Ces canicules sont la conséquence du réchauffement climatique, comme vient de le montrer une nouvelle fois le rapport du le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
Des températures extrêmes en Amérique du Nord et au Maghreb
L’été 2021 aura été le plus chaud depuis des siècles. Ou, du moins, depuis 142 ans, puisque les températures n’étaient pas systématiquement relevées et notées avant 1879, annonce la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), aux États-Unis. Dans l’hémisphère nord, la température moyenne sur terre a atteint un nouveau plus-haut, battant le record précédent enregistré en 2012.
Une température record de 49,6°C a été relevée en Colombie-Britannique, au Canada. Au Maghreb, 47°C ont été atteints dans la préfecture de Skikda et 46°C dans celle de Guelma, en Algérie. En Tunisie, la capitale Tunis a battu son record absolu avec 49°C, et la ville de Kairouan a enregistré une température de 50,3°C, un record depuis la création de la station météorologique en 1968, précise l’Institut national de la météorologie tunisien.
Rapport du GIEC – Climat : plus 1,5 degré, c’est déjà trop tard
Des canicules sur tout le pourtour méditerranéen
En Europe, des températures extrêmement élevées ont été enregistrées au sud de l’Italie, où elles étaient accompagnées d’incendies. En Sicile, près de Syracuse, les météorologistes ont pu relever 48,8°C. En Grèce, des incendies font rage dans les régions de l’Eubée et du Péloponnèse. Les températures ont été bien souvent supérieures à 40°C, après plusieurs mois sans pluie, ce qui en fait la pire canicule depuis 1987.
#Greece 🇬🇷 : Des images à peine croyable.
Pendant que les experts du #GIEC, nous annonce une accélération du réchauffement climatique, le sud de l’Europe est ravagé par les flammes.
Force à tous ❤️#GreeceFires #Πυρκαγια #HelpGreece pic.twitter.com/FHVxbR01pF
— 𝙇𝙚𝙤 𝙇𝙚𝙩𝙖𝙞𝙡𝙡𝙚𝙪𝙧 (@leoletailleur) August 10, 2021
L’été 2021 est à tel point exceptionnel que l’Organisation météorologique mondiale (OMM) s’est même fendue d’un communiqué : « Les incendies nord-américains, attisés par la chaleur et la sécheresse, ont généré des panaches de fumée qui ont traversé l’Atlantique. Des incendies dévastateurs ont embrasé la Turquie et la Grèce ces derniers jours alors qu’une vague de chaleur intense et durable sévit en Méditerranée. La Sibérie, une région traditionnellement associée au pergélisol, a de nouveau été le théâtre d’immenses feux de forêt après des vagues de chaleur exceptionnelles ». Avant de rappeler : « La chaleur extrême que nous avons connue en 2021 porte toutes les marques du changement climatique d’origine anthropique ».
Illustration bannière : Juillet 2021 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre – © leolintang
A lire absolument
Il est facile mais non scientifique d’imputer au réchauffement climatique anthropique n’importe quel événement météorologique quelque peu intense et dramatique, comme cela existe depuis la nuit des temps, mais cela ne constitue pas une preuve. Soit il y a une preuve scientifique que le CO2, quelle que soit sa source, a une action mesurable sur la TMAG (température moyenne annuelle globale), soit il n’y en a pas. Or il n’y en a pas, donc l’action du CO2 sur la TMAG reste une conjecture, gravée dans le marbre des statuts du GIEC avant toute publication scientifique, ce qui est une démarche anti-scientifique.
Comme le GIEC et la NASA prennent en compte les îlots de chaleur urbaines ce n’est guère étonnant, ce qui est beaucoup plus étonnant c’est le retard de plus d’un mois sur les moissons d’orge et de blé, provoqué par le refroidissement climatique qui touche la France depuis la fin de l’hiver
Voilà ce que dit la publication de la NOAA : « La température globale à la surface de la planète a été plus élevée de 0,01 °C par rapport au précédent mois de juillet le plus chaud, en 2016 ». La précision des mesures est au mieux de 0,1°C, donc cet écart de 0,01°C ne veut rien dire. Si l’on regarde les mesures satellitaires UAH6.0, on constate qu’il n’y a quasiment plus de réchauffement global depuis 20 ans. Ce mois de juillet plus « chaud » de 0,01°C, ce qui n’est pas significatif, ne change rien à cette tendance au non-réchauffement.