Il reste quelques jours avant Noël et vous n’avez pas encore acheté tous vos cadeaux ? Le plan de table avec les quatorze cousins et leur marmaille vous donne des cauchemars ? Les raisons de stresser sont nombreuses et vous compensez en mangeant tout ce qui vous passe sous la main ? ConsoGlobe vous donne quelques astuces pour arrêter de grignoter pendant les fêtes.
Face à l’abondance des gourmandises, comment ne pas être tenté de grignoter pendant les fêtes
Le phénomène est bien connu. Chronique chez certains, il peut s’amplifier à des moments clés de l’année, voire apparaitre uniquement au cours de ceux-ci. Les compulsions alimentaires, puisqu’il s’agit bien de ça, sont un moyen de gérer un stress émotionnel intense.
Une personne peut se sentir débordée, incapable de faire face à ce qui lui arrive, et trouver alors refuge dans l’ingestion rapide de produits gras et sucrés, le plus souvent industriels – et beaucoup plus rarement dans des bâtonnets de carotte ou des pommes vertes. Et ça se comprend ! Le gras associé au sucre est le mélange le plus addictif qui soit, comme l’ont déjà prouvé divers expériences scientifiques. Rien de tel qu’une part de cheese-cake quand on a les nerfs en pelote.
Dans la pratique, je fais quoi pour moins ou ne pas grignoter pendant les fêtes ?
Premièrement, on relativise. Tant que ce n’est pas le gâteau entier qui y passe, ou la plaque de chocolat, pas besoin d’en faire un drame. Le tout est d’éviter de tomber dans la culpabilité qui n’arrange rien, si ce n’est qu’elle rend le moment encore plus difficile à … avaler.
On adopte la méthode du Dr Zermati : on mange en pleine conscience, en prenant le temps de savourer l’aliment, ce qui devrait nous empêcher de replonger la main dans le paquet de biscuits.
On accepte l’idée que la prise alimentaire est issue d’un choix raisonné : on a pris en compte notre envie, et on s’est décidé à y répondre, de manière raisonnable. Dans ce cas, on a tout bon.
Il suffit alors de transformer ce moment en un véritable instant de cocooning : s’installer confortablement dans un endroit que l’on apprécie, et prendre le temps de déguster cette part de tarte aux fruits qui nous faisait tant saliver. Ensuite ? On peut passer à autre chose !
Et quand ça ne fonctionne pas ?
Si la culpabilité est vraiment la plus forte, deux possibilités :
- Soit vous préférez vous abstenir de manger ce qui vous tente, mais gare alors à la frustration qui peut entraîner par la suite un retour de manivelle puissance 10… C’est là que vous risquez de réellement craquer et d’avaler non pas trois papillotes, mais le sachet entier ! Il faut essayer de détourner votre attention de l’objet de vos convoitises : aérez-vous, téléphonez à quelqu’un, regardez une série… Trouvez une activité qui parvienne à vous occuper suffisamment l’esprit pour que vous finissiez par oublier votre envie.
- Soit vous mangez malgré la culpabilité. Dans ce cas, il faut essayez d’amoindrir l’impact psychologique. Comme précédemment, il faut s’aérer la tête pour passer à autre chose.
- Une autre possibilité est d’éviter d’avoir dans ses placards des aliments source de crise, – pas facile à faire pendant les fêtes c’est sûr ! Mais dans ce cas, même si vous vous laissez aller au grignotage, ce sera uniquement avec les moyens du bord : un yaourt, une poire… Des aliments peu caloriques qui devraient vous aider à passer le cap.
Parlez-en à voter entourage
Si l’angoisse de ces grignotages intempestifs est trop lourde à porter, il faut en discuter. Extérioriser vous permettra de mieux comprendre pourquoi vous réagissez de la sorte et ne pourra que vous aider à limiter ce comportement, voire à le supprimer totalement.
En attendant, joyeuses fêtes… sans prise de tête !
Illustration bannière : Même le père noël devrait arrêter de grignoter © Lizardflms