Pour ceux qui ne seraient pas encore familiers avec cet acronyme, l’ISR permet d’analyser les entreprises à 360 degrés en intégrant, à l’analyse financière traditionnelle, l’analyse de la manière dont elles gèrent leurs enjeux Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG). Une façon de mettre son épargne au profit de la transition juste, et de contribuer à créer une économie à la fois respectueuse des personnes et de l’environnement.
L’ISR permet d’agir pour une transition juste
La lutte contre le changement climatique ne doit pas laisser l’Humain au bord de la route. En effet, préserver les générations futures ne veut pas dire de négliger les générations actuelles ! Nous avons besoin d’une transition juste : la transition écologique et énergétique ne pourra se faire sans embarquer tout le monde dans ces changements. Et la finance peut être un levier pour agir.
Les placements ISR permettent d’exclure certains secteurs – comme le tabac ou les jeux d’argent, qui rendent l’Humain vulnérable et compromettent sa santé au quotidien.
L’entreprise a-t-elle mis en place des mesures efficaces pour lutter contre les accidents ? Agit-elle pour promouvoir la mixité ? Est-elle vigilante sur sa chaîne de valeur, notamment sur le comportement de ses fournisseurs ? Telles sont par exemple les questions que les sociétés de gestion engagées posent aux entreprises avant d’investir.
En analysant ce qu’elles font vraiment plutôt que ce qu’elles déclarent. Celles dont le comportement est très en retard sur leur secteur ou qui font face à des controverses graves sont souvent exclues des portefeuilles.
Agir, c’est aussi investir dans une finance solidaire
Avoir un impact social positif peut aussi se faire en investissant dans des fonds qui allient l’ISR à la solidarité. Certains fonds, en effet, investissent jusqu’à 10 % de leur portefeuille dans des structures d’utilité sociale qui placent l’intérêt général au coeur de leurs activités pour produire un impact social et/ou environnemental positif.
Ces entreprises solidaires cherchent à apporter des solutions concrètes aux problèmes de leurs bénéficiaires et de la société dans son ensemble, et contribuent ainsi au bien commun et au changement social.
Mesurer l’impact : un défi à relever pour les gestionnaires de portefeuilles
L’ISR doit assurer au mieux à l’épargnant la traçabilité de ses placements. C’est sans aucun doute, pour les professionnels de la gestion, le plus grand défi à relever pour apporter des preuves à leurs engagements. En tant qu’investisseur, vous vous devez d’être exigeant ! En regardant par exemple, si la société de gestion publie des données d’impact sur ses fonds telles que la variation d’emplois au sein de chaque entreprise, la représentativité des femmes aux postes d’encadrement ou le partage de la valeur économique (soit la différence entre les dividendes versés aux actionnaires et à la masse salariale).
Pour les fonds solidaires, l’impact est encore plus concret. Par exemple vous pouvez demander le nombre d’emplois créés, de personnes en difficulté qui sont bénéficiaires…
L’engagement actionnarial, un acte nécessaire pour les investisseurs responsables
Un processus ISR n’a de sens que s’il est accompagné par un engagement actionnarial fort. Ainsi, que ce soit en termes de vote ou de dialogue, les entreprises doivent être interpellées sur leurs enjeux ESG.
Les fonds ISR vont permettre d’appuyer les résolutions d’actionnaires et d’interpeller les entreprises lors des assemblées générales. Certaines sociétés de gestion pratiquent également le dialogue par exemple sur la manière dont l’entreprise compte améliorer sa responsabilité sociale ou sa stratégie pour répondre aux différents enjeux liés au respect des droits humains dans sa ou ses chaîne(s) d’approvisionnement.
Société de gestion, Ecofi exclut certains secteurs à risque pour l’Homme et la Planète, et sélectionne rigoureusement des entreprises de croissance durable pour proposer aux épargnants des placements qui allient performance financière et respect de l’Homme et de la Planète.
Sa gamme de fonds inclut des thématiques environnementales, et des thématiques plus sociales comme la santé, l’éducation ou les services à la personne. Ses fonds solidaires financent quant à eux des entreprises qui agissent pour une société plus juste ou pour la solidarité internationale.
Ces fonds choisissent les entreprises les plus à même de relever le défi de la transition juste, avec un impact social positif, pour accompagner la marche du monde.