Les Nations unies ont décidé de faire du 3 mars la « Journée mondiale de la vie sauvage ». Le but est de sensibiliser encore plus à la biodiversité et de célébrer la faune et la flore sauvages et de sensibiliser le monde au trafic mondial d’espèces. .
Un danger d’exploitation criminelle dans le monde entier
Alors que le trafic d’animaux sauvage est le troisième plus gros trafic illégal mondial, derrière le trafic de drogue et le trafic d’armes : 15 milliards d’euros par an. C’est la 3ème activité illégale la plus lucrative après le commerce de la drogue et des armes. Au Brésil, 500.000 animaux en sont victimes chaque année. »
- Près de 8 000 espèces animales, des oiseaux aux insectes en passant par les gorilles, les éléphants ou encore les reptiles, sont considérées comme étant en danger d’extinction.
- Parmi eux, 20 % de mammifères et 12 % d’espèces d’oiseaux connues risquent donc de disparaître définitivement.
Le du trafic de faune sauvage a des répercussions catastrophiques sur certaines des espèces les plus menacées au monde :
- En Afrique du Sud,146 rhinocéros blancs, une espèce pourtant en danger d’extinction, ont été braconnés pour leurs cornes depuis le début de l’année.
- En 2013, dans le même pays, 1 004 rhinocéros ont succombé aux balles des braconniers, contre 13 en 2007. (Nombre de rhinocéros abattus par des braconneurs)
- Le Rhinocéros noir d’Afrique de l’Ouest, disparu en 2011
- Partout ailleurs, en Afrique et en Asie, jusqu’à 50 000 éléphants sont tués chaque année par les braconniers pour leur ivoire.
- En Asie, le nombre de tigres vivant à l’état sauvage est passé de 100 000 à 3 000 individus seulement de nos jours.