Le décret sur l’interdiction des sacs plastique vient d’entrer en vigueur au 1er juillet. Initialement prévue au 1er janvier 2016, elle a été repoussée plusieurs fois en raison de tracasseries administratives.
Ainsi, étant donné que pas moins de 17 milliards de sacs plastiques à usage unique ont été utilisés en 2014 en France, selon le Ministère du Développement Durable, ce sont donc plus de 8 milliards de sacs qui ont été consommés inutilement entre janvier et juillet.
Interdiction des sacs plastique : une décision historique
La raison de ce retard ? La France a du attendre le feu vert de la Commission européenne, qui a souhaité poursuivre les échanges avec la France pendant trois mois, notamment au regard des règles applicables au sein du marché unique européen. La Commission européenne souhaite donc évaluer les risques juridiques de la loi française et ainsi éviter les recours des fabricants de sacs, remontés contre la mesure.
En effet, le texte de loi français va plus loin que la législation convenue entre les États membres de l’Union européenne, qui prévoit soit de rendre ces sacs payants d’ici à 2018, soit de les réduire progressivement à 40 sacs par personne et par an d’ici à 2025. Un défi pour les Européens, en sachant qu’une personne utilise aujourd’hui en moyenne 200 sacs plastique par an.
Faites-vous une idée du nombre de sacs plastique distribués en France grâce au Planetoscope
Ce qui va changer au 1er juillet
Le décret d’application de la loi est paru en avril 2016 : tous les sacs plastique d’une épaisseur inférieure à 50 microns, gratuits ou non et quelle que soit leur taille, seront retirés des magasins. Les sacs plastique destinés à l’emballage des fruits et légumes seront, eux, interdits au 1er janvier 2017. Enfin, en 2020, la vaisselle jetable en plastique sera également partiellement interdite.
Quelles seront les alternatives pour les commerçants ? Ils auront le choix de proposer à leurs clients des sacs en kraft, des sacs réutilisables en coton ou en plastique tissé, ou encore des sacs plastique épais supérieurs à 50 microns. Pour les fruits et légumes, les commerçants pourront utiliser des sacs biosourcés (produits à partir de matière végétale).
Les Français progressivement habitués à l’interdiction des sacs plastique
Selon un sondage LSA-Toluna, cette interdiction est passée dans les moeurs : 87 % des sondés approuvent cette mesure pour des raisons environnementales. Toutefois, sa généralisation à l’ensemble des rayons est un peu moins forte puisque 71 % des sondés l’approuvent.
De manière générale, les commerçants ont déjà progressivement joué le jeu de l’interdiction : 90 % des sondés déclarent que leur magasin ne propose plus de sacs plastique à usage unique en caisse.
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Interdiction ???!!! là je m’étouffe!!!
Ils sont 10 fois plus cher et existent toujours! Le pb de pollution n’est pas résolu pour moi.
Juste un pb financier c’est tout.
De mon côté je les recyclais en sac poubelles ou pour jeter la litière du chat.
Ils auront tout de même mis 15 ans à les interdire, quel manque de courage des politiciens!
Dommage… comme toujours c’est l’intérêt financier qu passera devant les intérêts environnementaux ou/et de santé ! on peut ainsi blâmer le manque de courage politique.Les couverts en plastique viennent d’être interdit localement par la ville de Hamburg comme les bouteilles plastiques et autres produits dont je n’ai plus la liste en tête et ceci pas en ….2020 comme courageusement décidé chez nous !
Si les consommateur étaient plus responsables et bien informés du bon usage du sac plastique sa réutilisation et valorisation en fin de vie, il n’y aurait pas de problème avec
Promenez vous le long du littoral et même vers le fort de Brégançon résidence d’été du chef de l’état et vous verrez que ce n’est pas le sac plastique qui pose problème mais « la bouteille plastique » En effet quel spectacle navrant de voir les sentiers du littoral jonchés de dizaines de bidons d’huile, lessive, boissons et autres assouplissants : navrant!
L’information est là partout et il ne faut aps chercher loin pour s’informer – L’excuse ne me semble pas valable – Je pense qu’il ne faut pas attendre que le citoyen décide ou veuille bien daigner s’informer – Pour des raisons d’efficacité a grande échelle, dans certains cas, les décisions arbitraires ont du bon ! La mode est vouloir tout discuter pour n’accoucher que de rien … simple avis personnel bien sûr
il faut se relever les manches et ne pas avoir peur du qu’en dira-t-on ou de se salir les mains, et ramasser ce qu’on peut alors, et se dire que si tune le fais pas, personne ne le fera!
sac en tissus et sacs en papier c’est au consommateur de se responsabiliser!
NAVRANT !
On ne peut qu’être navré par les attitudes posturales prises par nos politicards (cardes) nationaux (on attend toujours la sortie du décret ramenant de 15 ans à 10 ans l’âge des véhicules diesel éligibles à la super prime gouvernementale pour l’achat d’un véhicule plus « propre », annonce faite début 2015…).
Mais on peut être très inquiets face aux lobbys pétrochimiques qui, par le biais de la commission européenne vont retarder au maximum toutes contraintes concernant la disparition de ces sacs.
Donc concenrnant ces sacs plastiques un seul mot d’ordre pour ceux et celles qui se sentent encore un peu responsables : ne plus les utiliser !
De renoncements en renoncements.
Après la taxe carbone, ce sont les sacs plastiques.
Au lendemain de la COP 21, cela fait vraiment vraiment désordre.
Je rajouterai
Comment faisait-on avant les plastiques ?
Depuis quand il faut un sac plastique pour acheter des produits frais ?
Ségo est sous l’influence de lobbys quand elle dit qu’il faut attendre 2017 pour des bio-plastiques (qiui existent déjà entre parenthèses)
Je me rappelle quand, enfant, le poissonnier mettait son poisson dans du papier journal, et on en est pas mort pour autant …!!!!!!!!
Il n’y a pas de problème, moi je les refuse quant-on me les propose depuis très longtemps, j’ai mon sac ou un panier quand je fais des courses et de plus je me suis acheté un carton de sacs en papier, comme ça quand c’est nécessaire j’ai ce qu’il faut (ce n’est pas cher du tout)
Un bon citoyen n’attend pas une loi pour agir
que tout le monde fasse preuve de responsabilité et on a pas besoin d’attendre l’avis de ces technocrates européens qui paralysent tout chez nous
citoyenneté et civisme n’ont pas besoin des lois
Lionel
Je fais comme vous. Pour les quelques personnes qui s’intéressent à leur environnement, comme les lecteurs de Consoglobe par exemple, la conscience est là..mais il faut se dire que la plupart des gens se soucie peu de l’impact de leur propre consommation. Hélas.