7 idées reçues sur les conserves : démêlons le vrai du faux

Découvrez 7 idées reçues sur les conserves et changez enfin d’avis sur ce mode de conservation ultra pratique, économique et écologique.

Rédigé par Marie Mourot, le 26 Jun 2020, à 13 h 00 min
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Le matériel à acheter coûte cher

Si réaliser vos conserves-maison demande un peu d’investissement au début, votre matériel est ensuite très vite rentabilisé. En effet, à long terme, cela vous coûtera bien moins cher que d’acheter des conserves industrielles. Cependant, ne négligez pas la qualité de vos bocaux. Achetez des bocaux, des terrines et des confituriers de qualité et adaptés au traitement thermique. 

Attention : inspectez soigneusement les bocaux avant de commencer afin de vous assurer qu’ils ne soient pas abîmés, ébréchés, etc. N’utilisez pas ceux qui ne sont pas intacts ou non destinés à faire des conserves ! Un bocal, c’est pour la vie alors autant acheter un bon / le meilleur tout de suite !

Légumes en conserve © Le Parfait

Tournez-vous vers des produits de spécialistes, comme ceux de la marque Le Parfait, une marque sûre et reconnue depuis plus de 80 ans. Comptez alors entre 15 et 20 euros pour 6 bocaux de 1L et 2,50 euros le paquet de 10 rondelles.

Vous pouvez également investir dans un cuiseur stérilisateur et son réchaud pour un peu plus de 100 euros. Cependant, cet achat n’est pas forcément indispensable, surtout au début si vous ne faites que quelques conserves. Une cocotte-minute, une marmite ou un autocuiseur suffisent pour stériliser vos bocaux.

La stérilisation commence à 100°C, c’est à dire dès que l’eau bout.

Lire page suivante : idée reçue n°5

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Rédactrice web freelance et maman de trois enfants, je me suis toujours sentie très concernée par l'écologie et le développement durable. Constamment en...

7 commentaires Donnez votre avis
  1. Je me réjouis d’un article qui encourage les conserves maison. C’est une façon de prendre conscience de pas mal de choses à propos de son alimentation. Si on a un jardin même modeste, les productions sont généralement concentrées sur une période courte et donc évidemment, il vaut mieux conserver que jeter. A condition que les produits soient de qualité.
    Démystifier des idées reçues est utile même si certains raccourcis sont un peu excessifs.
    Eh bien si, ça demande quand même pas mal de temps mais ce temps est à considérer comme un plaisir ou du temps passé qui sera gagné plus tard. Quel plaisir d’improviser en hiver un dessert avec une compote maison et qui rappelle les belles récoltes d’été ou d’automne !
    Eh non, ça ne remplace pas un produit frais et il y a bien perte de nutriments, mais on peut aussi considérer que ça remplace un produit cuisiné et que c’est bien mieux qu’un produit industriel transformé avec additifs ou ingrédients d’origine et de qualité douteuses !
    En termes d’énergie, il y a bien une consommation non négligeable en phase de stérilisation (appertisation) mais ensuite, le bocal se conserve pendant longtemps à température ambiante. Par opposition à une congélation qui nécessite une consommation d’énergie en continu. Un bocal ne souffrira pas d’une coupure d’électricité qui peut par contre ruiner le contenu de votre congélateur.
    Une conserverie industrielle sera sans doute plus optimale en terme d’énergie par kg de conserve mais la conservation en boites génère aussi des déchets, du transport et peut être plus de pertes alimentaires (exigence de calibrage, tri mécanisé des légumes, etc.). Bref, le bilan environnemental global n’est pas forcément si simple à établir et dépend de beaucoup de facteurs. (lieu, méthode de production et de conservation, durée de conservation, etc.)
    Et il faut aussi dire qu’il existe plein d’autres techniques de conservation souvent oubliées comme la lactofermentation, le séchage (encore mieux si solaire),la conservation au sel, à l’huile, au vinaigre, alcool à considérer comme un champ exploratoire de recettes originales à partager.
    Une chose est sure, le sujet mérite d’être mis à l’ordre du jour
    Bel été

  2. Oui, mais il vaut mieux mettre en conserve que de jeter, et il vaut mieux manger des conserves de végétaux que de ne pas manger de végétaux du tout

  3. Je fais sécher pas mal de légumes, découpés en lamelles fines posées sur un torchon coton dans un « filet de séchage de poissons », sorte de léger garde manger. Suspendu sur mon fil d’étendage à linge, au soleil. Je fais souvent, ensuite, de la farine (moulin à café) avec ces champignons, courgettes etc pour des veloutés ou sauces instantanés. Avec en plus de la … farine de feuilles de tilleul, eh oui , c’est comestible ! et leurs pousses de printemps fondantes, en salades.

  4. JUSTE ET CORECTKTTE

  5. Euh… et le botulisme alors? Certes rare, mais a connaitre pour repérer à temps…

  6. Contrairement à ce que vous affirmez, on perd énormément de nutriments et d’enzymes en stérilisant.
    C’est la lactofermentation qui préserve, voire même, qui développe les nutriments.
    Ne pas confondre les deux.

    • Tout à fait juste. D’autre part, d’un point de vue organoleptique, les aliments en conserve n’ont plus rien à voir avec leurs homologues frais voire même congelés. Même la couleur change! Alors si les conserves dépannent bien, elles sont loin d’avoir la saveur des denrées fraîches.

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