Les Jeux Olympiques de 2020 approchent et avec eux les constructions titanesques pour accueillir les athlètes du monde entier. Mais les Japonais ne semblent pas très respectueux de la forêt tropicale.
JO Tokyo 2020 : et c’est reparti pour les scandales environnementaux
Certaines constructions prévues pour les Jeux Olympiques de 2020 au Japon ne sont pas respectueuses de la nature. Parmi elles, le nouveau stade national, le centre aquatique, l’aréna d’Ariake et la voie navigable Sea Forest Waterway. Et pourtant, le Japon a fait de cet événement une occasion de parler d’installations durables. Alors qu’est-ce qui froisse tant les associations de défense de l’environnement ?
Le problème ne réside pas dans le choix des matériaux mais dans le lieu de prélèvement des matières premières, et plus précisément du bois qui servira à la construction de ces bâtiments gigantesques. En effet, il provient à 90 % de la forêt tropicale humide de Malaisie et d’Indonésie.
Une pétition pour sauver la forêt tropicale humide
Une pétition menée par une ONG basée aux États-Unis et baptisée Rainforest Action Network, a été remise aux autorités olympiques, dont le Comité international olympique (CIO). Ce document a été signé par plus de 110.000 personnes et appelle à « zéro destruction de la forêt tropicale humide ». Elle permet de sensibiliser aussi le grand public à ces pratiques désastreuses.
Pourquoi le Japon n’utilise-t-il pas un autre type de bois que ce bois tropical précieux ? Les raisons sont multiples : ce bois permet la fabrication de contreplaqué très lisse, le bois étranger est moins cher et il est également plus conforme aux normes anti-tremblements de terre. « Notre point de vue est que le Japon a un impact énorme sur les forêts tropicales de l’Asie du Sud-Est, il doit le reconnaître et changer sa façon de faire des affaires », insistent les défenseurs de l’environnement.
NON AUX JO 2020 AU JAPON !!!