Le Président de l’assoc’ anti-fourrure Animalter parle

De quels moyens d’action disposez-vous pour arriver justement à une « mode sans fourrure » ?

Pour parvenir à cet objectif ultime, nous orientons notre action sur plusieurs axes :

• Nous informons les consommateurs afin qu’ils réalisent ce qui se cache derrière un acte d’achat parfois anodin, en listant sur notre site de campagne les marques qui vendent de la fourrure et celles qui la refusent, en révélant les dernières images des élevages à fourrure et en mettant à leur disposition des articles ludiques comme notre article référence “vraie ou fausse fourrure”.

• Nous prenons également contact avec les marques de mode afin de leur faire prendre conscience de leur influence dans le devenir de millions d’animaux.

• Enfin, nous relayons la pétition de l’un de nos partenaires pour demander la fin des élevages à fourrure en France, qui comporte déjà plus de 35 000 signatures. Il faut savoir que 14 députés soutiennent cette initiative réaliste et ont à cet effet déposé en février 2013 une proposition de loi qui est malheureusement à ce jour toujours bloquée dans les tiroirs de l’Assemblée Nationale.

Quels sont les temps fort à noter au sujet de la campagne « mode sans fourrure » ?

Nous avons commencé nos actions l’an dernier en ciblant la marque “Kookaï”, bien connue des françaises, qui proposait un véritable bestiaire dans sa dernière collection : fourrures de ratons-laveurs, de coyotes et de lapins !

Et nos actions ont porté leur fruit : la marque a indiqué récemment dans une note interne que nous nous sommes procuré qu’elle arrêtait la fourrure animale dès cet hiver. Consciente de ses erreurs, Kookaï a décidé d’écouter les revendications de ses clientes. Elle a d’ailleurs assuré qu’elle renouvellerait son engagement tous les ans.

Autre temps fort, nous travaillons actuellement sur le projet “100 personnalités pour la fin des élevages à fourrure en France” et avons déjà obtenu 43 soutiens notoires en l’espace de 6 semaines ! Avec des noms comme Michel Drucker, Laurence Parisot, Julien Courbet, Jean-Marc Morandini, Laurent Baffie et bien d’autres, nous espérons bien faire valoir nos revendications.

Il est temps que la France prenne exemple sur des pays européens voisins (Royaume-Uni, Autriche, Croatie…) qui ont déjà interdit ces élevages insupportables.

Concrètement, comment nous, citoyens, pouvons-nous vous aider ?

Chaque citoyen peut agir à son échelle de plusieurs façons :

• soyez vigilant lors de vos achats. Nous insistons ici : la vraie fourrure est partout, même sur des vêtements à bas coût, soyez extrêmement vigilants et vérifiez les étiquettes. Si vous avez un doute, reposez l’article !

• informez votre entourage en les renvoyant vers nos 2 sites où ils pourront creuser le sujet : www.animalter.com et www.mode-sans-fourrure.com

• inscrivez-vous à notre newsletter et suivez notre actualité sur facebook et twitter pour participer aux cyber-actions à grande échelle que nous organisons régulièrement
• signez la pétition de notre partenaire : http://tinyurl.com/petition-anti-fourrure
• donnez-nous les moyens d’agir concrètement en adhérant à notre association ou en donnant un coup de pouce à notre projet de campagne d’affichage. Toute l’équipe étant bénévole, l’argent récolté est intégralement destiné à mettre en oeuvre nos actions (impression d’affiches, de tracts, de banderoles, d’outils de communication, impression et envoi de courriers aux marques, aux députés etc.).

N’oubliez pas que le vrai pouvoir appartient au consommateur et surtout, ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde car historiquement, c’est toujours de cette façon que le changement s’est produit.

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A lire sur la thématique de la mode :

• AME : favoriser l’essor de la mode éthique
• Fashion week. La mode écolo ne se défile pas !
• Ethiques étiquettes : des petites marques qui montent