Projet fou à l’hydrogène pour chauffer Dunkerque

Rédigé par Emma, le 17 Feb 2014, à 11 h 11 min
Projet fou à l’hydrogène pour chauffer Dunkerque
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Les grands enjeux économiques de GRHYD

hydrogèneLes conditions économiques du projet doivent être définies pour les 2 filières (carburant et injection dans le réseau) en répondant à des nombreuses questions : quels sont les facteurs de succès à réunir ? Quelle quantité maximale d’électricité renouvelable peut être valorisée sur chaque filière ? Quelles sont les tailles critiques d’industrialisation ? etc…

Bref, on est bien dans l’expérimentation. L’échelle est petite, heureusement. Elle va permettre d’apporter des réponses à toutes ces questions et de résoudre un autre problème de taille :  le surcoût de l’hydrogène !

Car la production et le stockage de l’hydrogène coûtent cher… Mais c’est peut-être le prix à payer pour apporter des réponses concrètes aux grands enjeux environnementaux

Ce qu’ils en pensent :

– Gérard Mestrallet, Pdg de GDF Suez, porteur du projet croit fermement au succès de GRHYD. « Le Power-to-Gas va devenir essentiel dans les 5 prochaines années en France ».

Il va même plus loin : « Pourquoi ne pas faire du gaz de synthèse à partir des énergies renouvelables ? ». Retransformer l’hydrogène produit à partir des ENr en… méthane, par exemple. Pour boucler la boule. Et re-fabriquer une énergie naturelle !

– Bruno Lecherin, Président de l’ADEME : « L’expérimentation dunkerquoise va permettre de confirmer la technologie de l’hydrogène-énergie qui pourra être essaimer sur d’autres territoires français ».

– Michel Delebarre, Maire de Dunkerque et Président de la Communauté urbaine de Dunkerque (un de ses très nombreux mandats) : « Dunkerque est la ville la plus énergéticienne de France et illustre bien la transition énergétique de la région Nord-pas de Calais, élaborée par le Master Plan  de Jérémy Rifkin ».

picto-hydratation avisCe projet vous parait-il être un modèle à suivre par d’autres villes de France  ?

*
Je réagis

Sur l’hydrogène :

 * Merci aux organisateurs du salon NORBAT à Lille, de nous avoir permis d’assister aux Assises de l’Energie au  cours de la visite de presse des grands chantiers de la région.

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3 commentaires Donnez votre avis
  1. Et voila encore des suuuuper projets, pour info les bus a hydrogene qui roulaient chez nous, ils les ont mis a la casse… raison l’usine qui fabriquait les charges a ferme …pas assez rentable… que du pipo ces trucs. Et l’hydrogene c’est pas dangereux… a peinepour rappel les zeppelins etaient totalement sur, pas d’explosion … non jamais… l’hydrogene un gaz totalement stable …Ben voyons. Pour info les reacteur pantone c’est francais et c’est des moteurs a eaux. ca fonctionne 20%petrole80%eau c’est francais mais faut pas froisser elf et les compagnies petrolieres francaises.

