Après le guide et le site internet, Greenpeace souhaite lancer son application « Le Guetteur ». L’appel aux dons est lancé afin de recueillir les 50 000 euros nécessaires au financement de cette dernière. Alors, à quoi sert cette application ? Que propose-t-elle de neuf par rapport à ses homologues guide et site internet ? Zoom sur une application anti-pesticides et OGM.
Le Guetteur, une arme redoutable pour observer les pratiques agricoles
« Savoir, c’est se protéger. Choisir, c’est agir », c’est ainsi que Greenpeace présente Le Guetteur.
Ce guide et site internet ont un but précis : observer les pratiques agricoles des marques, en termes d’OGM et de pesticides tueurs d’abeilles.
Le message lancé par l’organisation non-gouvernementale est fort : tout sera entrepris pour que les marques changent.
Le Guetteur : en quoi ça consiste ?
Le Guetteur a été élaboré à partir des déclarations faites par les entreprises interrogées sur leurs recours ou non, aux OGM et aux pesticides tueurs d’abeilles dans la fabrication de leurs produits.
La sélection des marques effectuée ne se veut ni exhaustive ni discriminante. Elle a vocation à s’élargir afin de favoriser un mouvement global de soutien à une agriculture écologique.
Selon Greenpeace, si vous utilisez le Guetteur, vous devenez un Guetteur.
Pour l’ONG, les choix alimentaires des consommateurs et la volonté de faire évoluer les marques sont essentiels pour enclencher le changement du modèle agricole.
Le Guetteur est donc un outil collaboratif, de science collaborative. Plus les Guetteurs seront nombreux, plus il y aura d’informations collectées et plus les marques seront sous pression voire dans l’obligation de modifier leur façon de produire.
Le Guetteur : prendre conscience de ce que nous avons dans notre assiette
Le Guetteur insiste sur la nécessité d’être consomm’acteur.
Il permet de mettre le doigt sur ce que nous avons dans notre assiette et par là même, de faire pression sur les marques qui font les mauvais choix. Celles qui introduisent dans notre alimentation OGM et pesticides.
Greenpeace propose même sur son site des modèles de lettre afin d’interpeller les marques.
Comme le rappelle Greenpeace, l’absence d’OGM et de pesticides dangereux pour les abeilles ne signifie pas forcément l’excellence sur l’ensemble des critères écologiques. Mais c’est une étape indispensable vers la mise en place d’une agriculture écologique.
Bon Jour,
Savez-vous s’il existe une application permettant d’indiquer à un réseau qu’un traitement aux pesticides et engrais chimiques est en train d’avoir lieu à un endroit donné ?
Merci
Cordialement
je donne régulièrement (prélèvement)à cette organisation, la seule dont les membres soient réellement actifs, souvent à leurs risques et périls, les rares à avoir été emprisonnés en Russie pour leur action (sauvetage de l’artique), à être jugés pour leurs actions non violentes mettant en évidence les dangers encourrus par la planète et ses occupants.
Toute ces actions ont 1 coût, ne serait ce qu’au point de vue logistique.
Coût, beaucoup plus important que de rester rivé à son ordi, en lançant des alertes.
je ne crois pas que Greenpeace veuille se faire du « fric »!