L’accalmie aura été de courte durée, du côté de la pompe à essence : le prix des carburants est reparti à la hausse cet été. Une incitation à polluer moins ?
Les pourquoi d’une hausse du prix du carburant
Tout le monde ne peut pas se permettre de ne pas prendre sa voiture, que ce soit pour aller travailler ou durant les grands chassés-croisés des vacances.
Mais cet été, le porte-monnaie des Français aura souffert plus encore que d’habitude au moment du passage à la pompe : d’après les chiffres du ministère de la Transition écologique et solidaire, le gazole est repassé en moyenne à 1,4454 euro / litre, soit 1,12 centime de plus en quelques jours. L’essence sans plomb 95 (SP95) a augmenté de 2,03 centimes, passant de 1,5245 à 1,5448 euro / litres. Sur un an, le litre de gazole a carrément pris 20,54 % à la pompe, et celui de SP95 15,577 %.
Certes l’envolée du prix du baril y est clairement pour quelque chose : son prix a aujourd’hui atteint à environ 75 dollars, contre 52 dollars il y a pile un an. Mais les taxes sont aussi en cause, ce que le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin a qualifié récemment d’« incitation à changer les modes de transport, pour aller vers une économie décarbonée ».
Au total, les taxes sur l’essence ont augmenté d’environ 30 centimes par litre depuis 2014, notamment du fait de la taxe carbone, composante de la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques).
Le transport, en première ligne de la pollution
Ajoutée, à la TVA, les deux représentent entre 60 à 65 % du prix total du carburant à la pompe. Et le gouvernement a prévu de continuer à augmenter les taxes jusqu’à la fin de l’actuel quinquennat.
Au passage, les associations de défense des consommateurs dénoncent également une hausse des marges des distributeurs, démentie par le Conseil national des professions de l’automobile et l’Union française des industries pétrolières. L’évolution du taux de change euro-dollar à la baisse joue également pour faire augmenter de 3 à 6 centimes d’euro par litre le prix de l’essence.
Du côté des professionnels également, cette hausse des prix n’est pas sans conséquence sur les budgets, mais aussi sur les comportements. Un point non négligeable quand on sait que le secteur du transport produit près d’un quart (23 %) des émissions de gaz à effet de serre dans le monde…
Des répercussions écologiques grâce à des comportements plus économes
« Cet envol des prix a des conséquences importantes sur les postes carburant des entreprises qui en profitent pour intensifier la réduction de leur impact environnemental en couplant économies financières et vertes », soulignent les analystes de la solution de gestion AlertGasoil(1). En effet, « les prix élevés dissuadent de gaspiller du carburant, et incitent à adopter une conduite moins énergivore, plus responsable. Alors que nous venons d’arriver au ‘jour du dépassement’ écologique de notre planète pour cette année, les enjeux environnementaux sont plus que jamais une priorité ».
« Nos clients sont amenés à être encore plus attentifs que d’ordinaire. Ils cherchent à optimiser la consommation de leurs véhicules pour limiter les frais ». D’autant plus que les vols de carburant se multiplient actuellement, avec la hausse croissante des prix. Ainsi « à titre de comparaison, les vols représentent habituellement 1 % de la consommation totale des véhicules, contre 3 % en temps d’augmentation des prix ». Une différence non négligeable quand on sait qu’un poids lourd consomme en moyenne 46.000 litres d’essence par an…
nous sommes harcelés sur la pollution des voitures essence ou diesel.pourquoi incrimine-t-on le diesel alors que certains véhicules ont le CO2 inférieurs à celui de l’essence?
D’autre-part ou en est le ferroutage des P.L qui diminuerait la pollution
Et les navires qui consomment du fuel moins raffiné que les véhicules
Et les avions qui ont également des carburants très polluants
Et,Et….Liste sans fin.
Nous sommes biens les nigaux que l’on peut le mieux léser
bonjour, De toutes façons, on ne polluera pas longtemps avec tous les pesticides qu’on nous fait ingurgiter, (et sans le marques sur l’emballage).
Et pourquoi ne pas taxer lourdement les pesticides, il n’y aurait rien de tel pour accélérer le passage au bio. On a ces cochonneries sur les fruits et légumes en abondance, ensuite, on nous dit « mangez des fruits et légumes ». Mais les fabricants de pesticides sont très influents, en réalité, ce sont eux qui gouvernent.
Le bio reste encore assez rare, et encore, qui contrôle si c’est vraiment bio.
Il ne faut plus rouler, alors pour beaucoup, s’ils suivent ce conseil, ils arrêtent de travailler car les transports en commun ne font pas tout, notamment pour un infirmière qui, dans une grande ville doit faire 35 km pour se rendre au boulot à 6 heures du matin.
Et pourquoi notre gouvernement ne déplacerait pas les emplois, juste en face du domicile des travailleurs…. Ils n’auraient qu’à traverser la route. Ou alors que les gens travaillent à domicile, ils n’auraient même plus à sortir….