  2. Je ne peux pas lire cet article, sans réagir ! En plus, ça se passe à Dunkerque, qui n’est pas très loin de Boulogne, où je réside !
    D’abord, dans cet article, plane tj un mystère ! On parle tj de gaz, ss préciser de quel gaz il s’agit ! Ce gaz, est évidemment, celui qu’on appelle « le gaz naturel », c-à-d, chimiquement : du méthane ! Comme, je l’ai dit, ds une autre de mes interventions, il faut arrêter de l’appeler « gaz de ville », qui était, autrefois, produit, ds chaque ville, par ce qu’on appelait : « une usine à gaz », ds laquelle, on distillait du charbon, et qui produisait « le gaz de ville », qui était un mélange d’hydrogène H2 et de monoxyde de carbone CO, celui qui est très dangereux, et qui produit des asphyxies, souvent mortelles, et qui se fixe, même, à vie, ds le cerveau, produisant des dégâts non négligeables ! Je suis suffisamment bien placé pour le savoir, puisque, j’ai moins ce pb, en csq de quoi j’ai actuellement un syndrome de Parkinson, à savoir que j’ai les mêmes effets que la maladie de Parkinson (tremblements, difficultés pour marcher, …), à la différence que je n’ai pas la maladie de Parkinson, c-à-d, que c’est réversible (en principe, avec du modopar), alors que la maladie de Parkinson, est irréversible, et de + en + invalidante.
    Mais, revenons à nos moutons : le but à Dunkerque, est donc d’injecter ds les canalisations de gaz naturel (qui nous vient essentiellement de Russie, vient un gazoduc qui traverse l’Ukraine ! Donc, suivez mon regard !), un peu d’hydrogène, qui serait produit par l’électrolyse de l’eau, et ceci grâce à l’excédent d’électricité produite par les éoliennes qui seront installées au large de Dunkerque. Parce que, en fait, le vrai pb est le stockage de l’hydrogène ! La molécule d’hydrogène, est la + petite et la + légère qu’il soit. Donc, ce n’est pas facile, de trouver une paroi qui lui est parfaitement imperméable. Elle passe à travers le moindre petit trou (à l’échelle atomique !), d’où par exemple, l’accident du dirigeable Hindenbourg, entre les 2 guerres. L’atome d’hydrogène est le + simple qui soit : 1 électron qui tourne autour d’un proton ! Ce qui explique sa petitesse, et comme il n’a qu’un seul électron périphérique, il est à classer ds la colonne des alcalins, tt à fait en haut, et c’est donc, un métal ! Le seul métal gazeux, dans les conditions ordinaires (Ça, c’est mon côté provocateur !), mais pour le conserver ds un volume raisonnable (Ça, c’est pour ceux qui rêve à la voiture fonctionnant à l’hydrogène, il faut donc le conserver ds un récipient, non poreux, sous très haute pression (200 bars) !). Une autre méthode, est de le combiner avec certains métaux, sous forme d’hydrures. Mais « stocker de l’électricité, sous forme d’hydrogène », ne me paraît pas la meilleure des méthodes. L’électricité est une forme d’énergie chère, car, e.g., produite avec un rendement médiocre, ds une centrale, de qq type soit-elle : thermique, chimique ou nucléaire, éolienne, solaire, … Evidemment, je ne pense pas qu’il faudra modifier les moteurs des bus qui fonctionnent, déjà au gaz naturel (méthane), vu le peu d’hydrogène qu’on y injectera (c’est comme les voitures à essence qui utilisent du carburant E10 (ce n’est que de l’essence, ds laquelle, on a ajouté un peu d’éthanol, c-à-d, du vulgaire alcool !). Il faut qd même savoir, que ds l’industrie, les grandes quantités d’hydrogène, nécessaires, par ex. pour faire la synthèse de l’ammoniac, la base de la fabrication de nombreux engrais, est la réaction entre le méthane et l’eau, 2 molécules riches en hydrogène, alors partir d’hydrogène, pour faire la synthèse du méthane, me laisse plutôt sceptique !
    A mon avis, la 1ère chose qu’on devrait déjà faire pour chauffer une ville comme Dunkerque, serait d’utiliser la chaleur, inévitablement rejetée,et perdue ds la mer, par la centrale nucléaire de Gravelines, tte proche ! Il faut savoir, que le rendement d’une centrale électrique, sans prendre trop de risques, est de 1/3 ! C’est à dire que 1/3 de l’énergie de fission des atomes d’uranium, sert à obtenir de l’électricité, et que les autres 2/3, sont perdues sauf forme de chaleur, la forme la + dégradée de l’énergie (c’est pour cela, qu’il faut refroidir constamment, et installer une centrale thermique chimique, ou nucléaire, au bord de la mer, où au bord d’un fleuve). C’est d’ailleurs la même chose, pour le moteur d’une voiture : il faut le refroidir constamment, pour qu’il « tiennent le coup » ! Tout le monde sait ça!
    Pour terminer : les bus propulsés par des moteurs fonctionnant au gaz naturel me laissent sceptique : comment ce fait-il, qu’à Boulogne/Mer, ils sont en train de remplacer les bus qui fonctionnaient au gaz naturel, par une nouvelle flotte de bus, qui eux, fonctionnent au gas-oil ?

  3. une façon comme une autre de vendre du gaz

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