Cependant, la tendance s’inverse pour un retour au végétal en cosmétologie. Quelles en sont les alternatives ?
Plant Based Summit : zoom sur le plus grand Salon européen de la chimie biosourcée
Organisée par l’Association Chimie Du Végétal (ACDV) et Infopro Digital, la 4e Edition 2017 du Plant Based Summit s’est déroulée les 25 et 26 Avril à Lille. Cet événement écologique majeur à échelle internationale a rassemblé entreprises, industriels et acteurs de la bioéconomie autour de l’innovation, du co-développement et du déploiement commercial de produits biosourcés.
Maillon essentiel de l’industrie chimique mondiale, le secteur de la chimie du végétal est en pleine expansion, et les objectifs de ce salon professionnel sur l’Environnement étaient entre autres :
- d’inciter les politiques publique et industrielle à une conduite éco-responsable,
- de promouvoir la Recherche et le Développement des alternatives à la pétrochimie,
- de renforcer de l’économie biologique,
- d’informer les principaux acteurs sur la pérennité de la chimie biosourcée dans divers domaines, notamment celui du cosmétique.
La chimie verte comme alternative en industrie cosmétique
Face à l’épuisement des ressources naturelles, l’engagement des géants de l’industrie cosmétique pour le Développement Durable se traduit par la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la chimie du végétal ainsi qu’une pression réglementaire sur l’écotoxicologie et la toxicologie. Dans cette veine écologique axée sur les nouvelles synthèses industrielles, la chimie verte « pourrait en partie remplacer le pétrole » au travers de matières bio-sourcées qui permettraient :
- de remplacer des molécules dérivées du pétrole par des ingrédients d’origine naturelle, végétale, ou issus de la biomasse ;
- de développer des procédés économes en énergie, en produisant le moins de déchets possibles.
Ces avancées scientifiques et biotechnologiques ont permis à certains groupes chimiques, de disposer de bactéries déinocoques capables de reconstituer leur génome : une véritable avancée dans la fabrication de produits anti-âge. À savoir que quelques molécules présentes dans certaines plantes rares – et exploitées en industrie cosmétique – disposent de propriétés exceptionnelles pour l’hydratation, la fermeté ou encore contre le vieillissement de la peau.
Dans ce même registre, d’autres laboratoires cosmétiques cultivent ou font pousser des algues dans un écosystème artificiel clos : une forme de production en masse, maîtrisée et respectueuse de l’écosystème marin.
Dans notre nouvelle ère où l’appétence pour la cosmétique bio est croissante, les nouveaux programmes de recherches sur l’origine renouvelable des molécules, sont une priorité pour les grands groupes de cosmétique souhaitant disposer d’ingrédients labellisés bio.
Cependant, tous les produits « aux plantes » ne sont pas bio, et certaines molécules – dont les polyphénols ou flavonoïdes – n’ont pas encore de substituts naturels.
Conseil :
Pour hydrater votre peau et lutter contre les signes de l’âge ou l’acné, adoptez l’attitude « slow cosmétique » en remplaçant votre crème de jour/nuit par quelques gouttes d’huile végétale : un geste sans effet secondaire pour la santé, ni impact dévastateur sur l’Environnement.
Quand des internautes ont de bonnes idées ont les écoutes pas,
C, est la fin de n, autres évolutions et de la vie .
Se n, est plus la peine de vouloir développé nos bonnes idées .