Inflation : vers un mois de ‘mars rouge’ en termes de hausses des prix ?

L’expression a en soi de quoi faire peur : il se dit que les supermarchés craignent un mois de « mars rouge » quant aux prix des produits proposés dans leurs rayons.

Des prix d’achat à fixer d’ici mars

En effet, les coûts de production ayant augmenté en parallèle de ceux des matières premières et de l’énergie, les industriels demandent aux supermarchés d’acheter leurs produits plus cher. Ce qui supposera donc de les vendre encore plus cher, marge oblige.

C’est en effet en ce moment, comme chaque année, que les centrales d’achat géantes de la grande distribution et fournisseurs de l’agro-alimentaire derrière les grandes marques fixent les prix d’achat de tout ce que nous trouvons en rayon et glissons dans nos caddies. Des négociations qui doivent être conclues avant le 1er mars prochain.

📈 Produits, prix et mois de « mars rouge »… Quinze jours avant la mise en place du panier anti-inflation, où en est-on ?

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— franceinfo plus (@franceinfoplus) February 13, 2023

Des demandes de hausse de 20 à 30 %

Seul hic : les hausses demandées pourraient s’élever à 20 % voire 30 % pour certains produits. Des exigences de hausses notamment qualifiées de « délirantes » par Alexandre Bompard, actuellement à la tête de Carrefour. La grande distribution estime ne pas être capable d’absorber de telles hausses, faute de pouvoir les répercuter sur ses clients. En effet, selon l’Insee, les prix des produits alimentaires ont déjà augmenté de 13,2 % sur une année.

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Faut-il avoir peur de voir le coût de nos courses hebdomadaires exploser plus encore ? Alors que l’inflation est déjà élevée, les grandes surfaces agitent aussi cette menace afin de faire pression sur leurs fournisseurs. Reste à voir si l’intérêt des ménages est bien le même que celui de la grande distribution, ou s’il s’agit seulement pour les grandes surfaces d’optimiser des bénéfices déjà conséquents, durant la pandémie comme à l’heure actuelle.