Si 60 % des Japonais défendent la chasse à la baleine, qu’ils en mangent ou pas, le débat fait également rage en Islande, l’un des derniers pays à pratiquer la chasse au rorqual commun. L’exportation et le tourisme ont néanmoins une part non négligeable dans ce carnage.
La chasse à la baleine ne faiblit pas en Islande
Juin 2014 : la chasse à la baleine ouvre et le pays capture ses deux premières baleines de l’année. Des rorquals communs, une espèce protégée et considérée comme menacée par la plupart des pays.
La plupart, puisque deux pays s’opposent à l’appartenance à ce mammifère à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) : le Japon et l’Islande.
Les baleines capturées récemment vont d’ailleurs filer vers le Japon. Ou plus exactement elles sont transformées et découpées dans le port de Hvalfjörður, à l’ouest de l’Islande, par une centaine de bouchers, avant d’être exportée. Un processus bien rôdé.
Le pays du soleil levant, lui, a été prié de cesser sa « chasse à la baleine à des fin scientifiques » dans l’Océan Antarctique. Une décision prise par la Cour internationale de Justice de la Haye suite à une plainte de l’Australie.
L’Islande face à la CBI : rien à faire
Du côté de l’Islande, où on défie le monde avec même une bière « viking » à la baleine, on ignore joyeusement le moratoire de la Commission baleinière internationale (CBI) sur la chasse à la baleine à des fins commerciales.
En Islande, on chasse la baleine, et ce à la fois pour la consommation de la viande et pour l’export. La responsabilité, elle, se partage avec les pays acheteurs (essentiellement le Japon) et les touristes, puisque 40 % de la viande de baleine est consommée par eux.
Après la reprise de la chasse en 2003, celle de la chasse commerciale a repris en 2013, et ce également en Norvège, pays qui ignore également le moratoire planétaire. Le gouvernement, de son côté, continue de subventionner la chasse à la baleine, subventions sans lesquels il serait probablement beaucoup plus compliqué, chaque prise coûtant près de 550.000 euros aux contribuables islandais.
L’Islande affirme toujours harponner « un nombre raisonnable » de baleines, tandis que la CBI l’accuse d’avoir provoqué l’extinction proche de l’animal. Le débat continue en tout cas de faire rage dans le pays, entre les défenseurs de la chasse se cachant derrière l’étendard de la tradition (le Japon fait la même régulièrement) et ceux qui pensent que la chasse doit cesser.
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les japonais et les irlandais doivent se plier sans qu’ils leur soit demandé leur avis…
La chasse sauvage ne peut pas être gérable comme une pisciculture !!!!
Les baleines sont en voie d’extinction, la chasse devrai être condamnée tout comme le crime comis sur un humain…!
Souhaitons que celà cesse dans les mois à venir
c’est du n’importe quoi, quand je pense qu’en Polynésie Française ils sont protégés, il faudrait savoir soit on les protège ou soit on les tue. Quand ces pauvres animaux vont disparaître ces islandais ou japonais vont mangés quoi !…