Après l’analyse en 2016 de plusieurs huiles d’olive sur le marché français, la DGCCRF a dressé un total de 71 avertissements, 39 injonctions, 17 procès-verbaux et 3 arrêtés préfectoraux de destruction…
Fraudes à l’étiquetage, classements erronés : un rapport inquiétant pour le secteur huile d’olive
Qu’il s’agisse de producteurs, de négociants, de distributeurs, de grossiste, de sites internet ou de vendeurs sur foires et marchés, 286 établissements du secteur huile d’olive ont été analysés et 41,6 % n’étaient pas en règle(1).
En ce qui concerne les échantillons aussi, le résultat est sans appel : au total, sur les 139 prélèvements effectués, 42 % présentaient des anomalies, un taux qui atteint même les 59 % pour les sites internet…
Il faut donc rester très vigilant a moment d’acheter de l’huile d’olive. Pour vous guider, consultez notre article : Comment bien choisir son huile d’olive ?
Taux de non-conformité : un niveau très élevé dans le secteur des huiles d’olive depuis plusieurs années
Malgré des contrôles accrus ces dernières années, les fraudes ne disparaissent pas :
- non-respect des règles d’étiquetage pour les trois quarts des huiles d’olive incriminées
- falsification (par l’adjonction d’huiles raffinées de tournesol et / ou de colza),
- produits contenant des résidus de pesticides, en dépit d’une mention « absence de résidus de traitement »
- classement erroné des huiles dans une catégorie de qualité supérieure…
3 arrêtés préfectoraux de destruction
Une entreprise pour avoir commercialisé une huile d’olive déclassée en lampante (donc de qualité inférieure et qui ne devrait donc pas se trouver sur le marché alimentaire). Deux grossistes ont, eux, été mis en cause et forcés de rappeler en vue de destruction, des huiles vendues sous la dénomination « huile d’olive extra-vierge » alors qu’il s’agit seulement d’un mélange d’huiles végétales.
On lit dans le rapport de la DGCCRF que : « Le taux de non-conformité est plus élevé lorsque l’indication de l’origine n’est pas précise et lorsque l’huile provient des pays dont le volume de production est le plus important »
Illustration bannière : Huile d’olive – © DUSAN ZIDAR
A lire absolument
Je donne raison aux quelques commentaires qui réclament haut et fort les NOMS des Marques qui nous arnaquent !!!! le consommateur a absolument raison de les connaître………
Pourquoi ne pas aller jusqu’au bout , il faut dire haut et fort les marques frauduleuses, et pas simplement nous avertir, aucun intérêt,
Ok, mais quelles sont les huiles incriminées? On n’en sait pas plus après avoir lu l’article.
ce serait bien de connaître les marques incriminées pour ne pas les acheter
S’il n’y avait que l’huile……!!!
Faudrait bien distinguer l’information mensongère du produit, et la dangerosité pour la santé du dit produit
Oui, un problème bien connu… Mais comme toujours avec ce genre d’article: très peu de réponse! Peut-on trouver quelque part la liste des fraudeurs, ou une liste de marques fiables; ce serait tellement plus simple! On devine aisément qu’il n’y a pas de réelle volonté des autorités de lutter contre la fraude.
Triste, réel mais connu depuis longtemps, et particulièrement les huiles auto-proclamées artisanales! Celles qui sont notamment vendues sur les marchés comme sur internet! Aucune traçabilité, des fraudes grossières! Le secteur est encore plus affecté que les vins!