Pour les jeunes, la note du changement climatique va être salée

Un rapport de l’association NextGenClimate a compté combien allait coûter le changement climatique aux jeunes générations. Catastrophes naturelles, manque d’eau, problèmes de santé, dégradation de la biodiversité et baisse de la productivité agricole, tant de conséquences du changement climatique qui vont coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros à nos jeunes.

Rédigé par Benjamin Delille, le 15 Oct 2016, à 12 h 54 min
Pour les jeunes, la note du changement climatique va être salée
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Avec la signature de l’accord de Paris par le Parlement Européen, mardi 4 octobre, la ratification de l’accord de la COP21 se confirme. Censé limiter le réchauffement climatique au seuil de deux degrés à l’horizon de 2100, les conséquences du changement climatique restent irrémédiables, et ce sont les jeunes qui vont en payer le prix fort.

Dans son rapport intitulé « Le prix d’être jeune », l’association NextGenClimate tente de dresser le prix de ce changement pour les jeunes du XXIe siècle. Un chiffre ressort : un jeune diplômé qui avait 21 ans en 2015 et qui toucherait le salaire médian américain devrait payer, sur toute sa vie, 188.000 dollars (environ 166.000 euros) à cause du changement climatique.

Le coût du changement climatique, mais pas seulement

Avant d’aborder l’aspect écologique, le rapport liste toutes les difficultés sociales auxquelles sont déjà confrontés les jeunes, notamment pour s’introduire dans le monde du travail. Pas de surprise, les problèmes sont les mêmes depuis une dizaine d’années : dévalorisation des diplômes, hausse du coût des études, dépendance économique aux générations supérieures, bref, le tableau est déjà bien noir.

Catastrophes naturelles et coût de la vie

Vient ensuite le coût du changement climatique. La multiplication des catastrophes naturelles, par exemple, risque de faire monter les prix des assurances mais aussi les impôts. En effet, pour se prémunir face aux multiples risques, l’État devra augmenter les dépenses publiques pour assurer la sécurité des citoyens. Une augmentation risque bien d’être exponentielle.

L’agriculture promet aussi d’avoir un coût de plus en plus élevé. La dégradation des conditions météorologiques et des sols sont autant de facteurs qui vont faire grimper le prix des denrées les plus basiques, et rendre par conséquent la vie difficile aux citoyens, que sont les jeunes d’aujourd’hui.

Autre chiffre particulièrement frappant du rapport : le PIB par habitant dans les pays développés pourrait se réduire de 36 % en moyenne d’ici à 2100.

L’espoir de la transition énergétique

Dans son rapport(1), l’association NextGenClimate tend quand même à relativiser son propos en montrant comment certaines alternatives pourraient changer la donne, en prenant la voie de vers la transition énergétique.

energies renouvelables

L’étude montre par exemple que si un pays comme les États-Unis parvient à entrer en 2050 dans une économie fondée sur 100 % d’énergies propres, les choses seraient bien plus positives : création de deux millions d’emplois, augmentation du PIB par habitant de plusieurs centaines de dollars, ou encore plusieurs millions d’économies sur les dépenses en énergie.

L’autre espoir sur lequel se fonde le rapport : l’éveil des consciences des jeunes qui vont voter demain. Si cette génération subit les erreurs de ses aînés, son poids électoral peut encore lui permettre de changer la donne. Encore faut-il qu’elle soit suffisamment informée sur les conséquences individuelles du changement climatique.

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Passionné de voyages, Benjamin est devenu particulièrement sensible aux questions environnementales au fil de ses découvertes à l'étranger. Etudiant à...

6 commentaires Donnez votre avis
  1. Cher Robert, vous êtes toujours l’autruche qui se met la tête dans le sable, mon cher garçon.

    : L’année 2016 a été perturbée par un El Nino particulièrement intense (plus que celui de 1998), mais rappelons qu’il s’agit d’un phénomène naturel récurrent, sans aucun lien avec la température moyenne annuelle globale. La contre-réaction La Nina est en cours, et elle a fait chuter la température de 0,5°C depuis mai. Attendons quelques mois que l’effet El Nino soit effacé, mais il est sûr que 2016 aura été plus chaude à cause de ce fort El Nino. Cela étant, en laissant de côté cette année 2016 particulière, il apparaît que la température moyenne annuelle globale est stable de 2002 à 2015 (l’effet El Nino, sur une courte période de temps, étant marginale en 2015) : la moyenne des droites de tendance, selon les mesures satellitaires RSS-UAH, est quasiment nulle et la tendance Hadcrut est plate. Ce n’est pas vraiment un terrrrrrrible réchauffement.

