On le sait depuis longtemps Greenpeace ne fait parfois pas dans la dentelle pour lutter contre les entreprises qui détruisent notre environnement. Mais cette fois c’est à son tour de se retrouver à la barre des accusés. L’enjeu est de taille et une décision à l’encontre des défenseurs de l’environnement pourrait museler l’ONG définitivement.
Greenpeace se voit réclamer 200 millions pour vouloir sauver la forêt boréales ?
Le 16 mai dernier, Greenpeace a lancé une campagne pour dénoncer cette action en justice du groupe Résolu. L’entreprise réclame à Greenpeace des dommages à hauteur de 300 millions de dollars canadiens, soit 200 millions d’euros.
La raison : le numéro de l’exploitation forestière au Canada intente un procès à l’ONG de protection de la nature, suite « aux menaces, cyberattaques, intimidation des clients, destructions d’emplois, préjudice aux communautés locales et diffamation de la part de Greenpeace » en ce qui concerne les méthodes d’exploitation de la forêt boréale canadienne.
Pour l’ONG, « Il ne s’agit pas simplement d’une attaque contre Greenpeace, mais aussi envers les personnes à travers le monde qui soutiennent financièrement nos campagnes« .
Dans un rapport(1) publié par Greenpeace, on apprend que de grandes maisons d’éditions internationales s’approvisionnent en produits papier auprès de Résolu. Étant donné les grands progrès qui ont été réalisés récemment en matière de recyclage et de production durable du papier, on est en mesure de penser que les éditeurs ne respectent pas les engagements qu’ils ont pris eux-mêmes vis-à-vis du public et de la planète.
Un jugement qui va dans le bon sens pour Greenpeace
Le 17 mai, la justice de l’État de Géorgie aux États-Unis donne raison à Greenpeace et a transmis l’affaire à la Californie. Le tribunal du district sud de l’État de Géorgie a décidé de transférer l’affaire Résolu contre Greenpeace au district nord de l’État de Californie, au motif que l’exploitant forestier n’était pas parvenu à démontrer que l’affaire devait être entendue en Géorgie.
C’est un premier revers pour l’entreprise Résolu, « dont les manoeuvres d’intimidation visent à faire taire ceux qui la critiquent, et ce revers ne sera pas le dernier« , déclare Greenpeace.
A lire absolument
D’autant que l’industrie papetière fournit non seulement les maisons d’éditions mais aussi (et surtout) les mouchoirs jetables.
Le lobby du papier a réussi à nous faire gober que d’utiliser des mouchoirs en tissu n’était pas hygiénique. Du coup, ce sont des milliers de tonnes de bois qui passent directement du stade d’arbre à la poubelle. Un vrai scandale.
Comme les couches jetables, ce sont des millions de tonnes de ressources gaspillées chaque année. Des terres agricoles qui pourraient nourrir au lieu d’être utlisées à remplir nos poubelles, à brûler et produire de la dioxine…
Ces matières végétales ont mis des années à se fabriquer et on les jette en quelques secondes.
Le monde est fou.
Il est important pour notre avenir de protéger les fôrets trop souvent massacré, piller. La encore, on retrouve des nouvelles mollécules pour soigner, mais noublion pas que pour raser ces fôrets, il faut d’abort chasser les amérindiens.