Devenir locavore même en hiver

Rédigé par Vincent, le 5 Dec 2013, à 10 h 38 min
Devenir locavore même en hiver
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Les produits difficiles à se procurer localement

Si l'on ne trouve pas de café produit en France, celui ci, par exemple, est torréfié à moins de cinquante km du lieu de distribution. Pas si mal.

Si l’on ne trouve pas de café produit en France, celui ci, par exemple, est torréfié à moins de cinquante km du lieu de distribution. Pas si mal.

Peut on être à 100 % locavore ? Oui. Mais cela signifierait renoncer à quelques plaisirs bien ancrés dans nos habitudes de vie : le café, par exemple, ne sera jamais produit à moins de 160km de n’importe quelle ville de France métropolitaine… Idem pour le thé, le chocolat, et pour les pâtes ou le riz, il faudra être attentif. Il est possible de trouver du riz de Camargue sans trop de difficulté. Pour les pâtes, c’est une autre histoire. Les produits laitiers locaux se procurent plutôt facilement en ville. Au marché, ou dans une épicerie à tendance bio, les fromages, yaourts ou bouteilles de lait frais sont représentés, et en plus il y a du choix. Pour le beurre, j’avais trouvé un produit fabriqué à 18 km de mon lieu d’habitation. Huile, vinaigre, boissons en tout genre… seront difficilement produits localement.

Bilan : devenir locavore en trois temps

Devenir locavore implique de réorganiser progressivement ses habitudes de consommateur :

fleche-suiteles lieux d’approvisionnement seront différents, pour en venir à privilégier les marchés locaux et les épiceries bio (où tous les produits ne sont pas chers) ;

fleche-suite103le régime alimentaire s’en trouvera modifié, avec notamment, une réduction de la part de viande hebdomadaire, et une connaissance plus approfondie de la nature des produits locaux et de saison, où l’on saura à terme quoi trouver ;

fleche-suite103enfin, l’organisation devra être adaptée, avec des moments de préparation plus fréquents mais pas forcément chronophages. Pour manger local le plus souvent possible, il pourra être pratique de préparer des plats à l’avance. L’organisation impliquera également la réduction des emballages, que vous apprendrez à réduire au maximum, en réutilisant des sacs plastiques ou en papier en allant au marché par exemple.

D’autres courants de consommation alimentaire en marge des filières industrielles

Le crudivorisme

Il s’agit, comme son nom l’indique, d’un régime alimentaire bannissant tout ce qui est cuit, et faisant la part belle aux fruits et légumes crus, censés conservés ainsi un maximum de leurs qualités nutritionnelles. Les crudivores sont bien souvent exclusivement locavore en sus.

Le flexitarisme

Venu des Etats Unis, le concept concerne des végétariens s’autorisant quelques écarts. Fruits, légumes, produits laitiers et oeufs, et parfois, un peu de viande ou de poisson. En résumé, il sera facile d’être un locavore flexivore !

Le végétarianisme

Devenir végétarien ou même végétalien (pas de produits laitiers ni d’oeufs), est bénéfique pour la santé. Du moins est-ce ce que révèlent plusieurs études. Les végétariens sont en tout cas moins soumis aux maladies que peut entrainer une consommation de viande industrielle trop importante.

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4 commentaires Donnez votre avis
  1. Bonjour
    Très bonne synthèse. Chacun doit pouvoir être végétarien ou omnivore, en limitant la consommation de protéines animales, dont le maximum pour une bonne santé tourne autour de 2 ou 3 repas de viande ou oeufs par semaine, autant de poisson, et 150g de laitages (en extrait sec). On peut trouver que c’est peu, mais ça fait quand même en moyenne 1 repas par jour avec des protéines animales, ce n’est pas la famine ! Personnellement je préfère 1 ou 2 repas « festifs » par semaine plutôt que d’étaler, chacun son truc.

    • Bonjour, sans être péjoratif, ce que vous dites est un bon début mais je conseille à tous de réduire un max la viande, la rouge en particulier avec celle du porc… et si vous ne pouvez vous en passer alors prennez le top qualité mais réduisez la fréquence le plus possible…. 1 fois/ semaine et mieux encore, 1fois/ quinzaine… le mieux est d’être végétarien mais ce n’est pas facile et gustativement, ce n’est pas le pied non plus pour les accros de viande, même si il y a beaucoup d’excellentes choses….mais c’est souvent une question d’accoutumance à des saveurs qui pose problème et les industriels le savent bien…. en plus acheter moins de viande cela revient moins cher même en achetant le plus cher et on se sent beaucoup mieux… et si « ça » c’est encore trop dur, alternez, une semaine c’est poisson, une autre c’est volaille, une autre fois viande rouge mais que le meilleur !… et même avec des sauces bien grasses ;-)….là vos papilles seront tout aussi satisfaites ;-)… quand aux fromages, lait, crèmes, yahourt, préférrez des produits laitier de chèvre/brebis (plus digeste)… quand aux oeufs, il y en a partout !! les biscuits, les gâteaux, les quiches, etc, etc, etc…. alors lorsqu’on calcule la somme, ça fait beaucoup si on ne fait pas attention…..par conséquent le maître mot est : variez…..variez…..et VARIEZ encore !!!….

  2. Bonjour !
    L’intention est belle, mais quand on vit au Québec, le locavore meurt de faim… soit parce qu’il y a peu à manger, soit parce que le local est hors de prix ! Mais on s’y efforce, tout de même.
    Merci et à bientôt !

  3. Rien de neuf, mais un rappel est toujours bon.
    Merci.

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