Quel département est le mieux équipé en incinérateurs ?
Trop de plastique dans nos déchets
Le 21 septembre 2012 le Commissaire européen à l’environnement, Janez Potocnik, a lancé un appel aux industriels européens du plastique pour souhaiter que l’on fasse un usage raisonné du plastique et qu’on le supprime partout où il n’est pas indispensable. Car il y a toujours trop de sacs plastiques et la Commission européenne devrait proposer des pistes d’actions pour les réduire drastiquement. Il a encouragé le développement des bioplastiques et des plastiques durables et recyclables.
Une pratique qu’il faudrait faire disparaître s’appelle le down-cycling ou « recyclage en cascade » : cela consiste à recycler un matériau pour fabriquer un nouveau produit qui aura perdu, partiellement ou totalement, la possibilité d’être recyclé à son tour (exemple des bouteilles PET recyclées en pull polaire). Le Commissaire européen a réaffirmé sa vision de la hiérarchie européenne des déchets avec la primauté du recyclage matière sur la valorisation énergétique.
Quant aux bioplastiques, la Commission européenne souligne leur potentiel de contamination du cycle de recyclage du plastique classique. De plus, à cause de leur mauvaise décomposition et de la concurrence, ils font peser une menace sur les cultures alimentaires.
- Repères : 64 % des tonnages de plastique sont incinérés plutôt que recyclés.
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Pour suivre l’incinération des déchets en France :
Ce site compile des données issues de différentes sources officielles (Ministère de l’Ecologie, ADEME, collectivités etc.) et du travail de veille des associations locales.
http://www.cniid.fr/ |
http://france-incineration.fr/index.php |
(1) Source : IFEN, cniid, france-incineration.fr
(2) .soource : socodei., groupe EDF
Je trouve votre article intéressant, mais très incomplet : d’abord, quelle est la source d’énergie qui permet d’incinérer les déchets ménagers ? Ces déchets ménagers contiennent, évidemment, beaucoup d’eau qu’il faut évaporer, et qui ne peut servir de combustible ! Le moteur à eau est encore un mythe qui a la vie dure, très dure ! Mais, y a-t-il la possibilité, néanmoins, d’utiliser, comme source d’énergie calorifique, la partie hydrogénocarbonnée de ces déchets ?
J’espère une réponse.
P. GALIOT