Un câlin : un geste simple, des bienfaits immenses

La journée internationale du câlin se déroule chaque année en plein hiver, le 21 janvier, et ce sera le cas cette nouvelle année 2025 également.

Rédigé par Aurélie Giraud, le 1 Jan 2025, à 11 h 00 min
Un câlin : un geste simple, des bienfaits immenses
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Le 21 janvier 2025 marque, comme chaque année, la Journée internationale des câlins. Plus qu’un simple geste, le câlin s’impose comme un véritable symbole de connexion humaine, de bienveillance et de bien-être. Créée en 1986 par Kevin Zaborney, un pasteur américain désireux de combattre la morosité hivernale, cette journée invite à renouer avec un geste simple mais essentiel.

Le câlin : une solution au blues hivernal

En plein coeur de l’hiver, où la lumière se fait rare et les températures peu clémentes, beaucoup ressentent un sentiment de repli ou de solitude. La réponse de Kevin Zaborney à ce constat ? Offrir et recevoir des câlins. Soutenue par des recherches scientifiques, cette idée révèle que les câlins stimulent la production d’ocytocine, surnommée l’hormone de l’amour, et contribuent à une meilleure gestion du stress, à une diminution de l’anxiété et même à un renforcement du système immunitaire. Un câlin, selon les études, apporte un bienfait réel, qu’il soit partagé avec un proche, un ami ou même un inconnu dans le cadre des célèbres Free Hugs.

Les câlins transcendent les âges et les contextes. Chez les enfants, ils jouent un rôle clé dans le développement émotionnel, aidant à construire une base affective solide. Chez les adultes, ils offrent une pause bienvenue dans le tumulte quotidien. Et pour les personnes âgées, ils rappellent l’importance du contact humain dans la lutte contre l’isolement.

L’importance du toucher est souvent négligée, mais il reste un langage universel. Un câlin peut signifier beaucoup là où les mots manquent. C’est une manière de dire « Je suis là » sans artifice, de communiquer de la tendresse ou de l’empathie de manière immédiate. Comme l’explique la psychothérapeute américaine Virginia Satir, « Nous avons besoin de quatre câlins par jour pour survivre. Nous en avons besoin de huit pour fonctionner. Et de douze pour croître. »

 

Repenser nos interactions avec les autres et l’importance des câlins

La Journée internationale des câlins est aussi une opportunité de réfléchir à la place des interactions humaines dans nos vies. À une époque où les écrans captent une grande partie de notre attention, où les gestes se formalisent parfois derrière un masque de politesse, cette journée nous rappelle que le contact physique reste essentiel à notre équilibre.

Le 21 janvier 2025, prenez quelques instants pour honorer cette journée. Un câlin ne coûte rien, mais il peut enrichir considérablement la journée de celui qui le reçoit et de celui qui le donne. Que ce soit auprès de votre famille, de vos amis ou de vos collègues, ce geste peut insuffler un peu de chaleur et de proximité dans une routine parfois froide et distante.

Sans prétendre résoudre tous les maux, la Journée internationale des câlins rappelle que le bonheur réside souvent dans des gestes simples. Offrir un câlin, c’est choisir de créer un moment de connexion, d’alléger un peu la charge d’autrui et, peut-être, de se sentir mieux soi-même.

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