Depuis janvier 2025, interdiction de jeter ses vêtements à la poubelle ! Voici les solutions
Chaque année, des centaines de milliers de tonnes de vêtements sont collectées en France, mais cette gestion des déchets textiles devient de plus en plus complexe. Avec la surproduction encouragée par la fast fashion, les organisations chargées du tri et du recyclage sont submergées. Pourtant, jeter nos vêtements à la poubelle n’est plus une option responsable.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, il est interdit de jeter des textiles avec les ordures ménagères. Des solutions comme le don, le recyclage ou la revente en ligne permettent de donner une seconde vie aux vêtements. Ces pratiques sont essentielles pour limiter l’impact environnemental du secteur de la mode.
Acheter un vêtement qui va durer, le premier des éco-gestes
La fast fashion entraîne une production massive de vêtements à bas coût, souvent de mauvaise qualité. En 2022, 3,3 milliards de vêtements et chaussures ont été vendus en France, du jamais vu. Résultat, 270.000 tonnes de textiles sont collectées chaque année en France, un volume qui met à rude épreuve les capacités de traitement des associations et recycleries.
Pour y remédier, il est conseillé de consommer de manière plus raisonnée, en optant pour des matières durables. Vérifiez si le vêtement que vous envisagez d’acheter est doté du label « Ecocert Textile » : ce label garantit une résistance aux frottements, à la transpiration, à la lumière, à la salive, au lavage à 60° et aux variations dimensionnelles. Votre tenue durera ainsi plus longtemps. Privilégiez également les vêtements en matériaux naturels : n’oublions pas qu’à moins d’être 100 % en coton, les vêtements contiennent des fibres synthétiques qui, en se dégradant, libèrent des microplastiques dans la nature. C’est d’ailleurs pour cela que, depuis le 1er janvier 2025, il est interdit de jeter les vêtements usagés avec les ordures ménagères.
Le saviez-vous ?
Dans le désert d’Atacama, au Chili, un véritable cimetière de vêtements est en train d’être érigé. Un symbole extrême de la fast fashion.
Un vêtement abîmé ? Pensez à le faire rapiécer, le revendre ou le donner
À la place, des milliers de points de collecte sont répartis en France pour assurer le tri et le recyclage des textiles. Les vêtements en bon état peuvent être donnés à des associations comme Emmaüs ou la Croix-Rouge, tandis que les pièces très abîmées peuvent être déposées dans des bac spécialisés en vue de leur recyclage en matériaux isolants ou chiffons. Enfin, des plateformes comme Vinted ou Leboncoin permettent de revendre des vêtements d’occasion, favorisant ainsi une économie circulaire et évitant qu’ils ne finissent en décharge.
N’oubliez pas non plus le « bonus réparation », qui permet de faire rapiécer un vêtement ou faire réparer une chaussure à moindre prix chez les tailleurs et cordonniers participants. En somme, chaque geste compte : en modifiant nos habitudes d’achat, de réparation et de don, nous contribuons tous à réduire la pollution textile.
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Il y a plusieurs que les dispositifs associatifs ou mercantiles de collecte des vêtements en bon état sont largement saturés et refusent le plus souvent les dons. Il est vraisemblable que le développement des solutions locales de réparation ou recyclage restera très longtemps marginal en comparaison du flux de vêtements jetés ou rétrocédés. La seule solution résident dans l’obligation pour tous les vendeurs (spécialisés ou grande distribution) de réceptionner et de recycler de façon contrôlé, les textiles qui leur seront rapporté, sans taxe supplémentaire « pollueurs ou gaspilleurs – payeurs! » sinon tout ça est peine perdue!