Dans un contexte de crise économique qui perdure et assassine de nombreux agriculteurs, le moral n’était pas à la fête pour les agriculteurs. Et pour cause, même si la France reste une grande puissance agricole mondiale, au dernier recensement de 2010, on ne comptait plus que 490.000 fermes dans l’Hexagone, soit moitié moins qu’il y a 25 ans.
Le paysage agricole se modifie également, puisque la tendance qui ne cesse de s’affirmer est la disparition des petites exploitations au profit des grandes structures. On ne peut par exemple pas s’empêcher de penser à des exploitations gigantesques et contre nature telle que la ferme dite des « 1.000 vaches » qui transforment l’agriculture en une véritable industrie.
Parallèlement, les consommateurs échaudés par les pratiques des géants de l’industrie agroalimentaire et en recherche d’un mode de consommation porteur de sens, aspirent à s’approvisionner en produits dont ils connaissent la provenance, à recréer le lien avec les petits producteurs et à leur assurer une rétribution décente.
Les start-ups à l’assaut de l’agriculture et de nos modes de consommation alimentaire
Dans ce contexte, à la croisée des difficultés subies par le secteur agricole et des préoccupations des consommateurs, émergent des opportunités qui n’ont pas échappé aux acteurs du numérique. Mais lesquelles ?
Pour répondre à cette question, découvrons les propositions de trois start-ups prometteuses présentes au dernier salon de l’agriculture : Comptoir Local, Monpotager.com et MiiMOSA.
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