Des milliers d’athlètes, des dizaines de milliers de spectateurs… Les JO de Paris 2024 supposent une organisation d’envergure. Mais comment limiter le gaspillage alimentaire dans ces conditions ?
Dans les starting-blocks chaque nuit
Dans les starting-blocks chaque nuit, la Banque alimentaire opère ainsi sur une vingtaine de sites olympiques en Ile-de-France. Ses bénévoles font la tournée des sites en camion frigorifique afin d’y récupérer tout ce qui n’aurait pas été consommé et risquerait d’être jeté.
Et les bons résultats sont au rendez-vous : depuis le début des jeux, ce sont déjà plus de 6 tonnes de denrées alimentaires qui ont été récoltées par la Banque Alimentaire rien qu’en Île-de-France. Fruits, salades, préparations pour petits déjeuners d’athlètes… Impossible de prévoir ce qui sera récolté au quotidien en termes de produits frais.
30 tonnes récoltées à travers la France
Les équipes bénévoles de la Banque Alimentaire récoltent les produits pouvant être redistribués dans les 24 à 48 heures. Un complément essentiel en sus des stocks qu’elle possède dans ses entrepôts à Arcueil et Gennevilliers. Qui plus est durant la période estivale, durant laquelle bon nombre des 381 associations avec lesquelles elle travaille ne sont pas actives.
Cartons, cageots, fruits, légumes, oeufs, yaourts… À l’échelle de l’ensemble de l’Hexagone, ce sont au total une trentaines de tonnes de denrées qui ont été récoltées par les différentes banques alimentaires, dans les neuf villes où se déroulent les Jeux Olympiques. À titre de comparaison, lors de la Coupe du Monde de rugby en 2023, ce sont 16 tonnes d’aide alimentaire qui avaient été récupérées.
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