Avec le réchauffement climatique, il se pourrait que l’on fête Halloween toute l’année. Fantômes, zombies, squelettes, araignées et maladies sont les conséquences des dérèglements de la nature.
Des fantômes et des zombies dans la forêt
Traditionnellement, le 31 octobre est la date d’Halloween, une fête aux origines celtes et païennes où enfants et adultes se déguisent en zombies, fantômes, sorcières et autres personnages horribles. Mais à l’heure où le réchauffement climatique fait de nombreux ravages sur notre environnement, il se pourrait bien que ce soit Halloween toute l’année. En effet, les scientifiques et les journalistes utilisent de plus en plus de termes effrayants pour qualifier le climat.
Aux États-Unis, par exemple, on assiste le long de la côte Est, à la mort des arbres en raison de l’empiétement de l’eau salée qui les tue à la racine et transforme ainsi les zones boisées en marais. Les arbres morts prennent alors une couleur blanchâtre effrayante, surtout la nuit, et l’on appelle ces cimetières arboricoles des « forêts fantômes ».
Toujours dans la forêt mais cette fois-ci en Alaska, il existe des « feux zombies ». Il s’agit de feux de forêt qui « hibernent » sous la neige et qui se réveillent tout à coup au printemps, lorsque le sol dégèle. Un phénomène qui inquiète les gardes-forestiers.
Quand le climat fait apparaître des squelettes, des maladies et des araignées
Le réchauffement climatique augmente la température des océans et tue le corail. Lorsque ce dernier meurt, ses branches deviennent blanches, comme des os. Aussi les scientifiques parlent-ils de « squelettes de corail ».
Autre conséquence du réchauffement climatique, la fonte à vitesse grand V de l’Arctique qui est rempli de toutes sortes de matières gelées qui commencent à pourrir. Comme les agents pathogènes anciens peuvent survivre des dizaines de milliers d’années dans la glace, les scientifiques s’inquiètent des maladies dites « zombies » qui pourraient réapparaître dans les années à venir.
Les spécialistes des rats craignent également que le changement climatique ne favorise le retour de la peste bubonique, car les températures plus chaudes sont accueillantes pour les rats et les puces porteuses de peste qu’ils hébergent.
Enfin, les ouragans causés par le dérèglement du climat peuvent tuer les araignées les plus inoffensives et rendre les espèces qui survivent plus agressives.
Illustration bannière : forêt fantôme – © andreiuc88
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