On le sait, la France est championne en matière d’utilisation de pesticides avec 78 000 tonnes utilisées chaque année. Résultat : 80 % de nos rivières, 57 % des nappes phréatiques sont ainsi polluées par les pesticides.
L’idée reçue : les jardiniers amateurs polluent moins que les agriculteurs
Le secteur agricole est certes responsable de la majorité en volume des pesticides utilisés en France et il en paie le tribut.
Un agriculteur sur 6 souffrirait d’effets indésirables liés à l’utilisation de pesticides selon la Mutualité sociale agricole.
Le consommateur qui constate que les fruits et légumes sont pollués (voir les chiffres alarmants) pense parfois cultiver lui-même son potager ou acheter à « un petit producteur » local. Mais ce n’est pas une garantie « sans pesticides » ni « sans insecticides », loin s’en faut.
Trop de pesticides et insecticides dans nos potagers
Mais, attention, car en proportion, les jardiniers « du dimanche » ont la main lourde sur les pesticides et les phytosanitaires en général.
Le milieu non-agricole (jardiniers amateurs, collectivités locales) représente 5 % des usages de pesticides en France et pourrait être à l’origine d’une part importante de la pollution de l’eau. Pratiquement tous les jardiniers amateurs ont utilisé ou utilisent des pesticides sans avoir conscience de la dangerosité de ces produits pour eux ou la nature.
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Voir l’article sur les pesticides bio
Les produits pour jardiner bio et naturel
Toutes les idées reçues sur
l’environnement
pour moi un insecticide n’est pas bio, enfin c’est ce que je croyais : est-ce que les métodes pesticides et les produits écologiques que vous nous proposez sont vraiment aussi efficaces que les insecticides chimiques ?
J’ai entendu dire que des agriculteurs ont du renoncé à la culture bio (et au label bio) parce q’ils n’arrivaient pas a éradiquer le mildiou avec un insectides (ou des pesticides bio) ; est-ce exact ??