Onze firmes japonaises viennent de former un consortium qui développera un réseau de stations-service pour véhicules à hydrogène sur l’archipel nippon.
Le Japon s’apprête à accueillir 800.000 véhicules à hydrogène d’ici 2030
Le consortium, baptisé Japan H2 Mobility (ou JHyM), ambitionne de construire 80 nouvelles stations-service d’ici 2021. À ce jour, une centaine ont déjà été construites ou sont en passe de l’être. Ce chantier s’inscrit dans la volonté du gouvernement de recourir à l’hydrogène pour faire du Japon un pays zéro carbone.
En décembre 2017, le ministre japonais de l’Industrie avait annoncé l’objectif de construire 160 stations-service à hydrogène d’ici 2020 et de porter le nombre de ces stations à 900 d’ici 2030. Selon les calculs de son ministère, 40.000 véhicules alimentés à l’hydrogène devraient circuler sur les routes du pays d’ici 2020, un nombre qui devrait atteindre 800.000 d’ici 2030.
Les véhicules à hydrogène, une « marque de fabrique » pour le Japon
Le consortium JHyM est composé de trois fabricants de véhicules (Toyota, Nissan et Honda), ainsi que de six entreprises du secteur énergétique (JXTG Nippon Oil & Energy Corp, Idemitsu Kosan Co., Iwatani Corp., Tokyo Gas Co., Toho Gas Co. et Air Liquide Japan). La Banque du développement du Japon apportera des financements. Le gouvernement japonais a également annoncé envisager des réformes pour aider à réduire les coûts. Une station-service de ce type oscille en effet aux alentours de 380.000 euros.
L’hydrogène est une « marque de fabrique » des constructeurs japonais. Dès 2014, avec son modèle Mirai, Toyota est devenu le premier constructeur automobile à produire en masse des véhicules à hydrogène. Honda l’a suivi dans cette course, en 2016, avec son Clarity Fuel Cell.
Illustration bannière : Mirai, la voiture à hydrogène de Toyota – © Joel_420 Shutterstock
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