Interview : « la Slow Cosmétique nous est essentielle »

En quoi la Slow Cosmétique devient nécessaire pour nous tou(te)s ?

Mélanie : « Nous vivons de plus en plus nombreux sur une planète avec des ressources limitées. Nos modes de vie occidentaux sont démesurés et les pays dits « en voie de développement » (je déteste ce terme) nous prennent en exemple et nous suivent dans notre sillage destructeur.

Ne faut-il pas plutôt montrer de bons exemples respectueux de l’homme et de l’environnement ?

C’est l’ensemble de nos consommations qui est concerné, et pas seulement les énergies ou l’agriculture. Nos cosmétiques conventionnels sont bien souvent polluants dans leur fabrication et leur utilisation. La Slow Cosmétique prône une cosmétique raisonnable qui ne cherche pas de nouveaux besoins pour la peau ; après tout, les cosmétiques ne sont sensés apporter que 2 choses : l’hygiène et le bien-être. Mais ces choses là sont essentielles ! ».

consommateur responsable

Christelle : « Je suis certaine que la Slow Cosmétique est une réponse adéquate en ce moment. De plus en plus de personnes ont une réelle conscience de consomm’acteur : elles commencent à faire attention à leurs achats alimentaires, se mettent au bio… Il y a une réelle vague de retour à plus de naturel. Faire attention à ce que l’on se met sur la peau rentre tout à fait dans cette logique !

Et il ne faut pas oublier que nous sommes en période de crise. Il me semble que la Slow Cosmétique est un bon moyen également de faire des économies. Au lieu de courir acheter la dernière crème à la mode avec l’actif dernier cri, on se contente de quelques bons produits, que l’on peut souvent fabriquer soi-même. A titre d’exemple, j’utilise à la place d’une crème de jour un mélange d’huiles végétales avec quelques gouttes d’huiles essentielles : les 50ml me reviennent à peu près à 10 euros et me durent presque 6 mois !

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