    • Jipebe29 @

      Dois je vous rappeler votre totale incompétence sur le sujet comme vous l’avez démontré dans vos 22 vérités qui on fait rire tout le monde y compris chez WUWT le temple du climatoscepticisme ?

      On ne discute pas avec vous, on vous met simplemen face à votre abyssale ignorance.

  2. Le GIEC et l’AIE (Agence Internationale de l’Énergie) expriment des vues en totale opposition sur l’avenir énergétique et climatique de la planète. Selon le GIEC, il faudrait arrêter le plus rapidement possible le recours aux hydrocarbures, ramener leur usage à peu de choses (15 %) au milieu du siècle, et y mettre définitivement fin dès 2070 (graphique 5 du Résumé à l’Intention des Décideurs – SPM cf. figure 1). Le GIEC est cohérent avec sa position constante, déjà exprimée dans un rapport publié en 2011 à Abu Dhabi (rapport SRREN) qui affirme que « les énergies renouvelables pourraient répondre en 2050 à près de 80 % des besoins énergétiques de l’humanité ». En oubliant de dire qu’elles sont aléatoirement intermittentes, que leurs facteurs de charges sont faibles, et qu’elles ne servent à rien dans plusieurs utilisations. Or que dit l’AIE ? Que même si de vastes efforts étaient engagées, la production et la consommation planétaires de pétrole s’accroîtraient de 13 % entre 2012 et 2040, celles de charbon de 11 %, et celles de gaz naturel de 56 %, du fait notamment du gaz de schiste. Le GIEC et l’ADEME, c’est l’idéologie, la manipulation, le surréalisme et le rêve. L’AIE, c’est le concret, le solide, le Réel.

  3. 100% d’énergie fournie par l’éolien et le solaire, c’est une chimère émanant d’une étude foireuse de l’ADEME. Si les graves défauts de l’éolien étaient mis sur la place publique, la grande majorité des Français y seraient opposés. Il suffit en effet de savoir qu’il est aléatoirement intermittent,que l’effet de foisonnement censé lisser les variations brutales est une fable réfutée par les mesures, que sa part de production 2015 dans le mix énergétique est marginale (3,9%), que son facteur de charge est faible (23%), qu’il a de graves impacts sanitaires (infrasons, effet stroboscopique notamment), qu’il massacre la biodiversité ailée, qu’il dénature nos paysages, ce qui a un impact négatif sur le tourisme, donc sur l’emploi, qu’il a une forte emprise au sol, et que son bilan carbone (en supposant que le CO2, nécessaire à la photosynthèse, donc à toute la chaîne de la vie sur Terre, air une action mesurable sur la température) est catastrophique, car il faut en soutien permanent des centrale thermiques de même puissance totale pour équilibrer le réseau de transport et éviter son effondrement)… Sans parler du prix du kWh qui continue à déraper, ce qui augmente la précarité énergétique, et qui va augmenter exponentiellement dès que les usines éoliennes en mer se développeront…. Faire pire semble difficile… Bref, l’éolien ne présente aucun intérêt, si ce n’est d’offrir aux promoteurs, qui ont flairé la très bonne affaire, des avantages déraisonnables octroyés par des Pouvoirs Publics incapables de faire les bons choix, et ce sont les ménages et les entreprises qui en payent le prix de plus en plus douloureux. Quant au solaire, ce n’est pas mieux : l’intermittence du solaire n’est pas aléatoire, mais fonction des saisons et des heures de la journée, et la nuit la production est nulle. Donc, en hiver, quand la demande est maximale, le solaire produit très peu. Compte tenu de ces contraintes, il a un très faible facteur de charge sous nos latitudes : 14% en 2015 (rapport RTE) et sa part de production dans le mix énergétique est négligeable : 1,4%.

  4. Cela fait 20 ans que l’on proclame urbi et orbi qu’il faut agir d’urgence pour « sauver la planète » d’un terrrrrible réchauffement à cause de nos émissions de CO2 (gaz de la vie, car nécessaire à la photosynthèse et non polluant). Cela fait 20 ans qu’il y a une inflation de nos émissions de gaz satanique, et cela fait 20 ans qu’il n’y a plus de réchauffement global statistiquement significatif, que les projections des modèles numériques divergent de plus en plus des observations, et cela fait 20 ans que nous subissons une épouvantable propagande lyssenkiste.

    • Jipebe29 @

      Toujours à ressasser les même inepties ? Même Spencer reconnaît la hausse des températures (faites la comparaison 1997/19982015/2016 années à El Niño comparables).

      Faut arrêter le chouchen mon gars.

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