Grippe aviaire : 1 million de canards seront abattus

Près d’un million de canards seront abattus d’ici le 20 janvier dans 150 communes du Sud-Ouest.

Rédigé par Nathalie Jouet, le 6 Jan 2017, à 9 h 51 min
Grippe aviaire : 1 million de canards seront abattus
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Le gouvernement vient de décider un abattage massif de 800.000 canards, afin de stopper l’épidémie de grippe aviaire H5N8 dans certaines zones. 150 communes du Gers, des Landes, des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées sont concernées par cette mesure radicale.

89 foyers de contamination ont été recensés

Le virus a été transmis par le passage d’oiseaux migrateurs provenant du nord de l’Europe. Près de 89 foyers de contamination sont désormais recensés. Le ministère de l’Agriculture a donc décidé l’abattage de près d’un million de canards et d’oies sauvages élevées à l’air libre. L’ensemble des élevages situés dans un rayon de 10 km autour des foyers contaminés seront concernés par les abattages, qui se termineront le 20 janvier prochain.

150 communes appartenant aux départements du Gers, des Landes, des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques devront tuer préventivement les palmipèdes. Le Gers est le département le plus touché par les abattages. Cette mesure marque un nouveau coup dur pour la filière du foie gras, qui ne peut plus exporter ses produits en dehors de l’Europe. La Confédération rurale estime les pertes pour la filière à 27 millions d’euros.

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Le coût de ces mesures pris en charge par l’Etat

Les coûts relatifs aux opérations de transport, d’équarrissage et d’abattage seront pris en charge par l’État. « Les opérations de dépeuplement seront financées par l’Etat. De même, les pertes liées à l’arrêt de la production pourront être indemnisées » sous certaines conditions qui seront ultérieurement définies, précise le ministère de l’Agriculture.

Le Comité Interprofessionnel des Palmipèdes à Foie Gras (CIFOG) « craint des pertes considérables », qui pourraient atteindre près de 80 millions d’euros au total. En 2016, des mesures de vide sanitaire avaient déjà été appliquées dans certains département français interrompant la production des éleveurs pendant plus de trois mois. D’autres pays ont également annoncé des abattages massifs, notamment en Corée du sud et au Japon.

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5 commentaires Donnez votre avis
  1. JE CROYAIS QUE LES CANARDS N AVAIENT RIEN A CRAINDRE PUISQU ON LEURS DONNENT DES ANTIBIOTIQUES DANS LEURS NOURRITURES QUE L ON BOUFFE
    ON EST VRAIMENT PRIS POUR DES CONS
    JE NE SERAIS PAS ÉTONNE QUE LE CRIME PROFITE A QUELQU UN OU UNE NATION ÉTRANGÈRE

  2. Encore une nouvelle fois le sud ouest touché par cette pandémie, par contre on ne parle pas des pays de l’est qui élèvent des canard dans des conditions plus que déplorables (voir certains reportages sur le sujet) qui nous envahissent avec des produits de piètre qualité, voir même dangereux, vendus par des transformateurs Français peu scrupuleux, à la limite de la légalité, dans le but de gagner toujours plus, la question que l’on peut se poser: et si tout ça était voulu et organisé pour démolir les élevages Français??????, c’est peut être un fantasme, seul l’avenir pourra nous le dire ou bien certains avec la complicité de politiques véreux mettrons une chape de plomb dessus.

    • Bonjour
      Tout à fait d’accord a

    • Tout à fait d’accord pour un contrôle sanitaire beaucoup plus strict des entrées de produits ou d’animaux extérieurs au territoire.
      Mais aussi travailler sur nos élevages, sur la variété génétique, sur le mode d’élevage (alimentation, densité..) rechercher comment les élevages non atteints sont parvenus à résister

  3. Je ne suis pas experte en la matière, mais j’ai du mal à comprendre comment les animaux sauvages ont pu contaminer les oiseaux d’élevage. Je les vois mal venir se poser dans les basses cours. Sont-ils venus dans les prés où batifolent les volailles reservées aux humains?

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