La guerre aux déchets a commencé. Et les marques multiplient les idées pour tenter de le diminuer. Outre-Manche, la marque John Lewis propose de payer les clients voulant se débarrasser de leurs vêtements usagés, via une application.
Racheter des vêtements usagés dont les clients ne veulent plus
Dans le milieu du textile, l’heure est au recyclage. Et chacun y va de son idée pour réduire le gaspillage. On apprend ainsi dans The Guardian, que la marque anglaise John Lewis va racheter des vêtements usagés dont ses clients ne veulent plus, y compris des sous-vêtements et des chaussettes(1). En effet, l’industrie britannique vise à réduire les 300.000 tonnes de déchets qu’elle génère chaque année. Selon le journal anglais, un ménage britannique moyen possède environ pour 4.000 livres sterling (soit 4.560 euros) de vêtements, dont d’un tiers qui n’aurait pas été porté depuis un an ou plus.
Pour rappel, le coût environnemental et humain de la mode, régulièrement pointé du doigt, est élevé. Cette dernière est, en effet, considérée comme la deuxième industrie la plus polluante après celle du pétrole et de ses dérivés. Dernier exemple en date : les 3,4 milliards d’euros de provisions passées sur stocks d’invendus dans les comptes trimestriels du géant suédois H&M qui « recycle » ses surplus sous forme de combustible pour centrales électriques.
Une application pour planifier l’enlèvement des vêtements
Pour mener à bien son projet de recyclage de vêtements, la marque John Lewis utilise une application mobile. Les clients planifient, via l’appli, le moment où ils veulent que les habits de cette marque dont ils souhaitent se débarrasser, soient ramassés à leur domicile. Et ils seront payés pour chaque article, quel que soit son état. Le projet pilote a été développé avec Stuffstr.
Cette entreprise sociale donne déjà une deuxième vie à des canapés, lits et autres gros appareils électroménagers. L’année dernière, John Lewis permis la valorisation de plus de 27.000 produits électriques, d’environ 2.000 canapés usagés et de matériaux recyclés à partir de 55.000 matelas.
Un bel exemple… qu’on espère voir suivi partout dans le monde !
Illustration bannière : Grand magasin John Lewis – © Willy Barton / Shutterstock
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