Sauver les « peuples racines » peut nous paraître un enjeu bien loin de nos préoccupations quotidiennes de budget, de transport, de travail, … Pourtant, leur sauvegarde nous concerne tous. Ces peuples sont des représentants (encore) vivants de la vraie diversité de l’humanité. S’ils disparaissent, c’est un peu de notre humanité qui s’éteint. C’est ce qu’a compris et voulu défendre Eric Julien en créant l’association Tchendukua en 1997.
Préserver la terre des Kogis
Il était atteint d’un oedème pulmonaire alors qu’il découvrait leur territoire et ce sont les Kogis qui l’ont sauvé. Lui, c’est Eric Julien, un géographe français, qui depuis lors, s’acharne à aider ses nouveaux amis les Kogis à récupérer leurs terres. Une vocation était née de cette guérison.
Le but du combat ? Les terres ancestrales des Kogis. Ces terres sans lesquelles, coupés de leurs racines, les Kogis deviennent des êtres flottants, des êtres morts. D’après Eric Julien, le combat est primordial car « permettre aux Kogis d’entretenir leur différence, c’est s’enrichir de leur regard sur le monde, tant il est vrai que la vie naît de la richesse des confrontations et non du rejet des différences« . En 1997, il fonde l’Association Tchendukua – Ici et Ailleurs. En 1998, un 1er terrain de 50 ha est acheté, un second en avril 1999 (70 ha) … un 3ème en mai 2000 (50 ha) et enfin un 4ème décembre 2000 (60 ha).
Qui sont les Kogis ?
Les kogis sont les derniers héritiers de l’une des plus brillantes civilisations (disparues) du Continent sud-américain, les Tayronas.
Les Kogis, derniers survivants de la société Maya ?
Ce fur une chance pour les conquistadores du capitaine Don Rodriguo de Baptista, de découvrir à partir de 1501 les richesses d’un nouveau territoire. Mais ce fut un cauchemar pour les Tayronas, ancêtres des Kogis. Ce fut un génocide ; en moins de 75 ans et malgré une résistance acharnée, leur civilisation fut détruite. Face aux arquebuses, la lutte était inégale. Des 500.000 habitants approximativement dénombrés au 16ème siècle, il ne plus aujourd’hui que 25.000 Kogis.
Repliés dans les hautes vallées de la Sierra, pendant plusieurs siècles les Kogis vont alors se couper du monde. Ce n’est que dans les années 50 avec les travaux de l’anthropologue colombien Gerardo Reichel-Dolmatoff, qu’on a commencé à découvrir la grande richesse d’une civilisation dont le niveau peut être comparé aux Mayas, Incas ou Aztèques.
La Sierra Nevada de Santa Marta est une forteresse oubliée, située au nord de la Colombie. C’est la plus haute montagne du monde en bord de mer. Ce sont sans doute ses sommets enneigés, dépassant à l’horizon qui, en 1501, ont attiré les conquistadores.
Le centre d’un monde disparu
De la Sierra Nevada de Santa Marta, est étrange, mystérieuse, attachante. Sa localisation à seulement 45 km de la mer, sa forme, une pyramide aux parois vertigineuses, la variété de ses climats, font de cette île montagneuse, cernée par la mer et les déserts, un monde à part. C’est là que vivent les Kogis, les Aruacos et les Arsarios, derniers héritiers de l’une des plus brillantes civilisations du continent sud-américain, les Tayronas.
Plus qu’une simple montagne, la Sierra Nevada représente à leurs yeux, le centre du monde, la mère terre qui leur a transmis le code moral et spirituel qui régit leur civilisation. Peuple de sages et de philosophes, ils connaissent une vie spirituelle intense. Privilégiant les choses de l’esprit, très tôt, les kogis initient certains de leurs enfants aux mystères de leur religion.
Reconquérir un territoire et un savoir
L’acquisition de ce savoir n’a qu’un but, s’efforcer d’être en harmonie avec soi-même et avec le monde. Au centre de cet univers, les Mamus – prêtres et philosophes – règlent l’ordre social et spirituel de la communauté. Grands observateurs des phénomènes naturels, assurant les fonctions de juges et de médecins, ils veillent au bien-être de leur communauté et à l’équilibre de l’univers. Menant une existence secrète et isolée, les Indiens Kogis, pratiquent une immuable transhumance entre leurs fermes et les villages où ils se retrouvent lors de cérémonies religieuses.
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Nous occidentaux, ne savons que réduire les peuples et la nature à une domination servile. Nous en paierons le prix, car aujourd’hui, tout est pollué et nos enfant ne nous dirons pas merci.
J’essairai d’y passer le mardi matin si mon patron me lache 2 heures.
La plupart des occidentaux n’en ont rien a cirer des kogis la solution pour vivre dans un monde meilleur se trouvent de leur coté c’est pas la technologie qui sauveras les hommes ni la politique avec tout ces tarés de politiciens c’est certain!