Interdiction des chaudières à gaz : une « tartufferie’ pour l’UFC-Que Choisir

Le gouvernement semble avoir pris une décision grotesque concernant les chaudières à gaz selon l’UFC-Que choisir.

Rédigé par Paul Malo, le 27 Jul 2023, à 11 h 20 min
Interdiction des chaudières à gaz : une « tartufferie’ pour l’UFC-Que Choisir
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Pour l’association de défense des consommateurs, l’annonce de la future fin à la commercialisation des chaudières à gaz par le gouvernement aura été plus que prématurée.

Fin des chaudières à gaz, « Un projet lacunaire, au bilan environnemental incertain »

L’UFC-Que Choisir ne mâche pas ses mots, après l’annonce par Élisabeth Borne de son intention de mettre fin à la commercialisation des chaudières à gaz à partir de 2026. Elle ne peut que « déplorer un simulacre de concertation ». En effet, cette concertation « appelle les parties prenantes à se positionner sur un calendrier de fin de commercialisation sans fournir aucune évaluation complète de l’impact environnemental d’une telle mesure ».

L’association dénonce « un projet lacunaire, au bilan environnemental incertain, et potentiellement très coûteux pour les consommateurs ». Et ce alors que RTE ne publiera qu’en septembre une étude visant à « évaluer correctement les nouveaux besoins d’électricité » notamment au regard des objectifs de décarbonation du bâtiment. Soit après la fin de la concertation.

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Un surcroît de production d’électricité

Comme le souligne très logiquement L’UFC-Que Choisir, les consommateurs n’ont à l’heure actuelle pas la capacité technique ou financière de pouvoir changer de mode de chauffage. Elle appelle le gouvernement « à prendre en compte la réalité du terrain, plutôt que d’adopter à la hâte une mesure généralisée qui pourrait avoir des conséquences néfastes ».

Qui plus est, selon l’association, les modes de chauffage alternatifs, comme les pompes à chaleur, induiraient sans doute un surcroît de production d’électricité. Ainsi, « rien ne permet aujourd’hui d’affirmer que le bilan environnemental d’une réduction du parc de chaudières à gaz serait positif ». La demande électrique supplémentaire engendrée par la fin des chaudières à gaz risquerait en effet d’imposer un large recours aux centrales thermiques.

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