Les températures de surface mondiales ont dépassé de 1,21°C la moyenne du 20ème siècle, tandis que les océans ont enregistré leur deuxième température la plus élevée jamais mesurée en juillet. Ce constat alarme scientifiques et citoyens quant à l’avenir climatique de la planète.
Les océans, eux aussi, enregistrent des températures record
Juillet 2024 vient de devenir le mois le plus chaud jamais observé sur Terre, établissant un record qui ne laisse plus place au doute : la crise climatique est en cours. Avec une température moyenne mondiale supérieure de 1,21°C à celle du 20ème siècle, ce mois devient une véritable alarme climatique. L’Afrique, l’Asie et l’Europe ont subi leur mois de juillet le plus chaud, tandis que l’Amérique du Nord a connu son deuxième mois de juillet le plus chaud. Seules quelques régions, comme l’Alaska et certaines parties de l’Antarctique, ont échappé à cette hausse fulgurante.
Cette chaleur record ne se limite pas aux terres émergées. Les océans, régulateurs thermiques naturels de la planète, ont également enregistré une température moyenne proche de leur record absolu, mettant fin à 15 mois consécutifs de températures marines record. La réduction drastique des glaces marines, tant en Arctique qu’en Antarctique, aggrave encore la situation, contribuant à l’élévation du niveau des mers et à la perturbation des écosystèmes marins.
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C’est en juillet 2024 que la Terre a connu les deux journées les plus chaudes de son histoire
Le programme européen Copernicus dresse un constat similaire : selon ses données, juillet 2024 a été le deuxième mois le plus chaud de l’histoire, le record absolu étant détenu à ce jour par juillet 2023. Mais l’écart entre les deux est somme toute minime : 0,04°C seulement. Il n’en reste pas mois que c’est en juillet 2024 que la Terre a eu les deux journées les plus chaudes de l’histoire moderne : il s’agit des 22 et 23 juillet 2024.
Les conséquences de ce réchauffement mondial sont multiples et préoccupantes. Outre l’impact direct sur les écosystèmes, la fréquence et l’intensité des événements climatiques extrêmes, tels que les vagues de chaleur, les ouragans et la fonte des glaciers, s’intensifient, menaçant la biodiversité et la sécurité des populations humaines. En prévision, les experts estiment que 2024 pourrait bien devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée, confirmant une trajectoire dangereuse pour notre avenir climatique. Il devient urgent d’agir pour freiner cette tendance et atténuer ses effets catastrophiques.
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