée par les géants Unilever et Kraft.
Ces annonces restent à être transposées dans la réalité. Gageons que les ONG, dont ONG et le Forest Trust vont mettre les actions et progrès de Nestlé sous surveillance.
Après ce succès, Greenpeace envisage ensuite de s’attaquer à un autre acteur majeur de l’industrie de l’huile de palme : la banque HSBC qui en investissant dans Sinar Mas
finance indirectement la déforestation. Malgré sa politique de crédit qui dit ne pas accepter tout ce qui pourrait menacer les forêts tropicales, HSBC ferme les yeux sur les exactions environnementales de Sinar Mas.
il y a longtemps que je jappe tous les produits à base de l’huile de palme ,il faut continuer à se battre pour ses produits qui participent à la deforestation des forêts tropicales,et animaux..
oui!!!! Il faut faire quelque chose contre l’huile de palme..oui, à une alimentation saine et en harmonie avec notre environnement..arrêtons l’empoisonnement, d’une société comme Nestlé, des consommateurs encore ignorant à ce sujet ! alors non à l’huile de palme
Ann Hellemans.