Dans une démarche audacieuse pour lutter contre le réchauffement climatique, l’Irlande envisage d’abattre 200.000 vaches en bonne santé au cours des trois prochaines années. Une décision qui ne manque pas de susciter de vives réactions. Car le fait de tuer des animaux pour sauver la planète paraît légèrement paradoxal.
Il y a trop de vaches en Irlande
L’Irlande, pays où le nombre de bovins dépasse celui des habitants, envisage une mesure radicale pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre : l’abattage de 200.000 vaches laitières au cours des trois prochaines années, soit à l’horizon de fin 2026. Cette décision est motivée par le fait que le secteur agricole est responsable de 38 % des émissions de gaz à effet de serre du pays. L’objectif est de réduire d’un quart les émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture d’ici 2030.
Le méthane, un gaz à effet de serre puissant, est principalement produit par les animaux d’élevage tels que les vaches. Ainsi, l’abattage de ces animaux pourrait entraîner une réduction significative des émissions de ce gaz. Et ce n’est pas la première fois que les « pets des vaches » sont accusés de tous les maux. Le sujet est récurrent.
Les défis économiques et environnementaux de la politique agricole
La Commission européenne a averti que l’Irlande devait faire preuve de « plus d’ambition » pour atteindre les objectifs en matière de climat, d’environnement et de biodiversité. Cette mise en garde fait suite à l’augmentation rapide du secteur laitier irlandais depuis l’abolition des quotas laitiers en 2015. Au point que, désormais, il y a 6,5 millions de vaches en Irlande pour 5 millions d’habitants. Leur nombre a même augmenté de près de 40 % en une dizaine d’année.
Néanmoins, le secteur agricole s’insurge. La mesure envisagée par le gouvernement irlandais pourrait menacer quelque 55.000 emplois de la filière. Les agriculteurs refusent d’être les seuls à être concernés par ce type de mesure, contrairement aux industries qui « continueraient de polluer tranquilles ».
Mais les effets de cet abattage massif ne sont pas anodins : supprimer 200.000 vaches laitières permettrait une baisse de une tonne des émissions de CO2. Or, au niveau de l’Irlande, c’est peu. Les émissions sont estimées à 7,25 tonnes par habitant, soit plus de 62 millions de tonnes par an (en 2021).
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inadmissible, le problèm est la consommation de viande alors il faudrait arrêter de manger de la viande et ainsi ne plus détruire la planète ni tuer des milliards d’animaux innocents!!
A force de détruire la nature l’homme recevra en centuple les foudres de celles ci
Honte à l?irlande!!!
Ceci s’appelle un zoocide, l’humaoin est vraiment une espèce destructrice un fléeau!!!
Mais quelle horreur! Il suffit d’arrêter de les faire se reproduire à outrance! Ces animaux paisibles et innocents n’ont pas à subir la connerie des « Humains ». Quand on voit le nombre d’avions qui sillonnent le ciel, le nombre de voitures avec des trajets non rentabilisés avec une seule personne à l’intérieur, les clims sous 26°,la fast fashion, etc etc….L’homme en général est vraiment un fléau du moins la plupart car une minorité agit en conscience