Quel est l’impact écologique d’une nuit d’hôtel ?

Vous allez me répondre que l’impact environnemental dépend de l’hôtel retenu et de votre comportement. Oui bien sûr. Mais néanmoins, on a désormais une idée de l’impact écologique moyen d’une nuit grâce à un premier bilan qui a été effectué dans le cadre du lancement de l’affichage environnemental dans les hôtels.

Quelle note environnementale pour la nuit à l’hôtel ?

Une nuit d’hôtel en chiffres :

Une nuit d’hôtel, c’est en moyenne :

• 6.9 kilo de CO2 dégagé dans l’atmosphère,
  • dont 34 % dus au chauffage et à la climatisation
  • dont 23 % du au petit-déjeuner,
  • dont 17 % dus à la blanchisserie
• 178 litres d’eau : ce n’est pas énorme, c’est l’équivalent d’un bain.

Sans forcément tomber dans l’écotourisme, les acteurs du secteur hôtelier sont attentifs à l’impact de leur activité ; ils savent que le traitement du linge dans un hébergement touristique est un poste important à plusieurs niveaux : la satisfaction du client, qui recherche un niveau de propreté et de qualité irréprochables ; le coût de traitement du linge, souvent premier poste de charge variable des hébergements touristiques ; et l’impact environnemental  du nettoyage quotidien d’un volume important de textiles.

Le traitement du linge hôtelier représente sur la France :

– 470 000 tonnes de CO2 émises par an (soit l’équivalent d’une ville de 64 000 habitants telle que Quimper ou Levallois-Perret),
– Plus de 10 million m³ d’eau par an (soit les besoins annuels de 200 000 français)
-15 000 tonnes de produits de lessive.

Ces chiffres ont été calculés par un cabinet spécialisé qui a aidé 17 établissements hôteliers à s’engager dans le test de l’affichage environnemental.  Le but est de montrer qu’un hôtel peut assez facilement réduire sa « facture » écologique en travaillant sur l’impact de la blanchisserie et du petit-déjeuner.

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